Derniers Avis : Battle Royale - Page 16

Excellent film. Concept très original, pour son époque, et encore un peu aujourd'hui, une réalisation bien portée et bien faite, le seul bémol selon moi, c'est la fin, car spoiler: on s'y attendait un peu.
Le réalisme n'est pas toujours au rendez-vous, mais ce n'était pas l'effet recherché, surtout avec un scénario de la sorte.

L'histoire de l'éducation des chiards japonais... méthode expéditive.

10 ans que j'ai le dvd chez moi et enfin les circonstances se prêtent au visionnage. Avec la peur d'être très déçu. Heureusement, le cynisme total, l'humour noir et l'inventivité générale font mouche... je veux dire pour un certain public dont je fais évidemment partie.

Kitano n'est pas très présent mais il cimente le tout de manière admirable.

Le jeu de massacre est savoureux, bien joué (enfin, un peu à la manga) et les facettes de la lâcheté humaine répondent toutes présentes.

Si l'on a certes vu ce genre dans d'autres films, la tranche d'âge des protagonistes est le sel mis sur la plaie, beaucoup de sensations fortes !

Battle Royale est un film qui ne mérite même pas qu'on s'y attarde dessus ; il incite à la haine. Encore si la violence était justifiée j'aurais compris, mais là tout n'est que violence pour la violence. Qui a eu l'idée du scénario ? Il est franchement pathétique ; donc le seul moyen que l’État japonais a trouvé pour éduquer ces ados c'est de les faire s’entretuer un par un jusqu'au dernier, c'est pas débile sérieux ?
Un film vraiment mal réalisé, une sorte de jeu vidéo réel où chacun s'amuse à se tirer dessus. Le sang est mal fait, les acteurs n'ont aucun charisme. On ne s'attache à aucun de ces personnages si bien que leur sort venus on éprouve aucune compassion ; limite je me suis dit : super un de moins, au suivant qu'on en finisse. Lorsqu'ils se font tirés/poignardés dessus certains se relèvent ou parlent juste après l'air de rien (ce n'est pas crédible un instant). Et que penser de cette fin minable ?

Film simpliste et pourtant efficace, ‘Battle Royale’ reprend les thèmes clé et l’ambiance oppressante que l’on peut trouver dans des œuvres comme ‘Orange mécanique’ à savoir l’ultra-violence principalement et le manque de respect envers les aînés. Il faut tout d’abord savoir que ce film est tiré d’un roman qui lui-même a inspiré un manga. L’ensemble est très peu crédible car la mise à mort d’étudiants assez jeunes dans le seul but de punir la jeunesse pour les crimes qu’ils commettent est une idée terriblement stupide même si ceux-ci sont plongés dans une ambiance soi-disant anticipatrice. De là à le classer comme un film d’anticipation, c’est une erreur car le fait de prendre un contexte économique (15% de chômage) et moral (grêves d’étudiants en classe) n’a rien de prévisible. Le but de Fukasaku est essentiellement de donner une adaptation plutôt fidèle du roman et d’amener une guerre sanglante entre étudiants qui doivent montrer l’exemple pour aborder et faire réfléchir le spectateur sur la perte de valeurs de la société japonaise. Ce grand jeu est un prétexte pour délivrer ce message et le rendre encore plus perturbant et provocateur mais attention, ce choix n’est pas à confondre avec de la simple télé-réalité de bas étage puisque la caméra invite le spectateur au plus près de l’action et le met même dans les conditions qui sont celles des participants, rien à voir avoir un voyeurisme primaire ! Evidemment, toute cette mascarade et ces effusions de sang peuvent faire sourire tant les solutions apportées au problème sont extrêmes mais l’important est la mise en situation des personnages et leur capacité respective à réagir face aux règles établies. Ainsi, la mise en scène assez recherchée est par exemple ponctuée de petites phrases sur fond noir. De plus, tous sont crédibles dans leur interprétation et on retrouve le traditionnel attachement à un trio particulier qui permet l’identification classique du spectateur ; trio composé de Shûya Nanahara (Tatsuya Fujiwara), Aki Maeda (Noriko Nakagawa) et Taro Yamamoto (le très charismatique et précédent gagnant du jeu : Shôgo Kawada). Bref, un film japonais qui se démarque réellement dans la lignée des films qualifiés d’ultra-violents ainsi que le dernier projet de Kinji Fukasaku.

Véritable best-seller au pays du Soleil Levant, le roman tonitruant Battle Royale de Kōshun Takami n'a pas tardé à se propager sur le reste du globe, semant derrière lui un manga, ainsi qu'une adaptation cinématographique. Il faut dire que l'idée de base, à savoir une classe d'adolescents contraints de s'entretuer, est assez aguicheuse. Le cinéaste Kinji Fukasaku était tout indiqué pour diriger le projet, compte tenu de sa filmographie riche en long-métrages violents, avec comme thème de prédilection l'altération de l'éthique et des moeurs de la société japonaise. Un certain penchant que le réalisateur va ici pouvoir exploiter à sa guise, jetant violemment ses jeunes protagonistes dans un récit dystopique effrayant et dangereux, dont peu d'entre eux sortiront vivants. Commence alors une chasse à l'homme effrénée, où le refus de tuer de certains, rencontrent la soif de victoire et de survie des autres. Le plaisir est là, coupable certes, mais bien là, maintenu tout au long du long-métrage par une tension plutôt bien maîtrisée, une ambiance sombre et angoissante et un humour noir grinçant. Il jaillit des scènes de confrontation une violence sauvage, malsaine, d'une animosité effrayante. Et c'est de là que toute l'horreur de Battle Royale prend son sens, dans la déshumanisation, la perte de toute raison et de rationalisme de l'être humain, ici de retour à l'état sauvage. Oscillant entre survival, film d'anticipation, gore et romance, le long-métrage se trouve être plutôt riche, multipliant les sous-intrigues, malgré leur intérêt parfois discutable. Outre la création de la bombe (qui ne sert en rien le scénario), les nombreuses amourettes entre les adolescents auraient tendance à lasser, malgré les enjeux supplémentaires qu'elles insufflent au récit. En plus de ça, le nombre important d'adolescents, leurs noms impossible à mémoriser et leurs ressemblances physiques freinent par moment la bonne compréhension du récit. Dommage néanmoins que Kinji Fukasaku se concentre en particulier sur des protagonistes principaux (choix conventionnel s'il en est mais sauvé par la sympatie du duo Aki Maeda et Tatsuya Fujiwara), délaissant ainsi ses autres protagonistes, sans nous laisser entrevoir leurs histoires et leurs motivations. Les effusions de sang auraient ainsi tendance à prendre le pas sur l'approfondissement du scénario, le message politique du réalisateur étant du coup un peu éclipsé. Car si on ne peut y voir qu'une simple et joyeuse tuerie, Battle Royale va plus loin et fait écho au déchirement inter-générationnel dans la société japonaise actuelle, dû à l'éclatement de la cellule familiale nippone. Les relations entre adolescents et adultes dans le film apparaissent toutes comme complexes ou conflictuelles, que ce soit avec le professeur, ou encore un père. Une scission soulignée même dans la BO du long-métrage, qui opposent des morceaux classiques (Schubert, Bach, Strauss...) qui représentent l'emprise des adultes sur les adolescents, à une musique moderne pop sur la fin du long-métrage, lorsque vient enfin la liberté. Original et bien pensé, à l'image d'une mise en scène effrontée, bourrée d'exagérations et d'incohérences volontaires, avec notamment des personnages criblés de plombs qui continuent de se promener, un gros méchant super vilain et flippant, des geysers de faux-sang à n'en plus finir (il ne serait pas étonnant que Tarantino s'en soit d'ailleurs inspiré pour son Kill Bill), sans parler des acteurs qui surjouent, une manie courante chez les japonais. Vous l'aurez compris, un peu de second degré est souhaitable donc pour apprécier, ou au pire faire abstraction de ces détails. En conclusion, si Battle Royale n'est pas vierge de tout défauts, avec un final qui nous laisse méchamment sur notre faim notamment, il mérite néanmoins son statut de film culte pour l'aventure mortelle et trépidante qu'il propose, ainsi que pour sa portée psychologique et politique.

Le scénario est très malsain et original, il subsiste des incompréhensions, des scènes un peu absurdes mais c'est un bon film dans l'ensemble.

A voir parfois au second degré, parfois au premier, ce film est une pépite d’humour noir, malgré des scènes gores, violentes et dures, on ne peut parfois s’empêcher de rire devant l’énormité de la situation, tel un Tarantino mais en plus sérieux.
La réalisation est plutôt bonne, avec des bons effets gores fait-maison, une bande son classique d’enfer collant parfaitement à la double ambiance horreur/comédie.
Les acteurs sont dans l’ensemble moyen, le seul se démarquant étant le prof : Takeshi Kitano , les enfants en font trop à mon goût et sont parfois insupportables.

Le scénar est le gros point fort du film, tout du moins le contexte de départ, l’idée est novatrice (au cinéma en tout cas) et fait rêver les fans de dystopie. A mi-chemin entre une vision futuriste anticipatrice et une parodie, le film peine à rester parfaitement juste et aurait à mon goût gagner à être un peu plus sérieux et à s’assumer un peu plus par moment : un peu de politique et - de scènes de « combat » inutiles. Certaines scènes relèvent du génie comme la présentation télévisée, d’autres laissent pantois par leur banalité/médiocrité comme la fin et d’autres n’ont juste aucun sens voire n’apportent rien comme le piratage et la bombe.
Battle Royale reste dans l’ensemble un bon film japonais marquant par son ambiance et son scénario novateur. 3,5/5

"Battle Royale" est typiquement le genre de film que j'aime beaucoup, mais auquel je ne trouve pas assez de qualités graphiques ( ou logiques ) pour lui assener une meilleure note. Et contrairement à ce que beaucoup disent ( et à ce que j'ai un jour dit ), ce n'est pas meilleur qu'" Huner Games". Parce qu'il faut l'avouer, "Hunger Games", aussi original fusse-t-il ( originalité venant du manga éponyme ), n'est pas exempt de tous défauts. Aujourd'hui mes amis, c'est donc "Battle Royale". Dès la première scène, la couleur est annoncée : le film sera sombre, violent, noir, particulier. L'approche de cette société dystopique est grandement pessimiste; il n'y a plus d'espoir possible en l'avenir; il n'est, de tout façon plus qu'un vaste monde détruit - pas dans le monde physique, non, dans le monde formel. Les adultes et les jeunes ne se comprennent plus, ne peuvent plus vivre ensemble. Et c'est une réflexion fortement intéressante sur notre société, ainsi que sur sa future, ou présente, évolution. L'on passe donc d'une société faîtes pour les jeunes, la notre, à une autre, la leur, qui désire les museler, les faire devenir adultes de la pire des manières, en tuant leurs amis adolescents. Et justement, il n'y a pas de meilleure réflexion possible, je pense, pour ce genre de scénario. C'est à la fois profond, réfléchi et d'actualité. Que demander de plus? On regrettera, cependant, un manichéisme trop important, qui s'animera principalement avec les deux participants les plus agés du film, les deux machines à tuer. L'un sera en blanc ( ou en une couleur équivalente, si mes souvenirs sont bons ) tandis que le dernier, le plus dangereux, le méchant du film, sera tout vêtu de noir, arborant un aspect "terminatoresque" des plus réjouissants, jusque dans une scène pompée de la fin du premier "Terminator". Mais je ne vous en dirai pas plus. Le tout étant qu'ils sont badass, et que oui, c'est classe comme symbolisme, mais le soucis, c'est que cela enlève enlève fortement de nuance au métage; il n'en apparaît que plus simple narrativement parlant, que plus primaire. Et c'est dommage, parce que je pense sincèrement qu'il aurait énormément gagné à se penser plus intelligent, plus sophistiqué. Un poil plus, ai-je envie de dire, parce qu'il faut quand même reconnaître que le résultat final est énormément réfléchi, et cinématographiquement novateur. L'on reconnaîtra tout de même au métrage une efficacité particulière : c'est violent, esthétiquement recherché dans sa sanguinarité, c'est bien mis en scène, stressant; bref, c'est saisissant. Le résultat est purement viscéral; "Battle Royale", c'est une expérience qu'il faut vivre, un film qu'il faut apprécier à sa juste valeur, à la fois graphique et intellectuelle.
Il faut lui reconnaître une autre particularité : commençeant vite et fort ( à la fin d'un "Battle Royale", c'est vite vous dire ), l'on n'a pas le temps d'imaginer la suite qu'elle arrive déja, et nous attérit en pleine tête, avec violence et fureur. Bon, on lui reconnaîtra tout de même un manque de finesse dans les dialogues, et certaines incohérences, ou fautes de goût ( je n'ai ni compris le dénouement de la scène avec le tableau, ni le plan final du film; là, faut vraiment que l'on m'explique, pour ce dernier ). Seulement, ses qualités sont tellement nombreuses et importantes que l'on passera outre ses quelques défauts pour, finalement, mieux se concentrer sur l'oeuvre, réellement passionnate. Ajoutons donc que les acteurs jouent très biens, même si certains tombent parfois dans un excès de surjeu, et que le travail de Kinji Fukasaku force le respect ( l'on est tout de même bien loin du gâchis de son fils; mais nous y reviendrons ). La bande-son est elle-même d'excellente facture, à la fois puissante et aboutie. Elle ajoute énormément au long-métrage, lui ajoutant un aspect à la fois épique et dramatique. "Battle Royale" fut donc une expérience particulière et marquante, le genre qui vous change à jamais, et la suite ratée n'y pourra rien : j'aime "Battle Royale", et ce même s'il est imparfait. A voir, un grand film.

« Battle Royale » réalisé par Kinji Fukasaku (par iamlexou)
Battle royale est le film basé sur un manga qui lui-même est basé d’un roman écrit par Kōshun Takami. Fort succès de cette œuvre et surtout du manga, les Japonais attendaient avec impatience une adaptation cinématographique de cette histoire. Connu pour sa série de film Combat sans code d’honneur, Kinji Fukasaku était le plus à même de réaliser cette adaptation. Il en a fait une œuvre devenue culte.
Dans un Japon futuriste, les adultes redoutent les adolescents Japonais. Ils deviennent de plus en plus violents et désobéissent devant ceux qu’ils devraient respecter. Pour changer la donne, le régime mis en place adopte une loi : La Loi Battle Royale. Cette loi désigne au sort une classe de troisième dans tout le pays, tous les élèves sont amenés sur une île où ils vont devoir s’entretuer jusqu’à ce qu’il en reste plus qu’un.
Chacun d’entre eux porte un collier qui peut exploser en cas de non respect des règles. Ils possèdent tous des armes différentes (du couvercle de marmite à la hache en passant par le pistolet). Pour pimenter le jeu (et ce qui est différent du roman/manga), ils placent deux dangereux adolescents qui sont prêt à tout pour survivre et dégeulasser cette île avec les cervelles des collégiens.
Je ne ferais pas de comparaisons entre le roman, le manga et le film, car les œuvres sont toutes différentes et je pense qu’il faudrait que tout le monde puisse les lire. Le film de Fukasaku est une œuvre à part entière qui choque autant qu’il fait réfléchir.
Avec la présence de Takeshi Kitano en professeur dérangé et dérangeant, le film s’ouvrait avec des rubans de soie. L’homme qui vous fige dans votre fauteuil et dont vous priez pour ne pas l’avoir comme professeur dans votre propre lycée. Il donne la note du film et vous glacera le sang à chaque apparition.
Si le film à un message qui est bien visible pour chacun des spectateurs, il n’arrive pas à nous prendre aux tripes émotionnellement parlant. On s’attarde trop sur les personnages principaux sans donner une histoire aux autres. Ce qui renvoie à des scènes de gore inutile qui aurait pu mieux être travaillé.
Le film de Kinji Fukasaku montre que certains élèves essayent de s’entraider, malgré le fait que d’autres veulent à tout prix être l’unique survivant. Ceci pose ces questions que tous les spectateurs se sont posés avant, pendant et après la séance : « Comment être certains que les personnes avec qui on s'allie ne vont pas nous trahir ? » et surtout « Comment peut-on tuer ses amis » ?
Battle Royale a une très belle photographie, une musique qui nous donne des frissons et qui donne à chaque scène le ton exacte. Saluons la performance de Kitano et du réalisateur qui décéda malheureusement pendant le tournage du second volet (qu’il ne faut pas voir).
S’il fallait préférer une œuvre, je choisirais bien évidemment le roman.

Le chef d'oeuvre asiatique de Kinji Fukasaku. Il aurait bien mérité des prix d'ailleurs pour ce film dorénavant culte, et qui surpasse les Running Man et autre Hunger Games, trop édulcorés. Ici, la guerre et la camaraderie sont les axes forts. Une réflexion mérite de se poser sur ces points forts.
Par ailleurs, ces jeunes acteurs qui deviendront célèbres par la suite (notamment Tatsuya Fujiwara avec Death Note et Kaiji) sont emmenés par un Takeshi Kitano mémorable. Leur entraînement aura été intense pour nous délivrer une excellente performance, faisant de Battle Royale, l'un des 5 films japonais à voir absolument !

Correct, j'ai juste du mal avec le cinéma japonnais (surtout pour différencier les acteurs) et ça m'a pas mal perturbé ! Sinon c'est assez agréable, mais pas aussi attrayant que le manga qui lui est sublime.

Ce film souvent comparé à ' Hunger games ' ( dans le cas présent, ça serait plutôt Hunger games comparé à Battle royal ) pour son concept, je me devais de le voir. C'est vrai que, dans l'idée, il peut faire penser à Hunger games... Cette histoire de jeu, il faut s'entre tuer, l'isolement … Mais pour le contenu du film, il est très largement différent à ' Hunger Games '. Déjà, il es plus long que ce dernier, pourtant, on dirait que le film fait trois heures de long, alors qu'il en fait seulement 1h50 . Tout ça parce que le film s’enchaîne mal, on s’ennuie souvent devant, à attendre que quelque chose se passe. Et, la fin est quand même assez prévisible. Les nombreux flash back racontant la vie et/ou la psychologie des personnages ne sert à rien, car, les personnages ayant ces fameux flash back se font trucider dans la minute qui suit, du coup, pas besoin de connaître leurs passé. L'histoire du mec super puissant qui se porte volontaire parce qu'il a envie de tuer des personnes en masse, ça pourrait être bien, inventif, mais là, le mec est pire que ' Terminator ' il est invincible, ou presque. En résumé, ce film est inventif, troublant, choquant même pour l'époque, mais arrivé à l'an 2012, il devient un film banal qui n'a rien de spécial, malheureusement..

Mis à part un scénario très original et une BO très bien choisie Battle royale est plutôt un navet. Le casting pourtant très nombreux ne cache aucune perle rare et tous les personnages sont mal interprétés, gros défaut du film qui va beaucoup nous ennuyer. Par contre du niveau des décors, certains sont très bien choisies et nous plonge dans les dernières heures de cette classe avec beaucoup de beauté tout comme la musique qui nous accompagne jusqu'à la fin avec des tonalités intéressantes pour le long-métrage. Niveau scénario, on ne peut qu'être admiratif devant le concept extrêmement original mis en place durant ce film mais à part ça le reste de l'histoire se trouve être très cliché et ne cache elle non plus aucune surprise quelles soient sanglantes ou humoristiques. Pour la réalisation, Kinki Fukasaku manie sa caméra piètrement et aucun plans ne sont filmés avec justesse, on se lasse donc très vite de voir ces jeunes s’entre-tuer devant une caméra en perpétuel sursaut. Des effets spéciaux eux aussi très mauvais viennent gâcher l'intérêt qu'on lui portait. Battle royale est donc un film ne réussissant pas à captiver son spectateur malgré un scénario recherché.

Pourtant pas fan du cinéma japonais, il faut bien avouer que ce film est quasi-culte ! Bon d'accord les effets spéciaux sont moisis mais c'est vite pardonné. Le concept est super intéressant, l'humour noir bien dosée est très rafraîchissant et avouez que c'est très jubilatoire de voir tous ces gamins se massacrer !

Idée originale, mais le film est destiné à ceux qui se contentent de voir les personnages s'entretuer, car il n'y a pas grand chose de plus. Piètrement interprétés, les personnages sont à la limite du burlesque, et cela n'améliore pas le film, choix artistique ou non.