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    Egō
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    52 critiques spectateurs

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    419 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Plus que l’utilisation de gimmicks horrifiques, ce qui est terrifiant dans ce premier long-métrage de Hanna Bergholm, c’est la violence qui se cache derrière les apparences. Du haut de ses 12 ans, Tinja doit vivre avec les exigences d’une vie parfaite mise en scène sur les réseaux sociaux. Exigences qui vont peser sur elle jusqu’à l’apparition d’un double maléfique. "Egō" est aussi fort dans son propos qu’efficace dans sa forme.
    Hotinhere
    Hotinhere

    433 abonnés 4 768 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Qui vole un œuf… Un conte horrifique étrange et glaçant, à l’ambiance visuelle séduisante, terni par un scénario nettement moins convaincant, en dépit de l'interprétation excellente de la jeune héroïne. 2,25
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Film horrifique venu des pays nordiques réalisé par Hanna Bergholm, dont c'est le premier long-métrage, Egō est une belle petite découverte malgré quelques faiblesses. L'histoire nous fait suivre Tinja, une jeune fille couvée, voir carrément oppressée par sa mère obnubilée par l'image de famille parfaite qu'elle renvoie à travers son blog, qui va découvrir un œuf duquel va éclore une étrange créature. Ce scénario est agréable à suivre, d'autant plus que sa durée est assez courte vu que l’œuvre dure moins d'une heure et demie. Cela permet de ne pas perdre de temps et de rentrer rapidement dans le vif du sujet. Un sujet malheureusement pas très bien exploité concernant la critique du paraître. Cependant, l'intrigue principale est prenante car on ne sait pas vers quoi elle va évoluer. De plus, ce récit est dérangeant et s'éloigne des films d'horreur traditionnels en prenant le contre-pied des codes du genre et en ne tombant pas dans la surenchère de gore même s'il en comporte. Du côté des personnages on retiendra surtout le rôle interprété par Siiri Solalinna dont le visage juvénile capte toute l'attention. La mère incarnée par Sophia Heikkilä tient également une place importante, les autres membres de la famille ayant plus de mal à s'en faire une. Le film se concentre avant tout sur la relation mère-fille et celle entre l'adolescente et son nouveau compagnon à plumes. L'ensemble est réalisé de façon assez hasardeuse mais se rattrape sur son visuel entre une photographie lumineuse et colorée qui tranche avec le propos et des effets-spéciaux dans l'ensemble convaincants. Une esthétique qui offre quelques jolis plans marquants. L'atmosphère singulière est elle assurée par une b.o. assez discrète, supplantée par l'ambiance sonore particulièrement travaillée. Reste une fin très sèche, sans réelle résolution ni explications, nous laissant un peu sur notre faim. Au final, malgré ses défauts, Egō est un film méritant d'être regardé car il se démarque des autres productions du genre en possédant sa propre identité.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Lauréat du Grand Prix du festival de Gerardmer 2022, Ego a de quoi faire plaisir aux amateurs du genre horrifique, malgré son histoire très simple et aux lointains airs de déjà-vu. Ego compte d'abord sur sa bestiole, et de ce côté-ci, c'est carton-plein. Faite à l'ancienne (comprenez "à la main", et non pas par les soins d'un ordinateur), évolutive (vous aurez plusieurs occasions d'être écœuré différemment), avec un premier design qui est notre préféré (on l'a trouvé dérangeant à souhait, avec spoiler: ses grands yeux qui vous sondent, ses grands doigts crochus aux phalanges proéminentes, son bec émaillé de dents arrachées, ses plumes maladives...
    tout ce qu'on aime), et surtout avec quelques scènes d'épouvante bien construites. On repense à cette scène où spoiler: la fillette dort dans son lit, et où l'on voit dans le reflet du miroir la créature ramper à ses pieds en gémissant,
    un petit moment malsain juste ce qu'il faut. Bien évidemment, l'intrigue de l'enfant qui s'entiche d'une créature qui détruit tout autour d'elle mais qui la défend, on l'a vu un milliard de fois, de même qu'on a compris le twist final dès qu'on a vu l'aspect humanoïde de cet oisillon (mais cela n'enlève rien à l'intelligence de ce twist, c'est aussi la fin que l'on voulait voir). Mais là où Ego nous a surpris agréablement, c'est avec le personnage de la mère, atroce, qui force son enfant à persévérer dans la gymnastique acrobatique malgré son peu de talent (elle rate ses réceptions), qui la met en scène sur les réseaux sociaux, qui n'a aucune attention pour elle. On ne savait pas comment l'intrigue allait traiter son personnage lors du final, et l'on peut dire que l'on a été surpris : spoiler: quand elle assiste impuissante à la vampirisation de sa fille par la créature qui finit de se transformer en sosie parfait de cette dernière, on voit la mère lever les yeux vers ce nouveau sosie qui l'appelle "Maman"...et (pour notre part, en tout cas) on lit dans son regard "Et toi, tu sais les finir, les réceptions ?". Une pensée horrible nous a effleurée : le vrai monstre, c'est cette mère. Peut-être est-on parti en sur-interprétation d'après ce regard (il nous en faut peu), mais c'est cette fin qui nous plaît décidément le plus, avec ce petit doigt d'honneur à la pauvre gamine totalement gratuit, inattendu, et terriblement cynique.
    Si l'intrigue d'Ego n'a rien de novateur dans le fond, qu'il tombe parfois dans le piège de la scène à sursaut un peu bébête (la facilité actuelle), il est loin de laisser tomber son spectateur, en proposant une créature faite main très bien finie, dont la première version nous a fasciné autant que dégoûté, en n'étant pas avare en scènes malsaines (sans excès, juste ce qu'il faut), et en concluant son film de façon solide : avec un twist prévisible mais efficace, et surtout un doigt d'honneur ultra-cynique auquel on veut absolument croire.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    226 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Oh oui... j'ai hésité longtemps à regarder ce film car je pensais qu'il allait être bizarre mais en fait pas du tout mais pire que tout il est géant ! Flippant, tordu, bien construit et franchement j'ai passé un super moment devant 'Ego' ! La naissance de la créature, sa relation étrange avec l'enfant, sa façon de mimer ce qu'elle fait jusqu'à lui ressembler... tout faire froid dans le dos et on retient son souffle jusqu'à la fin... qui est à la hauteur au passage ! Le twist final est parfait et on finit sur une bien belle note ! Bravo à Tinja & Alli qui m'ont comblé de bonheur !
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    111 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2022
    Le film distille plutôt bien une atmosphère étrange et tendue à la fois dans une famille pervertie par la recherche de la perfection.
    Damien
    Damien

    147 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Une enfant trouve un oeuf dans les bois, elle le couve, un jour il éclot... Egō raconte l'histoire d'une jeune gymnaste (Siiri Solaninna) qui va développer un dédoublement de personnalité pour faire face à une mère toxique (Sophia Heikkilä), un beau film fantastique nordique avec un scénario retors et une photo superbe.
    Dx M.
    Dx M.

    54 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Conte horrifique très intéressant... L histoire est vraiment originale... L ambiance est décalée et on surjoue énormément la hypernormalité de cette famille modèle Finlandaise... La créature est intéressante car elle représente la part d alter ego de notre héroïne qui a sur le dos le poid et le surmoi de sa mère perfectionniste... Le film traite également du passage à l adolescence et de la recherche de qui nous sommes... La fin est bien réussie dans le sens où la normalité forcée perd contre l anormalité naturelle... Bref une bonne petite surprise...
    Biertan64
    Biertan64

    43 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Un film "d'horreur" finlandais basé sur l'esthétisme et le métaphorique, plus dans l'élégance horrifique que dans le scare-jump traditionnel.
    La spoiler: métamorphose progressive de la créature
    , pour le côté sombre d'une ado mal dans sa peau, permet de représenter concrètement des notions abstraites comme la colère ou la pression psychologique, quand elle est opposée à la vie instagramable pleine de lumière et de dents blanches d'une famille parfaite (sur les réseaux sociaux).
    Il est difficile de faire un film-métaphorique et Ego y parvient de façon simple et accessible, ce qui lui permet de se distinguer des autres films du genre (sans pour autant être une claque scénaristique ou visuelle).
    marilyne_fgeek
    marilyne_fgeek

    26 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Egō est un film d'horreur très original ! Tinja, une jeune fille de 12 ans découvre un œuf, le couve et en sort une créature cauchemardesque. Certes très vite on comprend comment les choses vont tourner et bien entendu l'intrigue. Mais pourtant on a envie de voir la suite. Car le film est beau, subtil, intelligent, métaphorique. L'horreur n'est pas dans le jumpscare, le glauque ni le malveillant. Même si une ou deux scènes sont un peu gênantes. L'horreur est tout autre. Il y a d'abord la bête qui est franchement vilaine, et la famille. Entre les murs pastels et les roses qui fleurissent le jardin elle n'a rien de l'image parfaite que la mère étale sur le net. Cette dernière est une PN, le père un lâche... Et les deux gosses juste abîmés par la toxicité qui règne dans le foyer.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2022
    5/5, pour moi c'est un chef-d'oeuvre. C'est un film d'horreur très intelligent, touchant et bien réalisé.
    Un film qui a de la gueule, sa personnalité! Il a réussi à m'émouvoir, me dégoûter et m'effrayer mais aussi me prendre aux tripes! J'ai même été jusqu'a ressentir un sentiment de toute puissance lors de la dernière scène, l'immersion est réussie.
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Un très bon film d'horreur finlandais bien étrange avec un horrible oiseau . Une très bonne ambiance bien glauque, malsaine et horrifique.
    Scofield
    Scofield

    9 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Excellent film d'horreur finlandais avec une grande originalité. Sans beaucoup d'effusions de sang, il est tout à fait possible de faire un bon film. Le scénario est inventif, même si le même genre a déjà été proposé, mais ce long métrage mérite le détour. Les effets spéciaux sont irréprochables.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Parfois on a vraiment du mal à comprendre les réactions et les choix d’un jury qui délivre le palmarès d’un festival. C’est récurrent, peu importe la manifestaton, et il est vrai que c’est la compilation d’avis ou la synthèse (voire le compromis) de minimum une demi-douzaine de personnes. Et souvent, dans ce type de cas, on regarde les autres films en compétition et on se demande si les membres de tel ou tel jury ont vraiment les yeux en face des trous ou s’ils ne sont pas artistiquement corrompus tant l’expression de leur vote est incompréhensible. C’est le cas cette année du festival du film fantastique de Gérardmer qui a pourtant par le passé fait découvrir des films immenses et célèbres devenus des classiques. De « Cube » à « It follows » ou de « L’Orphelinat » à « Scream » en passant par « Bienvenue à Gattaca », on ne les compte plus. Mais il y eu aussi des œuvres moins connues mais tout aussi réussies comme « Morse », « Isolation » et « Ghostland ». Et on ne cite que les récipiendaires du Grand Prix, comme cette année a pu le recevoir le film finlandais « Ego ». Et s’il est plutôt original vu de loin, il flirte tellement souvent avec le ridicule qu’on demeure circonspect. Il n’a rien d’extraordinaire et surtout il dame le pion à des compétiteurs de la trempe de l’excellent film norvégien et gagnant évident et présumé « The Innocents », de l’extrême mais immense taïwanais « The Sadness » ou même devant les sympathiques film espagnol « Abuela » et britannique « The Cursed ». À n’y rien comprendre. Et on ne trouve pas « Ego » bête et partiellement raté à cause de son histoire proche de la fable ou de sa créature improbable car l’excellent film islandais « Lamb » et son bébé agneau nous avait subjugué dans un genre similaire. Non, juste qu’ici plein de choses sonnent faux, que la créature est vraiment ratée et qu’on ne sait pas vraiment où veut en venir la cinéaste.

    On a donc une petite fille dans une famille d’apparence parfaite dont la mère aime à filmer la vie idyllique et la poster sur les réseaux. Elle exerce un perfectionnisme malsain sur sa gymnaste de fille qui va trouver un œuf dans la forêt. Elle va le couver laissant éclore une créature mi-oiseau mi-humaine devenant de plus en plus dangereuse. Ok. Pourquoi pas. Sauf que finalement on ne comprend pas trop le bienfondé de ladite créature que ce soit au niveau horrifique comme métaphorique. Ce double maléfique semble incarner la frustration de la petite et ses peurs mais comme tout le monde voit la chose, elle semble réelle et n’est pas dans sa tête. On sent une critique maladroite et peu fine de la course à la performance dans le sport ici, du transfert qu’un adulte peut faire sur son enfant ou encore du vernis des apparences. Mais si ce n’est cela, une direction artistique originale (la maison de cette famille rose bonbon est proprette et se place comme un drôle de décorum pour un film d’horreur) et quelques scènes bien dégueulasses mais gratuites (outre la créature et son côté gluant, on a par exemple la jeune fille qui se fait vomir pour que ladite créature puisse manger ses rejets gastriques...), on est franchement dubitatif devant ce film d’horreur mutant. Il vire d’ailleurs au body horror à la Cronenberg mais ne fait jamais peur et ne provoque aucune émotion quelconque. Et son déroulé finalement très programmatique et ses acteurs qui ne jouent pas très justes finissent d’achever notre incompréhension devant le prix glané par ce film prétentieux et dispensable.

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    jthuil
    jthuil

    10 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2023
    Une bestiole protéiforme et maléfique va faire voler en éclat le quotidien d'une famille dissimulée sous des apparats parfaits. Pas ouf comme scénario, d'autant plus quand les ficelles utilisées sont celles qu'on a déjà vues mille et une fois. Histoire de rattraper le coup, la bestiole est censée symboliser le retour de cette horreur qu'on refoule tous en nous, particulièrement celle de la jeune héroïne du film, par ailleurs peu convaincante. Mais la réalisation digne d'un mauvais téléfilm, vient saboter cette tentative assez grossière de symbolisation. À éviter...
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