Avis : Second tour - Page 4

Vu en avant première, superbe film.
le scénario est génial, l histoire est prenante, tout est très bien fait.
le temps s arrête et on est dans l histoire du début à la fin.
Il y a toujours des moments très drôles ce qui est très bien et tous les acteurs sont excellents

Quelle déception ! j'aime bien les films de Dupontel habituellement. Mais celui-ci est raté. Le scénario est plus que faiblard et très prévisible. Des poncifs à la pelle, de la bien-pensance évidemment mais quand elle est subtile cela passe ! Là, c'est pour des enfants de 6 ans au plus, et encore : "Ils" sont très méchants : les patrons, les bourgeois ( français, blancs, riches, égoistes, lâches,..), les politiques (avec le très vilain leader RN mais qui est heureusement grotesque comme tous les méchants pour les films pour enfants), .. Les médias et quasi tous les journalistes sont à la solde des méchants. Les méchants sont prêts à tuer. Les gentils sont les écolos et les immigrés (roumains et autres) qui sont obligés de partir de l'Afrique car il va y avoir des températures de 100° ..!!!. Heureusement les gentils gagnent contre les méchants. Les dialogues ne sont pas sauvés par l' humour heureusement toujours présent. les comédiens restent bons. Bref, j'espère que Dupontel va arrêter de vouloir être trop pédagogique et retrouver sa subtilité.

Une véritable purge. Je dois avouer que j’ai craqué avant la fin tellement c’est laid à regarder : couleurs saturées, musique omniprésente, costumes et postiches atroces ( le pompon est décerné à la perruque seventies de Cécile de France, qui par ailleurs n’a jamais été aussi mauvaise). Son partenaire Nicolas Marie en fait des tonnes sans être jamais drôle. Quant au jeu de Dupontet,il nous en inflige cette fois deux fois plus puisqu’il incarne , sans la moindre subtilité et avec force grimace, des jumeaux ..
Sur le fond , circulez rien à voir. Des personnages fantoches, et bien sûr puisqu’ on est en format BD, on n’apprend rien sur le monde politique ni journalistique . On se paye donc une bonne tranche de poujadisme vieillot.
Enfin , faut il le répéter, on est en plein plagiat puisq’une bonne partie des plans est purement et simplement pompé sur ceux de Jean Pierre Jeunet ( Amelie Poulain) . C’est très pénible.

Films magnifique, visuellement et dans le propos et très émouvant. On retrouve la même force, le même rythme, la même urgence, le même constat sur le monde actuel que dans Adieu les cons avec peut être plus d'espoir. Un peu de mal à suivre au début, mais après on retombe sur nos pattes et la film devient vraiment réjouissant. Scènes d'action impressionnantes et beaucoup de poésie.

Extrêmement déçu par ce film sans queue ni tête... Pourtant j'apprécie Dupontel et Cécile Defrance... Je n'ai pas pu accrocher à l'histoire truffée d'invraisemblances et de violences gratuites et inappropriées... Par-dessus un discours moralisateur du type "Sauvons la planète, les bébés phoques et les abeilles"... Un ennui mortel !

Quelle déception pour moi qui adore Dupontel et son génie. Un film niais dont le scénario s'enlise dans le n'importe quoi et dans la facilité. Réalisation et dialogues désespérément poussifs. Allez y quand même pour l excellent Nicolas Marié qui à lui seul sauve le film.

Si "Adieu les cons" avait été une excellente surprise et une oeuvre de grande qualité, "Second tour" est une déception. Un scénario improbable, pétri de bonnes intentions dans l'air du temps et une réalisation lourdingue plombent le tout. Et surtout l'absence totale d'humour finit par rendre ce Second Tour indigeste.
Albert Dupontel se prend au sérieux. Pas une bonne nouvelle.

C'est une bonne fable politique avec la patte de DUPONTEL dans ce film qu'il a réalisé et scénarisé. Le résultat ne déçoit pas et le réalisateur met en avant le rôle des médias dans cette campagne électorale sur la manière qu'ils la couvrent. et nous permet de découvrir une belle manipulation. Mais le grand intérêt de ce film réside dans la composition artistique du couple de journalistes remarquablement incarnés par le jubilatoire tandem Cécile DE FRANCE et Nicolas MARIE.

Bernard CORIC

Deux journalistes enquêtent sur un candidat populaire en pleine élection présidentielle, espérant trouver un secret dans son passé. Référence volontaire ou pas, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au très moyen « Président », où 20 ans plus tôt Dupontel incarnait le chef de l’Etat.
Mais évidemment, « Second Tour » n’a rien d’un thriller. C’est une comédie d’Albert Dupontel. Le film a le mérite d’être mené avec énergie, et quelques bons comédiens (quand d’autres sont franchement moyens). Notamment Nicolas Marié, éternel comparse du réalisateur, qui a de loin le personnage le plus drôle. Un caméraman fan de foot, dont l’expérience va résoudre certains problèmes de manière inattendue !
Si l’ensemble est sympatoche, je l’ai trouvé un peu gros. Entre des effets de mise en scène lourdingues (flashbacks numériques, ou la scène de l’aigle, totalement gratuite). Et un propos politique simpliste : gros lobby de droite, contre gentils écologistes. Tandis que les quelques tacles à l’extrême droite ou aux médias demeurent superficiels.
Ca reste plaisant à suivre.

Quelle déception !
Bien sûr, Dupontel maîtrise les caméras, la musique et les acteurs. Pas de problème de ce côté là.
Mais pour le reste ! Il a besoin d'un psy ! Le scénario ne tient pas la route. Tout ce que veut démontrer Dupontel. C'est une caricature politique. Vive la nature et à bas les entreprises.
Une chose tout de même, Cecile de France et son caméraman m'ont bien fait rire.
Pour le reste on peut se passer de ce film. Dupontel a fait des chefs-d'œuvre à voir. .

Déception pour ce Dupontel que j'attendais avec impatience.
Le duo de journalistes -Cécile de France et Nicolas Marié- fonctionne à merveille sur le registre comique, parfois drôlissime. Le discours politicien est raillé avec un certain réalisme. De nombreuses répliques font mouche. L'humanisme et l'émotion sont là. Mais le film est est un peu long, parfois poussif. Le scénario est original mais certains détails de l'histoire sont superflus quand d'autres frôlent le rocambolesque.
Finalement, Second tour accumule les ingrédients des succès précédents, sans consistance.

J’avais aimé tous les films d’Albert Dupontel jusqu’à 9 mois ferme, sans doute son meilleur. Je dois être l’un des seuls à n’avoir apprécier Au revoir là-haut et Adieu les cons qu’à moitié. Mais je continue d’y aller, une bonne surprise est toujours possible. Et c’est bien le cas ici aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé ce Second tour. D’entrée j’ai accroché. J’ai trouvé cela joliment et solidement mis en scène. Bien écrit aussi. Même si tout cela n’est peut être pas très plausible. L’ensemble est très drôle, tout autant que touchant et même poignant, haletant avec un bon suspens. Et une certaine poésie. Le tout accompagné d’une réflexion sur la société actuelle, ceux qui la dirige et ceux qui veulent la changer. Sans oublier la famille, la recherche des racines et des origines. L’interprétation est au diapason. Il y a longtemps que Cécile de France n’avait été aussi convaincante. Nicolas Marié est hilarant et Dupontel lui-même est parfait dans un double rôle. Au final, une comédie plutôt douce amer, peut moins au vitriole que d’autre films de son auteur mais qui nous fait passer un excellent moment. Albert Dupontel remonte en flèche dans mon estime et m'offre une excellente surprise. Jubilatoire.

Trop naïf et long... il manque le délire poétique d'un "Aurevoir la haut" ou le côté déjanté de "Adieu les cons". Déçu donc par une histoire trop gentillette et prévisible avec ses actrices et acteurs fétiches agréables à regarder mais restant un peu trop dans leurs registres.

Dupontel est ce chic type qu'on aimerait avoirt comme ami et qui nous ravit au cinéma depuis près de 30 ans et son apparition dans le paysage cinématographique français dans le film "Bernie".
Passé derrière la camera il nous a gratifié d'un film puissant et poétique, "Au revoir la haut". Il récidivat avec un peu moins de bonheur dans "Adieu les cons" qui jouait une partition plus contemporaine tout en gardant cette manière de récit proche du conte et une poésie dans la narration et la direction d'acteur.
"Second tour" reprend plus ou moins la même formule et même si on sourit et on rit parfois, la recette ne fait pas mouche à tout les coups.
Est ce la mise à distance du récit dans un espèce de " ce n'est pas sérieux" ou le parti pris naïf assumé dans le récit et le jeu.
On sent l'héritage d'un coluche qui souriait benoitement aux excés de ses contemporains.
Cécile de France est comme un poisson dans l'eau dans son rôle de journaliste idéaliste, même si on ne peut s'empêcher de penser à Marlene Jobert (mimétisme voulu ou non). J'en attendais plus avant de rentrer dans la salle mais ne suis pas non plus très déçu...

Une image, une lumière au service d'une histoire qui pourrait paraître rocambolesque, mais qui touche du doigt les réalités d'un monde politique déconnecté de la base ... Mention spéciale pour les références à l'œuvre de Pagnol ...