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    My Kid
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    mem94mem
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    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    La qualité du film tient surtout à la qualité de l'interprétation. Noam Imber est stupéfiant. Le scénario est inspiré d'une expérience personnelle, donc particulièrement crédible. C'est un film sur l'amour et l'émancipation. Un des meilleurs israéliens de l'année, sans aucun doute.
    traversay1
    traversay1

    3 140 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Dana Idisis, la scénariste de Here we are, est catégorique : "Ce n'est pas un film sur l'autisme, pas plus qu'un film sur le père d'un enfant autiste. Il s'agit d'une relation père/fils et, plus globalement, de la difficulté qu'ont les parents de se séparer de leur progéniture, une fois celle-ci devenue adulte." Il n'empêche que Here we are doit se confronter aux écueils habituels des récits marqués par une situation de handicap, à commencer par celui du regard compatissant. En général, c'est l'humour qui réussit à désamorcer les tendances mélodramatiques et c'est le cas dans le long-métrage de Nir Bergman, ainsi qu'une certaine forme de poésie dans ce qui est presque constamment un face à face entre un père aimant (mais exclusif) et un fils aimé (mais surprotégé). Cette relation fusionnelle est montrée au moment précis où la question de la séparation est posée, même si elle n'est a priori voulue par aucun des deux protagonistes. L'une des bonnes idées du film est de se transformer en road-movie à travers Israël, de Tel Aviv à Eilat, en passant par Beer-Sheva. Ce n'est pas vraiment un voyage initiatique mais plutôt un bilan et une remise en question avant de passer, nolens volens, à quelque chose d'autre, d'inédit et de dangereux mais sans nul doute nécessaire. Les deux interprètes de Here we are sont d'un naturel incroyable et lui confèrent une vérité jamais prise en défaut.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Joli film sur la relation entre un père et son enfant autiste au moment où ce dernier doit intégrer un centre spécialisé. Un grand bouleversement tant pour le père que pour le fils. Touchant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Aaron a sacrifié sa vie à Uri, son fils autiste. il lui a sacrifié sa carrière de dessinateur. Il lui a sacrifié son couple qui a éclaté. Il a organisé son quotidien autour de routines mille fois répétées et rassurantes. Mais Uri a vingt ans à présent et sa mère exige qu’il soit placé dans une institution spécialisée. Uri, que toute nouveauté effraie, n’y est pas prêt et Aaron, après avoir vainement tenté de le convaincre, n’a d’autre solution que de prendre la tangente avec lui.

    Je suis allé à reculons voir "My Kid", sorti depuis la fin décembre et presque disparu des écrans après quelques semaines d’exploitation. Je craignais d’y voir une démonstration dégoulinante d’amour paternel pour un enfant autiste, enchaînant les crises, testant les limites de l’incommensurable patience de son père, sous les yeux de tiers consternés, effrayés ou attendris.

    Je me trompais à moitié. "My Kid" ne nous trompe pas sur la marchandise et vante les trésors d’amour infini qu’il faut posséder pour élever un enfant autiste. Mais il ne verse pas pour autant dans le sentimentalisme qu’on avait redouté. Certaines situations malaisantes sont ébauchées (Uri se roule par terre sur le quai d’une gare, Uri se perd dans une fête foraine, Uri a une érection à la piscine devant une bande de jolies filles) ; mais la pudeur du réalisateur le retient de les exploiter jusqu’à la corde.

    Je n’ai pas d’enfants autistes autour de moi. Je n’ai pas eu la lourde responsabilité d’avoir à en élever. Je ne sais d’ailleurs pas si j’en aurais été capable. Je n’ose pas recommander aux amis qui en ont de voir ce film – de peur qu’ils voient à tort ou à raison dans cette recommendation une assignation identitaire. Mais je serais curieux de connaître leurs réactions.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    “My Kid” est un film israélien labellisé par le Festival de Cannes 2020. “My Kid” fait référence au film préféré de Uri, un autiste qui adore Charlie Chaplin. Son père est graphiste et a tout quitté pour s’occuper de son fils devenu adulte. Son ex femme, souhaite placer son fils dans une institution, mais le père se refuse à se séparer de son fils qu’il aime plus que tout. Nous assistons à l’entrée dans la vie adulte de Uri qui complique encore plus son rapport à la société. Le long-métrage nous présente des faits sans jamais les juger où les mettre en scène de façon à manipuler notre empathie. Cette sincérité en fait un film plein de tendresse et de bienveillance.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 729 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Superbe film israélien sur la relation d'un père divorcé et de son fils autiste. Ce premier a noué une complicité de tous les instants avec Uri, à tel point que lorsque la mère veut placer ce dernier dans un établissement spécialisé, les deux hommes vont "tailler la route". Oeuvre d'une grande délicatesse parsemée de moments de joie mais aussi de scènes très dures spoiler: (je repense à la crise de nerfs sur le quai de la gare)
    . Lorsque j'apprends que le jeune Uri n'est pas campé par un ado autiste, je ne suis que plus stupéfait par la performance de Noam Imber, habité par le rôle. Une relation père/fils assez poignante sur un sujet délicat.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Aaron a consacré sa vie à élever son fils autiste Uri. Ensemble, ils vivent dans une routine coupée du monde réel. Mais Uri est à présent un jeune adulte, avec de nouveaux désirs et de nouveaux besoins. Alors qu’ils sont en route vers l’institut spécialisé qui doit accueillir Uri, Aaron décide de s’enfuir avec lui, convaincu que son fils n’est pas prêt pour cette séparation.


    C’est une réalisation de l’Israélien Nir Bergman. Le scénario a été écrit par Dana Idisis. My Kid a reçu le Label "Les nouveaux venus" au Festival de Cannes 2020.

    J’aime le cinéma Israélien qui peut délivrer de beau drame à l’image de ce très bon film.

    On va donc être avec ce père ne voulant pas se séparer de son fils. Ce dernier est autiste et cela fait qu’il a une relation particulière avec lui. On va voir que leur lien est vraiment spécial. Pour le maintenir, cela va se transformer en une sorte de road-movie.

    Cette aventure pour rester ensemble est donc des plus émouvantes. Tout va démarrer dans le stress lorsque le père prend cette décision précipitée. On sent la tension naissante lorsqu'il pense voir son fils partir. Ensuite, ça va être des purs moments d’échange entre eux. Ils vont sortir de leur quotidien et vivre des choses inédites. Que ce soit l'effet découvert d'Uri, ou la tendresse d'Aaron envers lui, tout est touchant. C’est prenant de voir jusqu’où ça peut les amener.

    Les personnages ne vont pas être très travaillés. Le but n’est pas forcément de connaitre des choses sur eux. L’important est de savoir ce qu’ils ressentent. Tout est axé sur le sentimental. J’apprécie car c’est bien fait, et donc la “non-exploration” n’est absolument pas gênante. De plus, les acteurs sont vraiment extraordinaires. Noam Imber est bluffant dans son interprétation d’un autiste. Quant à Shai Avivi, il m’a tout aussi impressionné.

    Il est vrai que par moments, j’aurais aimé en savoir plus sur sa psychologie en général. En effet, c’est toujours un petit plus pour contextualiser les décisions. Là on va se limiter à l’amour. Il y a un dilemme énorme en face de lui, d’un côté l’institut est pour le bien-être de son enfant, et de l’autre il ne peut pas se séparer de lui. En même temps, il pense que personne ne peut s’occuper de lui aussi bien. C’est un véritable déchirement qu’il doit subir. La fin permet de voir que le plus important c’est que l’être aimé soit heureux.
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