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    Le Soleil de trop près
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Soleil de trop près" et de son tournage !

    Un film né d'une rencontre

    C'est en rencontrant Clément Roussier, sans savoir qu'il était comédien, que Brieuc Carnaille a eu envie de travailler avec lui et de reprendre le scénario qu'il était en train d'écrire. "Cette histoire d’une fratrie qui fait face à la schizophrénie m’était très intime et je craignais qu’elle le soit trop pour que je puisse en faire un premier film. Or, en envisageant Clément dans ce rôle, il m’a semblé que je pouvais trouver la justesse et la légèreté nécessaires pour la raconter." Le réalisateur a été séduit par la singularité, la musicalité et le regard de l'acteur : "Clément me fait aussi penser à Belmondo, il a un corps, quelque chose de très physique."

    La schizophrénie

    Le Soleil de trop près traite de la schizophrénie paranoïde, qui se déclenche le plus souvent lors d’un épisode traumatique. Dans le cas de Basile, il s'agit du décès de ses parents. Lors de l'écriture, Brieuc Carnaille s'est rendu compte que cette maladie est mal connue du grand public, "au point qu’il est mal compris qu’un malade soigné puisse se comporter normalement. C’est pourquoi j’ai ajouté les grammages de médicaments, qui apparaissent à l’écran, et des séquences entre Basile et son médecin pour rendre cette maladie plus concrète."

    Faire naître une tension entre le réel et la fiction

    Le réalisateur a décidé de montrer les hallucinations de Basile, qui, si elles sont fictives pour le spectateur, sont bien réelles pour le personnage. Il s'agissait de confronter les fantasmes que suscite la schizophrénie à la réalité : "Il y a toute une zone de flou qui l’entoure et qui la rend presque fictive dans l’esprit des gens. Sauf à considérer qu’un schizophrène puisse représenter un danger pour la société. À partir de ce moment, la maladie devient tangible, bien réelle pour tout le monde. Cela m’a intéressé de jouer avec cette zone de flou et avec le fait que Basile devient inquiétant dès lors que le nom de sa maladie est prononcé et que le grammage de ses médicaments est affiché à l’écran."

    Le titre

    C’est Clément Roussier qui a trouvé le titre du film, avant même de lire la première version du scénario, inspiré par ce que lui racontait Brieuc Carnaille. Ce dernier a été immédiatement séduit : "Je le trouve très beau, très évocateur, et juste quant à la trajectoire singulière de Basile."

    En Scope

    Le réalisateur revient sur son choix de tourner dans ce format : "Le Scope me permettait de travailler la fiction tout en restant dans le réel. Et surtout, Roubaix est une ville horizontale, qui évoque le western. Seules les cheminées viennent casser cette horizontalité." Avec le chef-opérateur George Lechaptois, il a défini une colorimétrie particulière : "Je souhaitais quelque chose d’électrique et de froid dans les séquences en extérieur, et des tonalités plus chaudes en intérieur ; ainsi qu’un contraste entre des jours réalistes et des nuits plus fantasmatiques."

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