Derniers Avis : Zack Snyder's Justice League - Page 8

Je n'aime pas le format de l'image .Histoire très longue mais j'ai regardé en plusieurs fois je n'est pas l'habitude d'abandonner le visionnage d'un film,il faut que le long métrage soit chi....pour que je le fasse.Les amateurs de dc comics ne sont pas déçus.

Cette version de Justice League par Zack Snyder aura duré deux fois plus de temps que la première (4h contre 2h pour la première version) mais cela aura valu le coup. Ce temps en plus permet d'intégrer des scènes absentes dans l'autre version, qui permettent de mieux comprendre les personnages, leurs caractères, leurs aptitudes et leurs histoires. En somme, ces scènes donnent une âme aux héros mais aussi au film. Snyder revoit aussi l'intensité des combats, en jouant sur les éclaboussures de sang et les lumières, donnant des aires de batailles épiques et de héros grecques aux justiciers. Les méchants aussi sont rectifiés: plus tranchants, plus méchants et plus déterminés que jamais grâce à des changements au niveau de leurs aspects mais aussi à des scènes rajoutés. Si la première version avait déçu, celle-ci est bel et bien à la hauteur et nous offre un spectacle d'une grande intensité, tout en se classant parmi les très bons films de super-héros de ces dernières années.

Zack Snyder's Justice League est un film bien trop long pour le spectateur. Il y a beaucoup trop de moments longs et absurdes de type clip musical. Il y a trop de ralentis même quand Flash est censé bouger rapidement alors qu'il bouge au ralenti. Il y a beaucoup de séquences et de dialogues inutilement étirés. Des couleurs sombres et désaturées pour qu'il soit clair qu'il s'agit d'un film sérieux pour adulte et mature et non d'un film d'aventure de super-héros. Et un format 4:3 qui ne sert à rien si ce n'est à faire paraître tout plus petit. J'ai l'impression que Zach Snyder a décidé d'inclure dans le film toutes les prises de vues qu'il a tournées juste pour le plaisir. Regardons le moment où Aquaman rejoint l'équipe pour la première fois et les sauve de l'eau nous voyons Wonder Woman s'arrêter pour regarder Arthur avec admiration. Puis elle continue à courir. Puis elle s'arrête de nouveau pour regarder Arthur avec admiration. Zach tu as osé insérer deux prises de la même séquence c'est dingue. De même on voit Steppenwolf appeler chez lui un million de fois pour dire on cherche encore les boîtes on vous appelle plus tard. Monsieur on vient de voir ce qui s'est passé et on n'a pas besoin de dialogues d'exposition pour chaque petite avancée de cette histoire ridicule...

C’est simple je n’ai pas vu le temps passer! Je n’avais absolument pas apprécié le précédent opus mais là il faut reconnaître que cette version est aux antipodes de ce que nous avait proposé la Warner. Petit coup de cœur pour les amazones! Même le « méchant » de l’histoire a su me convaincre…et quel dommage d’apercevoir le véritable Joker de Jared Leto. C’est comme ça que j’aurais aimé le voir dans suicide squad. Quel gâchis!

Il fallait vraiment qu’il sorte, on comprend mieux les personnages contrairement à la version de Joss Whedon. Je recommande !!!!

Peut être trop de ralentis. Mais un scénario bien travailler avec un univers qui cette fois est bien retranscrit contrairement au premier justice league bâcler. Très bon film à regarder les yeux fermé.. enfin...ouvert.

J'ai adoré ! Grand amateur du genre, pas déçu du tout.
Vivement une suite.
Je ne suis pas critique cinéma, juste un amateur de films qui me font m'évader. Essai transformé.

Alors comment décrire justice League ,

Pour commencer, il est meilleur que la première version, notamment, le fait que l'on ai tout et que l'on comprend enfin le film.
Un casting Surprenant et que j'idolâtre.
Une utilisation de la caméra pas du tout gênante avec les bandes noires sur le côté. Des ralentis présent mais super bien réaliser. De plus, Zack Snyder nous offre des plans mémorables, en bref, un visuel Magnifique

Plaisant et épique, ce nouveau "cut" est en effet meilleur que le montage de 2017, ne serait-ce que parce que les 4 heures de film permettent d'accorder le temps nécessaire à chacun des personnages et de densifier l'intrigue! Mais malgré le buzz, il ne s'agit pour moi que d'une version longue honorable, vaguement alternative, d'un film très moyen par un réalisateur surestimé! Pas de quoi créer l'évènement!

D.C. a été moins rapide que Marvel puisque 5 années séparent le premier Avengers de sa copie, du moins la première version : Justice League. Comprenez sans trop de surprises qu'une bande de super héros, ça reste quand même 'achement bancable.
Après Tony Stark, au tour de Bruce Wayne de s'évertuer à créer une alliance nécessaire à la survie de l'humanité face à une force extra-terrestre. Oui, on est dans la redite, mais avec une différence de style marquée.
Si Marvel jouait plutôt la carte de la déconnade tout public dans une joute d'égos perpétuelle et en insistant sur la difficulté de créer une super team avec des super individualités, la tâche est toute autre pour Batman et Wonder Woman puisqu'ils passeront la majeure partie de leur temps à se démener pour embarquer du monde dans leur croisade. Une situation qui permet de prendre le temps de revenir sur les deux personnages et d'en présenter d'autres (Aquaman, Flash, Cyborg) avant qu'ils ne forment la Justice League.
Vous me direz, en 4 heures, ça aurait été dommage de faire ça à la va-vite et pour le coup, aucun d'entre-eux n'est laissé de côté.
Tout n'est pas parfait pour autant et le caractère un peu stéréotypé des personnages est parfois mis en avant sans aucune subtilité. On a bien compris à travers ses répliques un peu lourdes dans certains dialogues téléphonés que Wonder Woman est la féministe du groupe quant à Flash, il porte la lourde tâche d'être le comique de service destiné à faire redescendre un peu la pression.
Alors que chacun se découvre, les enjeux se mettent en place doucement mais surement à l'aide de flashbacks. Pour autant, les raisons de la menace nouvellement réveillée manque légèrement d'explications. Comme pour Batman v Superman, Zack Snyder démarre son film par la fin du précédent en nous plaçant sous un autre angle destiné à faire le lien entre les deux.

spoiler: C'est ainsi qu'on revoit la mort de Superman avec cette fois, la portée de son super cri de douleur lorsque Doomsday lui transperce le cœur. Les ondes créées par sa voix résonnent donc tout autour du globe et réveillent les boîtes-mères, ces drôles de cubes qui sonnent l'invasion prochaine de la terre par une super-puissance extra-terrestre.


Sans possibilité de comparer avec la version précédente, les critiques lues dressaient le portrait d'une V1 manquant cruellement de corps et de cohérence. Les divergences entre le studio et le réalisateur et le fait que le second dut se retirer du projet pour des raisons personnelles n'arrangèrent en rien la post-production, confiée à Joss Whedon sous la houlette de la Warner qui souhaitait une rupture avec le ton jugé trop sombre de L'aube de la justice. Accessoirement, cette envie de fun et de lumière est aussi une des raisons pour lesquelles Suicide Squad est un superbe raté.

Donc Zack, supporté par ses fans et par tous ceux qui ont pu être déçu par le résultat chaotique du film, reprend les rennes de son scénario et rejoue/monte/fait ce qui aurait du être sa vision. Une expérience de droit à l'oubli qui n'a que peu de précédents. Je suis obligé de citer pour la filiation Superman II: The Richard Donner Cut. Le film sorti en 1980 est repris pour arriver en vidéo en 2006 dans une version revue par le réalisateur. Suite à quelques recherches, je découvre que Les Rapaces, un film de 1924, avait déjà souffert du fossé entre les intentions du réalisateur et celle du patron de la MGM.
Mais est-ce véritablement une bonne chose ? Car oui, qui dit "on recommence" dit forcément "en mieux" sinon à quoi bon ?
S'il souffre un poil de sa longueur, ce director's cut n'en reste pas moins à mes yeux un film intéressant car il ne consiste pas uniquement à nous en mettre plein la gueule. Snyder intègre directement toute une mythologie au sein de son film là où Marvel préfèrait développer ses personnages unitairement avant de les unir dans un joyeux bordel. L'attention portée à chacun d'entre-eux permet de les faire exister indépendamment sans véritablement créer de joutes d'égos visant à faire de cette épopée un buddy moovie. Tout ne parait pas forcément nécessaire mais ça fonctionne suffisamment ( spoiler: les problèmes identitaires d'Aquaman, la résurrection difficile de Superman
).

Sur la forme, dans toute sa réappropriation, Zack nous fait du Zack, c'est à dire qu'il continue d'étaler un symbolisme presque mystique, des figures christiques, et des ralentis aguicheurs entre éléments brisés et matière déchaînée. Flash est d'ailleurs une aubaine pour le réalisateur qui peut exploiter pleinement sa passion en décortiquant les mouvements logiquement imperceptibles du bonhomme.
Pour ma part, la sauce prend et malgré les tours et les détours, mon attention et mon indulgence n'ont que très peu souffert du format proposé.

Personnellement, j'aime ce caractère plus sombre et désenchanté à l'origine du fiasco initial. J'aime qu'on n'essaye pas de rendre tout le monde fun et sympathique pour garder le sérieux nécessaire à ce type de situation. spoiler: Superman est mort et on est face à un risque majeur pour l'humanité. Faudrait voir à pas trop déconner quand même !


Sans être mémorable, Zack Snyder's Justice League est donc un film indéniablement ambitieux et tout aussi casse-gueule qui s'incrit dans le prolongement des précédents D.C. Pas de quoi s'enthousiasmer outre mesure mais on est dans une constance de ton qui plaira à ceux ayant déjà apprécié les précédentes réalisations. Un film qui demande du temps et qui ne manquera pas de diviser, ne serait-ce que par le ratio durée imposée/plaisir procuré.

Certes cette version est plus cohérente et plus aboutie que la précédente mais bon... Qu'est ce que ça peut être sérieux tout ça. Pas une trace d'humour ou de second degré, tout y est grave et impersonnel. J'ai l'impression d'avoir passé 4h devant une longue visioconférence menée pas des conseillers en stratégie psychorigides.

Une belle évolution par rapport à la version précédente. L'antagoniste est beaucoup mieux réussi de par son développement (pas le grand méchant de l'histoire) que par son aspect visuel. L'histoire possède quelques lenteurs, mais est beaucoup plus développée et contient des éléments intéressant (combat des dieux, Green lantern et darkside). Les personnages de flash et cyborg sont toujours aussi triste à regarder. Petit point négatif sur le combat final étant trop rapide, et amenant un rôle trop important à superman, le changement de timeline est également un peu gênant. Bref, une bonne évolution de ce film avec cette version, mais il reste tout juste correct.

Zack Snyder dans tout son art.
Les images, les décors, l'ambiance, les ralentis, les scènes d'actions ... c'est une CLAQUE que j'ai pris, et c'est le meilleur film de Super-Héros jusqu'à maintenant.

Je reviens sur ma première critique, ne connaissant à l'époque ni le premier Justice League ni l'univers des comics DC. Ce film est à des années lumières de la version de Whedon. On a l'impression de voir un nouveau film. Il dure 4h, une longueur quasiment jamais atteinte (hormis les versions longues du Seigneur des Anneaux) et pourtant on ne s'ennuie absolument pas. Certaines scènes auraient pu cependant être raccourcis, notamment dans l'épilogue où il y a trop d'éléments introduits. Quand on sait en plus qu'ils ne verront probablement pas le jour...
Ce film est extrêmement sombre, hyper ambitieux visuellement avec des images magnifiques (bourrées d'effets spéciaux malheureusement) accompagnées d'une BO de qualité. Cela semble être l'apogée du cinéma de Snyder, qui se lâche totalement. Le début est génial, la construction du scénario et des personnages très réussie où personne n'est mis de coté (Aquaman mais il a eu un film solo) et vraiment fidèle aux matériaux d'origines. L'arc narratif de Cyborg et de Superman sont géniaux. Je préfère la Wonder Woman ici, accompagnée de son thème à chacune de ses apparitions épiques, que dans ses films solos. Les superhéros sont iconisés à chaque plan, l'ambiance est sombre au possible et même si Darkseid n'a pas les motivations les plus originales, Steppenwolf est un bon méchant. Et surtout il est violent, sans pitié et sacrément badass ! Cette version est à l'opposé d'une marvelisation, donnant à l'univers DC une identité propre qui le distingue clairement du MCU.
Mais problème commun à beaucoup de films de superhéros: l'absence de population dans les scènes de combats, notamment l'affrontement final. Les villes sont généralement vides, ce qui efface l'enjeu des combats donc leurs tensions et donne l'impression d'une arène d'affrontement entre créatures plus ou moins humaines.
Bref des petits points qui font de Zack Snyder's Justice League est très bon film sans être un chef d'oeuvre. Il est en tout cas ce que l'on souhaite voir de la part du DCEU.

La version sortie en salle était un monstre hybride où deux visions s’affrontaient. En reprenant la main sur le projet, Zach Snyder lui rend sa cohérence et son unité. En en doublant la durée, il permet à chaque personnage d’exister. Chacun a son importance et ses moments de bravoure. Quitte à trop en faire, Snyder multiplie les ralentis et les plans iconiques et imprime son style à chaque séquence.