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    Petite maman
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    rvrichou
    rvrichou

    87 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2021
    Tout d'abord félicitations pour avoir si bien filmé les deux jumelles et si bien rendu la magie de l'enfance. Elles sont parfaites et très attendrissantes. Que l'on redevienne une petite fille quand on perd sa maman, c'est certain mais n'aurait-il pas fallu faire d'autres choix? Dans ce film, le mystère côtoie la caricature, les ellipses rivalisent avec les symboles trop démonstratifs, les dialogues rompent un silence sans musique. L'intention est bonne, pas les moyens. Peut-être faut-il laisser la douleur et le cinéma aux adultes et l'innocence aux enfants? Ceux qui ont perdu leurs parents savent que leurs propres enfants comprennent leur chagrin et partagent leurs peines. C'est une intimité que la caméra peut sans doute filmer, que la musique peut exprimer. Les dialogues eux seront toujours impuissants à révéler l'indicible.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Céline Sciamma n’a pas pour habitude de prendre les enfants pour des nigauds, ni pour des créatures fragiles qui ne savent pas encaisser la réalité. Dans son dernier film « petite maman », comme pour « ma vie de courgette », le deuil est présent dès les premières minutes.
    Fidèle à son courage, elle s’attaque de nouveau à l’Everest sentimental par la face nord, avec beaucoup de cœur à l’ouvrage !
    N’y voyez pas là une volonté morbide, au contraire, une douceur poétique habite ce « petit métrage » de bout en bout.

    D’apparence dépouillés, sans effets spéciaux à la sauce Américaine quand il s’agit de plonger dans la partie fantastique, la mise en scène et les cadrages sont soignés comme des tableaux naturalistes.
    Une des premières scènes donne le ton : dans la chambre de l’EHPAD où la grand-mère vient de mourir, sa fille, assise sur le lit mortuaire, de dos, regarde par la fenêtre. La lumière extérieure est superbe, auréolée par l’heure orange, le poids du deuil se devine sur ses épaules. L’effet est renforcé par un blouson légèrement trop grand qui accentue le poids du deuil sans rien pouvoir lire sur son visage. Simplement magnifique…

    L’épure et la lumière sont omniprésents, les couleurs d’automnes flamboyantes sont éclatantes et magnifient la forêt ainsi que la maison qui sont des personnages à part entière.
    Par petites touches colorées, sur un rythme lent et doux, nous explorons les nombreux chemins de la forêt des relations entre parents et enfants. Les non-dits (sous des amas feuilles), la transmission de l’histoire familiale ainsi que les liens qui sont autant de chaînes (avec des boulets qui nous ralentissent) que des attaches qui unissent et portent vers le haut.

    Avec beaucoup de grâce et une apparente facilité, nous sommes captivés dans ces bulles temporelles dont on ne voudrait plus sortir. Après tout, nous sommes si bien dans nos cabanes d’enfants retrouvées.

    De mère en fille ou de fille en mère, les petites à âge égal, découvrent qu’elles n’ont « pas inventé (leur) tristesse ». Cette pyramide de sentiment est sublimée par l’œuvre de Dani Karavan et portée par la chanson « du futur » dont les paroles ont été écrites pas Céline elle-même.

    Fidèle à l’intensité de ses messages, Céline se surpasse et telle une panthère noire, nous surprend en faisant jaillir un film aussi inattendu que réjouissant, porté, à pas de velours, par un duo de jumelles ultra complices et justes, ainsi que des « grands » au jeu minimaliste au diapason.

    La fin est juste parfaite et l’on ressort, j’en suis persuadé, avec l’envie de mieux communiquer avec les enfants.
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Une belle mise en scène et un joli récit, merveilleux et minimaliste, qui donne une œuvre toute en finesse, délicate et intelligente.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    « Petite maman » : un cinéma à hauteur d’enfant

    Assurément Céline Sciamma sait filmer le monde de l’enfance. On le savait depuis « Tomboy », ce petit bijou cinématographique qui mine de rien remettait en question la notion d’identité sexuelle et provoquait du reste un tollé dans des milieux conservateurs.
    Cette fois, il n’y a pas lieu de s’alarmer : le nouveau film de Céline Sciamma propose une réflexion poétique et d’une grande intensité sur le deuil vu par une enfant. Ou plus exactement sur la perception du deuil d’une adulte par une enfant.
    Nelly, huit ans, vient de perdre sa grand-mère. On la voit dire au revoir à toutes les résidentes de la maison de santé où la vieille dame a terminé ses jours. Nulle trace de pleurs à cet instant, pas plus que dans le reste du film. En revanche, elle va profiter de son séjour dans une maison en forêt – celle qu’occupait la grand-mère décédée – pour interroger les lieux et chercher à comprendre l’immense douleur, pleine de dignité au demeurant, de sa maman. Et c’est alors qu’elle découvre une petite fille, Marion – même âge et même physique (le génie d’avoir pu trouver des sœurs jumelles aussi talentueuses l’une que l’autre) – qui deviendra pour Nelly une « petite maman », un substitut de la mère qui s’est absentée quelques jours, en proie à un chagrin que seule la solitude pourra apaiser.
    Voilà bien un modèle de récit fantastique dont le déroulement s’effectue toujours du point de vue de l’enfant. La petite est hantée par la disparition d’un être cher, mais plus encore par le désir de comprendre l’enfance de celle qui s’est mise en retrait du monde pour mieux cacher ses larmes. Rien de plus poétique que ce thème du double (la gémellité des jeunes actrices en en permettant le parfait fonctionnement) ainsi que cette manière de scruter une maison et des bois qui cachent un secret. De ce point de vue, la cabane qui naguère fut hâtivement bâtie à l’aide de branches et de rondins a valeur hautement symbolique et, redisons-le, poétique.
    Céline Sciamma a réussi un pari assez risqué : capter l’attention du spectateur selon un mode minimaliste. Certes le film ne dure même pas une heure et quart, mais quelle intensité dans les regards et quelle dignité dans l’évocation d’un drame qui eût pu se faire larmoyant. En outre, pour qui est amoureux des belles images et des cadrages de qualité, il y a de quoi se régaler. N’oublions surtout pas de mentionner le travail remarquable de Claire Mathon, la cheffe-opératrice, qui nous donne à voir des tableaux d’intérieur dignes de Vermeer pour la lumière qu’ils dégagent et la poésie qui les accompagne.
    Enfin, il faut revenir sur l’admirable prestation de ces deux petites filles, Joséphine et Gabrielle Sanz, qui interprètent des rôles hors du commun sous la direction d’une cinéaste dont le talent crève l’écran. Mais toujours sur le mode de la discrétion et de la réserve. On ne peut que penser à l’univers d’un Bresson ou d’un Rivette, ce qui n’est pas le moindre des compliments.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Avec sa maman, Marion, et son père, Nelly revient dans la maison de sa grand-mère qui vient de mourir. Il faut faire le tri dans ses affaires et vider les lieux. Mais Marion, bouleversée, part et laisse Nelly et son père seuls dans la maison. Quand Nelly arpente la forêt mitoyenne, elle rencontre une petite fille qui lui ressemble.

    Céline Sciamma filme depuis toujours l'enfance et l'adolescence féminine, âges des questionnements et de la construction. Ici, elle fait de son héroïne une petite fille à l'écoute des grandes personnes, une petite fille curieuse de l'enfance de ses parents, de ce qui les a construit. Cette curiosité et cette ouverture à l'autre placent d'emblée Nelly, et par identification le spectateur, dans les meilleures dispositions pour accueillir la rencontre extraordinaire qui l'attend au coeur et de l'autre côté de la forêt.

    La magie réside ici dans la capacité de Céline Sciamma à emporter le spectateur dans cette histoire fantastique sans que le fantastique soit au centre du film. L'important se situe dans la rencontre, les émotions qu'elle suscite, les réponses qu'elle apporte et la possibilité de renouveler un dernier au revoir qui laissait des regrets.

    Le récit au cordeau associé â une réalisation millimétrée et à une interprétation de Nina Meurisse, de Stéphane Varupenne, de Margot Abascal et des jeunes Joséphine et Gabrielle Sanz tout en retenue, permet d'aller droit à l'émotion et aux questionnements sur la transmission, l'absence, l'amitié, ce qui reste de l'enfance...

    Un grand film d'1h10 à voir au cinéma.

    sanscrierart.com
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 178 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2021
    Réalisé par Céline Sciamma, “Petite maman” est un conte fantastique filmé à hauteur d’enfant. A huit ans, Nelly vient de perdre sa grand-mère. Elle accompagne ses parents pour vider la maison. Un matin, la tristesse pousse la mère à quitter la maison. Nelly explore la maison et les bois et fait la connaissance de Marion. Les deux nouvelles amies se ressemblent trait pour trait. Nelly vient de rencontrer sa petite maman. Sans prétention, Sciamma décrit comment une enfant vit le deuil à travers un imaginaire qui découvre sa mère à son âge. Les deux actrices jumelles sont touchantes et apportent un souffle inattendu à une mise en scène qui pourra paraître fade pour certains. Une jolie histoire d’une heure et douze minutes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Céline Sciamma filme à nouveau l'enfance dans ce petit film intimiste et très juste.

    Entre souvenirs et imaginaire, une sorte de conte dans lequel cohabitent passé et présent.

    Le récit d'une fille et d'une mère qui se retrouvent, se racontent et se rapprochent, pour mettre des mots et des vérités sur leur histoire commune, et en faire le deuil pour pouvoir revivre pleinement.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Petite maman est sans doute le film le plus épuré de son auteure. C'est un film extrêmement minimaliste en terme de mise en scène qui a l'intelligence de traiter de thèmes aussi forts que le deuil, les relations parents enfants et la solitude sans tomber dans le pathos. Le film utilise le surnaturel dans un univers totalement naturaliste, créant une forme de poésie très touchette. Alors oui c'est un peu long, il ne se passe pas grand chose mais Sciama réussit, par instants, à toucher au sublime. Elle livre une œuvre introspective sur l'enfance où l'imaginaire est roi. C'est simple et beau, touchant et apaisant. Un joli film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    289 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Au-delà du regard de l’enfance que porte la réalisatrice sur un sujet aussi difficile que le deuil , l’histoire qu’elle nous raconte est extrêmement originale. Il est question pour une petite fille qui vient de perdre sa grand-mère de lui substituer la vie qui fut autrefois. Pour la bonne raison que sa propre mère a quitté la maison familiale dans laquelle il y avait pour elle trop de souvenirs. Comme cette cabane construite à la lisière du bois et dont elle lui a souvent parlé. Elle y a rencontré une petite fille comme elle et qui comme sa maman met une dernière main à la construction d’une cabane. Ou la magie du cinéma qui le plus naturellement du monde – sans effets, ni trucages - joue un retour sur le passé. Nelly, partage désormais l’histoire de sa maman redevenue petite fille. Ce sujet difficile autour du deuil et de l’enfance Céline Sciamma le raconte joliment, intelligemment, dans la marge des conventions cinématographiques, optant pour une douce mélancolie, un naturel évident. Celui que l’on retrouve chez Joséphine et Gabrielle Sanz qui jouent extrêmement bien la comédie .La fraîcheur et la vérité de leur interprétation sans apprêt gomment l’effet miroir de leur gémellité
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    cortomanu
    cortomanu

    65 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Un joli film sur un sujet pas si souvent traité en tout cas de cette manière. Pas d'esbroufe, beaucoup de simplicité, un peu de fantastique. Un film qu'on regarde avec douceur et émotion qui tiennent à pleins de petits riens qui parsèment le film façon petit poucet. Plaisant.
    JRP
    JRP

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Nul de chez nul. Je suis sorti au bout d'une heure, et j'ai vraiment été fort patient. Le film n'en est pas un. Sans doute on voit des images, mais aucun projet ne se découvre, quel que soit l'argument prétentieusement proclamé. L'ennui s'installe très vite. Ce film de femme doit sans doute ses bonnes critiques, voire sa réalisation, au seul fait que la réalisatrice est une femme.
    ffred
    ffred

    1 508 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Toujours bien aimé tous les films de la réalisatrice jusqu’ici (avec un petit bémol pour Portait de la jeune fille en feu). Pas du tout entendu parlé de celui-là lors de sa sortie en salles. J’ai eu un peu de mal à entrer dedans mais assez vite le film fait son petit effet. On s’attache aux jeunes filles (parfaitement interprétés par des jumelles) tandis que le côté fantastique passe très bien. On est tenu en haleine en se demandant comment tout cela va finir. Un très joli film sur le deuil, la filiation mère-fille et l’imaginaire enfantin. L’ensemble est très court mais tout est dit. Une bien belle surprise et une vraie petite pépite à découvrir que ce dernier Cécile Sciamma.
    islander29
    islander29

    767 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2022
    pour X raisons, je ne l'avais pas vu à sa sortie ( Covid ???), C'est une heureuse surprise...c'est un moment de fraicheur et de poésie, comme quand les deux petites filles construisent une cabane où cuisinent des crêpes, attention les têtes...Tout est simple dans le monde des petites filles, même le chagrin... Bravo aux deux petites actrices, qui se ressemblent étrangement, et à l'inspiration de la réalisatrice et au rêve que procure le film...Le genre de film que l'on peut revoir cent fois, juste pour se sentir bien, car ce qui compte, c'est l'instant passé avec les personnages, l'évasion poétique plus que le scénario...Je conseille, si vous cherchez un peu de sérénité sur l'écran....
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2021
    Et si la Femis accouchait très souvent d’un cinéma d’auteur ne se renouvelant pas suffisamment, ce serait ce film. Ce film mineur et minuscule de Céline Sciamma (72 minutes seulement) à hauteur d’enfant recycle les idées de mise en scène qui fit éclater son talent auprès de la cinéphilie avec « Tomboy ». L’idée d’explorer une relation mère fille au travers d’une faille spatio-temporelle avait de quoi susciter l’envie, mais le joli pitch accouche d’une souris. A trop épurer et gratter jusqu’à l’os, il ne reste que l’émotion naturaliste portée par les deux petite comédiennes jumelles. 72 minutes c’est trop court pour s’ennuyer mais déjà trop long pour en dire si peu.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Caroline C
    Caroline C

    24 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Malgré la volonté évidente de jouer avec l'analyse psychologique des relations mère-fille, il faut dire que j'ai trouvé ce film bien naïf. Les dialogues entre les 2 fillettes sont parfois bien poussifs, et assez peu crédibles pour des enfants de leur âge (la petite maman qui explique à sa fille qu'elle pense déjà à elle en tant qu'enfant à venir... à 8 ans, pas sûre qu'on désire déjà des enfants...). La partie la plus réussie à mon sens, c'est les relations toutes simples et bien réelles entre la petite Nelly et ses parents. Ces scènes pleines de tendresse donnent à ressentir la nostalgie du temps qui passe et l'importance de la transmission familiale. C'est simple mais ça touche au coeur. Tandis que la partie "fantastique" paraît trop artificielle. Dommage.
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