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    Miss Marx
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Miss Marx" et de son tournage !

    Bien plus qu’une « fille de... »

    Fille de Karl Marx et Jenny von Westphalen, Eleanor Marx naît en 1855 à Londres. Surnommée « Tussy », elle développe dès son enfance un goût pour la politique, la littérature et les langues. Brillante théoricienne politique, fervente féministe, à la tête de syndicats, c’est l’une des premières à lier la lutte pour les droits des travailleurs et le combat pour l’égalité des sexes. À la mort de son père, elle s’occupe de la publication de ses œuvres posthumes avec Friedrich Engels. Elle traduit aussi des œuvres littéraires et théâtrales et sera la première à adapter en anglais Madame Bovary de Gustave Flaubert, et les pièces d’Henrik Ibsen. Avec ses camarades, elle est également l’une des premières à mettre en avant certaines questions brûlantes : de l’assujettissement des femmes au sein de la famille, tant bourgeoise qu’ouvrière, à la cruauté du travail des enfants.

    Contradictions

    Forte dans ses convictions politiques, Eleanor Marx était beaucoup plus vulnérable dans l’intimité : sa relation tumultueuse avec Edward Aveling la pousse au suicide en 1898. Cette contradiction entre vie privée et vie publique démontre la complexité de la vie d’Eleanor Marx, qui trouve une résonance avec les luttes féministes contemporaines. « C’est l’occasion d’aborder des sujets si contemporains qu’ils peuvent encore être qualifiés de révolutionnaires aujourd’hui, près d’un siècle et demi plus tard. […] [Ses] contradictions […] sont pertinentes pour tenter de “saisir” de nombreux aspects de notre époque », explique la réalisatrice.

    Influence

    La principale référence de la réalisatrice a été L’Histoire d’Adèle H. de François Truffaut : « une histoire de visages, d’obsessions, de pensées, où la solitude et désolation des personnages transpirent tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. » Susanna Nicchiarelli souhaitait en effet faire un film autour de personnages et souhaitait garder une distance avec les scènes de masse.

    Reconstituer le XIXème siècle

    Avec son équipe, la réalisatrice a décidé d’utiliser principalement comme référence les peintures impressionnistes de l’époque : « Ces peintures sont une ressource incroyablement riche pour se figurer la vie de tous les jours, pour les couleurs des costumes, des accessoires et des meubles, mais aussi pour les cheveux. Dans ces peintures, les cheveux des femmes sont portés beaucoup plus librement que sur les photos où ils sont toujours coiffés de manière rigide. »

    Une B.O. punk

    On peut entendre à plusieurs reprises Downtown Boys, un groupe de punk rock contemporain qui se définit lui-même comme marxiste. La réalisatrice revient sur ce choix : « Je pensais que ce groupe transgressif pouvait donner de la puissance aux images, les faisant ressortir d’une manière atemporelle, tout en ajoutant un détachement presque ironique lors d’événements plus dramatiques. » Le groupe a même repris le chant révolutionnaire L’Internationale.

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