Le fait que Boston fasse partie des villes mettant en place un système de « Maire fort » mais aussi le « Home Rule » (auto-gouvernance) permet à ce dernier de disposer d'une véritable autonomie, de bénéficier de prérogatives plus importantes et d’un droit de veto. La municipalité est libre d’adopter des lois pour se gouverner comme elle le souhaite, dans le respect de la constitution fédérale et de celle de l’État.
En effet, le système Maire-conseil est le plus répandu dans les grandes villes états-uniennes, comme à Boston, octroyant au Maire le pouvoir exécutif et au conseil le législatif, tous deux élus séparément. Ce Conseil législatif approuve le budget de la ville, et peut aussi modifier ou rejeter des propositions législatives.
Ce système Maire-conseil se divise en 2 types : Maires «forts» ou «faibles». Le terme n'est pas un jugement d'efficacité, mais distingue plutôt le degré de pouvoir politique et d'autorité administrative attribués au Maire dans la charte municipale.
- Soit le Maire est « fort » (comme à Boston) et dispose d’une autorité administrative quasitotale, d’un droit de veto et du pouvoir de nommer et de révoquer les chefs de département sans l'approbation du conseil législatif. Ce Maire-fort prépare aussi le budget de la ville, qui doit généralement être approuvé par le conseil législatif.
- Soit le Maire est « faible » et n’aura pas véritablement le pouvoir d’agir en dehors du conseil législatif.