Avis : Blueberry - Page 7

Un film en demi-teinte. Si la première partie séduit par son côté Western pur et dur réussi, dans lequel Vincent Cassel est très convaincant, la deuxième partie est totalement nulle. En effet, Jan Kounen nous emmène dans un trip hallucinatoire auquel on ne comprend rien et qui semble n'être propice qu'à nous envoyer dans les yeux des effets spéciaux incompréhensibles pendant 15 minutes à la fin du film. Il doit falloir fumer pas mal de pétards pour trouver un sens à cette débauche de symboles hallucinogènes.

Le films avaient bien commencé, pourtant les effets speciaux commencent à prendre le dessus sur le scénario (tout comme pour Matrix !!).
Et ensuite... plus rien.
Si quelqu'un a compris quelque chose à ce film, qu'il me le dise.

Mais ils ont fumé quoi en faisant ce "film"??? C'est minable, sans aucun intérêt, nul, nul, nul...

Pendant les premières minutes lorsqu'on regarde les mouvements de caméra ou les décors on se prend à rever d'un renouveau du western. Lorsqu'on regarde Vincent Cassel et Michael Madsen chevauchant avec brio vers les hautes montagnes, notre reve grandit. Pour ensuite s'effondrer. Au final Blueberry se referme complètement dans son monde qui peut se réveler comme une sorte de délire visuel psychologique dont il est très difficile d'y entrer (et surtout d'y accrocher !). On ne sait meme pas par quel bout le prendre. Pas d'action donc, cette dernière remplacée par un cosmos baroque pas très inspiré. Choix égoiste.

Je mets 3 étoiles car c'est un bon western avec d'excellents acteurs dont l'excellentissime Vincent Cassell. Le reste des acteurs sont très bons. Il y a de l'intrigue, de l'action, bref je conseille.

Blueberry c'est le genre de films improbables, c'est adaptation qui parte d'un point de départ connu pour attirer le chaland, mais qui aurait pu s'appeler tout autrement !
Ici on a un bon casting il est vrai, et à l'écran cela se ressent. Cassel est solide, tenant son rôle avec conviction, et apportant un charisme réel à ce dernier. Pour autant ce n'est pas là son meilleur rôle, et il est inférieur à Madsen, remarquable en antagoniste, et malheureusement pas assez présent, au profit d'Eddie Izzard, qui cependant joue un méchant assez réjouissant aussi. Il réussit l'exploit de jouer un personnage ultra caricatural et excessif mais sans excès ! A noter aussi la curieuse Juliette Lewis, qui livre une prestation assez flamboyante, et assure une présence féminine convaincante malgré un personnage trop laissé de coté par Kounen. Quelques bons seconds rôles complète l'ensemble.
Malheuresement le scénario n'est pas à la hauteur du casting. Le film est en effet très, trop vain, il ne se passe pas grand chose, l'histoire est délaissée au profit d'un concept métaphysique et psychédélique lourdingue. Il y a clairement de grosses longueurs, le film cache sous ses airs abstraits un vide assez perceptible, il y a un manque flagrant de fluidité dans la narration, le personnage principal pourtant héros éponyme tient une place bien mineure, et Kounen d'ailleurs délaisse trop ses personnages au profit de ses égarements abscons. J'utilise le terme à bon escient, car Blueberry n'arrive même pas à nous faire pénétrer la dimension chamanique qu'il expose. Ainsi le film sur la fin est une succession d'images numériques fort belles, mais qui ne ressemble pas à grand chose, il faut bien le dire. A noter aussi une soit-disant révélation très prévisible.
La réalisation est inégal. Kounen a un indéniable sens esthétique, et il livre un film très beau, avec des plans magnifiques, un travail recherché et bien agréable à voir. Il ne s'est pas complu dans la facilité. En revanche le montage est terrible. Il y a un coté saccadé déplaisant dans plus d'une scène. Les décors sont très bons, avec de sublimes paysages et une reconstitution soignée, la photographie est du même niveau, avec une tendance pour certaines scènes à un abus d'obscurité. Les effets spéciaux tiennent la route, et n'ont pas franchement vieilli, ce qui est plutôt bon signe pour un film de 2004. Enfin la bande son est honorable, avec même quelques thèmes très mélodieux aux oreilles qui permettent de plonger dans une ambiance envoûtante. A noter que le film propose quelques scènes violentes et de nudité qui le déconseille aux plus jeunes.
Au final Bluebbery n'est pas un mauvais film. Si l'on accepte le peu de fidélité à la bd originelle, c'est même un métrage audacieux, qui se démarque et plaira aux fans de films étranges et surprenants. Malheureusement il n'a pas la consistance nécessaire pour tenir la distance, et je crois qu'un format d'1 heure 30 lui aurait mieux convenu. Pas désagréable, sa lenteur, son abstraction, le manque de substance trop souvent apparent contrebalance des qualités visuels et de casting indéniable. 3.

Malgré mon immense admiration pour Vincent Cassel, j'ai trouvé ce "Blueberry" pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Un départ prometteur avec une ambiance et une époque superbement travaillées, un casting plus qu'intéressant et un scénario bien ficelé et tout d'un coup on dégringole dans une suite de chamanisme aiguë qui fini par ne plus s'arrêter. Certes, visuellement ça rend bien, mais quand ça dure, ça fini par être pesant. De belles images, des beaux paysages viennent garnir le tout mais il manque quelque chose qui fait que personnellement, je trouve que ce long-métrage est en demi-teinte.

Que dire de ce film, en essayant d'être objectif et de ne pas prendre en compte que je suis un grand fan du Blueberry de Jean Giraud : Tout d'abord le film est très loin de la bd éponyme, oser porter à l'écran un tel pilier de la bd quand on est un jeune réalisateur est pour moi trop audacieux, jan kounen rate sur tout les points: choix désastreux des acteurs (insipides, sans aucunes profondeur et à des années lumières des personnages de la bd), scénario complètement à côté de la plaque... en dehors de ça, en imaginant que le film n'ai pas de rapport avec la bande-dessiné, cela restes un west qui laisse un goût âpre à la bouche et l'impression d'une perte de temps. jan kounen s'attaque à un genre qu'il est loin de maîtriser ...

Une dernière demi-heure éblouissante d'esthétisme comme le fut en son temps l'incomparable 2001 l'Odyssée de l'espace. Mais cette fois-ci, l'infini a pour puits l'âme et la conscience humaine. Les images de ce film sont à couper le souffle. D'une beauté plastique évidente, ce film est à ranger aux côté de "L'attaque des Clones" de Lucas. Ni plus ni moins ! Reste le scénario... Et là, c'est une tout autre histoire. Personnages stéréotypés, cow-boys emprisonnés dans leur costumes de durs "léoniens", indiens sympathiques et méchants sans coeur ni lois se partagent l'écran. Une heure trente durant, Jan Kounen affiche clichés sur clichés comme Melville le fit en son temps pour le film noir américain lorsqu'il tourna "Deux hommes dans Manhattan". Au final, le résultat est indigeste et d'une lourdeur incroyable au regard de la prise de vue qui rivalise d'ingéniosité et de légèreté. Quel dommage !!! Enfin, souhaitons à Jan Kounen de reconnaître ses fautes, de les corriger... et de faire la même carrière que Melville quand il décida d'arrêter de copier l'incopiable.

Jan Kounen a dû quelque peu abuser lui-même des breuvages chamaniques pour parvenir à un tel résultat... La moitité du film (au moins) n'est qu'une longue répétition des délires chimiques des personnages, représentés à l'écran par des images de synthèse lassantes. Vincent Cassel, bien qu'il ait la gueule de l'emploi, semble ne pas exister (comparé à ses autres films) au sein de cette superproduction baroque. D'une idée de départ probablement novatrice, mêler le western classique à une dimension plus métaphysique, Kounen est parvenu à un objet raté et un gâchis de talents.

8 ans après Dobermann,les voix de Jan Kounen restent impénétrables.

Une question tout d'abord, sommes-nous vraiment en 2004 ? Pour que des trentenaires branchés comme Kounen ou Kassovitz essayent de remettre la superstition au goût du jour ?
Ensuite, le "vrai" chamanisme, ou plutôt le processus d'initiation des indiens a déjà été traité dans un "vrai" chef d'oeuvre, "L'homme cheval" avec Harris. Sans autres effets spéciaux que des incrustations, mais beaucoup plus expressif et prenant, même en 1970.
Donc, si le film est quand même bien noté, c'est pour d'autres raisons.
Le dynamisme et l'originalité de la caméra de Jan, on en attendait pas moins du réalisateur de "Doberman".
Le choix des acteurs, une sorte de messe des seconds rôles français et américains, qui donne beaucoup de tendresse à l'ensemble et évite l'effet western spaghetti que les gros plans et l'anti héroïsme un peu lourd ne manquerait pas de susciter.
Le scénario, qui ne s'occupe pas une seconde d'expliquer la BD, ce qui nous évitera peut-être une suite ?
La prédominance de l'animalité et de la drogue. Vraie fausse bonne idée, car s'il est vrai que par une nuit noire en pleine campagne, avec des hallucinogènes, on peut croire à tous les esprits que l'on veut, ça n'est pas la démarche chamanique qui demande un travail spirituel pas du tout évoqué.
Mais la différence entre Kounen et les autres, c'est que malgré tout le mal intellectuel que l'on peut penser de ses vidéo clips géants, on sent toujours une profonde sincérité sinon gentillesse et un engagement sans faille, ce qui fait que l'on rentre malgré tout dans le film, pour n'en ressortir qu'avec l'écran noir du générique.
A noter une scène magnifique, que je qualifierais d'hommage à la BD en général pour la démonstration du pouvoir narratif temporel. Quand l'hélicoptère suit en 4 mn et en accéléré tous les protagonistes qui se poursuivent sans se (sa)voir.
Les cadrages et les vues aériennes sont bluffantes même si en gros plans, la moitié des visages est floue.
Enfin, la musique, trop absente, vu sa qualité, c'est vraiment dommage.
Pour les mauvais points :
La mort d'un des protagoniste reste encore à expliquer (overdose ?), et c'est bien là que le bât blesse, comme dans "Gothica", le réalisateur arrive à faire un film qui flirte avec les hallucinations par inhalation puis explose le fil de la raison.
Techniquement, pour les effets de synthèse comme à son habitude, Mac Guff ne s'est pas foulé, entre les yeux non raccord avec les monstres et le systématisme des fondus faciles entre les couches. Souvent esthétique (un peu trop) mais jamais impressionnant. Je pense également que l'inspiration "Aliennique" ne correspond pas
vraiment aux peintures rupestres des mythologies indiennes. Bref, un joyeux foutoir psyché-pompeux d'amateurs de littérature d'anticipation.
Bref, moins inattendu que "Doberman", mais ça se laisse boire (il n'y a pas de faute de frappe !).

Jan Kounen aime le suicide.
Effectivement, il a signé avec ce nouveau film son arrêt de mort cinématographique.
Après le trash et souvent incompris "Dobermann", il s'attaque à l'adaptation d'une BD culte avec des moyens gigantesques pour filmer...
Un voyage intérieur ! Alors, évidemment, que l'on ne s'étonne pas du bide retentissant d'un tel film qui n'a de commercial que l'emballage. Comment les producteurs ont-ils pu penser une seule seconde qu'un tel film puisse attirer les foules ? Car, la principale qualité de cette oeuvre est aussi son défaut majeur : il ne se passe rien.
On assiste pendant deux heures à la psychanalyse par les plantes d'un héros traumatisé. C'est souvent très beau, mais aussi très ennuyeux. On connaît Kounen pour sa virtuosité en ce qui concerne les scènes chocs. Ici, elles sont souvent ratées et expédiées.
Ce qui a vraiment intéressé le metteur en scène, c'est le parcours psychologique du personnage principal, au détriment de la structure narrative.

Les scènes vraiment réussies sont contemplatives, en harmonie avec la nature filmée divinement. Kounen invente même un duel inédit puisqu'il se déroule couché. C'est dire si ce film est trépidant.
Au total, on se retrouve avec un véritable OVNI, qui n'est pas un film commercial réussi (pas assez d'action), mais qui est un peu trop bancal pour être un film d'auteur convaincant. Une oeuvre hybride, insaisissable, fuyante et par là-même intrigante ; loin d'être un chef d'oeuvre, mais pas le navet proclamé partout.

La daube française du début d'année. J'ai failli mourir d'ennui après 10 minutes à voir des crocodiles et des serpents voler dans tous les sens... Bref, à éviter...

Un film qui commencé plutôt bien avec des beau décor,plan visuel du film,hisoire etc... et qui fini mal voir tré mal !!
en bref le film est dur a accroché jusqu'à la fin!