Avis sur Post Mortem

Après la première guerre mondiale, un photographe gagne sa vie en photographiant des défunts récents. Choisi pour représenter la Hongrie aux Oscars 2022, Post Mortem est un film d'épouvante assez impressionnant et passionnant jusqu'à ce qu'il s'emballe et cède à la surenchère dans des visions macabres à répétition. C'est d'abord une œuvre soignée qui ne fait aucune faute de goût dans sa reconstitution d'un petit village hongrois décimé par la grippe espagnole. Les premières manifestations de l'au-delà sont plutôt bien amenées dans cette histoire de fantôme et tout est dans l'équilibre entre le réalisme historique et le paranormal. Mais, dans la dernière partie du film, les mauvais esprits ont manifestement pris le contrôle et Post Mortem devient un film d'épouvante quasi lambda et avec effets terrifiants à la clé, parfois à la limite du ridicule, dans un scénario qui, d'étrange, passe à définitivement opaque. L'humour y est alors involontaire (quoique, vu la dernière scène) et il n'est plus question de trembler ni même de s'interroger, malgré une certaine beauté visuelle si l'on est adepte d'images morbides. Un film original tout de même, avec son contexte historique, qui tranche avec le tout venant de l'horreur.

Loin d'être une série B, ce petit film à petit budget est un petit bijou.

Pour l'histoire, l'idée de base est glauque. Photographier les morts avec les vivants pour garder une trace d'eux est une technique qui a réellement existé et qui m'a toujours laissé perplexe, mais là n'est pas la question. En réfléchissant un peu à la trame, il y a plein de pièges et de solutions faciles qui se présentent : des morts ou fantômes hideux qui n'apparaissent qu'aux caméras, ou des visages effrayants pendant la fraction de seconde que dure un flash ou tant d'autres techniques à la N. Shyamalan. Eh bien le réalisateur ici slalome entre toutes ces facilités et nous sert quelque chose de beaucoup plus subtile. Bien plus fin et moins grossier que le simple esprit vengeur monstrueux et sanguinaire.
Le film n'est au départ que vaguement glauque, flirtant avec les corps décédés, c'est pas joyeux joyeux mais on n'est pas dans l'horreur non plus. Le filtre fantastique vient s'insinuer crescendo pour atteindre son paroxysme vers les 2/3 du film, où là clairement on est dans le fantastique pur jus, à la Stephen King. Les héros sont des humains normaux, avec quelques petits pouvoirs médium, desquels ils sont complètement inconscients et que même à la fin du film, ils ne sauront toujours pas vraiment comment ça fonctionne. Et nous non plus... Et c'est là que ce film est fort. Il arrive à nous emmener avec ses héros, à nous rendre l'espoir quand les héros reprennent espoir, il nous conduit à nous poser les mêmes questions qu'eux, les mêmes peurs, les mêmes recherches de réponse. Et c'est excellemment joué par les acteurs.

Dans ce film il y a un peu de REC, un peu de Insidious, un peu de Conjuring (dont ça pourrait même être une préquelle). Mais en ne gardant que le meilleur de chacun.
Un film rondement mené, fin et qui mérite une place dans les meilleurs films fantastiques

Amis cinéphiles ce film Hongrois est un pur chef d'œuvre de réalisation horreur-historique. On retrouve la rigueur , la sensibilité, l'esthétique sublimes et la pâte des grands réalisateurs d'Europe de l'Est issus des écoles Polonaise, Russe, Tchèque... Un authentique film d'auteur, traditionnel, long format (2h10) avec un rythme est assez lent et une intensité horrifique très progressive. L'ambiance est géniale dans ce village avec ces maisons blanches aux immenses toits de chaume, la lumière est froide, l'histoire se déroule l'hivers 1918-1919, alors que l'Europe meurtrie par la guerre est frappée par la pandémie de grippe espagnole, dans les villages hongrois les nombreux défunt ne peuvent être enterré car le sol est gelé. Dans ce contexte macabre le personnage principal un ancien soldat blessé de guerre monte un business de photographie mortuaire (en effet il était courant de se faire photographier avec un défunt pour garder un souvenir.) A partir de se fait historique le film introduit intelligemment le paranormal par ce phénomène "classique" de fantômes qui apparaissent sur des photos...
Loin des clichés habituels, des films formatés a base de thrillshots, ce film est un chef d'oeuvre du genre, contrairement a d'autre avis il est ni lent ni redondant, le rythme et la tension sont parfaitement maitrisé. Visuellement c'est la claque dans la sobriété.

On sent l'influence d'insidious dans ce petit film hongrois à la réalisation réussie, mais s'embourbant progressivement dans la facilité et le grand guignolesque. Le point fort restant son ambiance maîtrisée, noir parfois glauque donnant une sorte d'aura mystérieuse à l'ensemble, puis, plus le film se dévoile plus il pert en charme et subtilité. Film correcte au vu de ses moyens, mais aurait pu être encore meilleur si il avait su canaliser certaines de ses idées.

L'ambiance est lugubre sur le champ de bataille. Et cela s'amplifie avec ces photos mortuaires mêlant morts et vivants, qui font apparaître des ombres de spectres. Et les phénomènes paranormaux se multiplient : lévitations incontrôlées, blast sur les villageois, déplacements brusques d'objets,...
Attention! Les morts attirent les fantômes. Et l'on verra des morts être manipulés, déplacés, lévités par les spectres.
Cela paraît foutraque mais c'est en fait progressivement amené jusqu'à une hystérie collective de tous les acteurs.
Narration impressionnante!

Dans un village isolé, un soldat photographe et une gamine de 10 ans se mettent à enquêter sur des manifestations surnaturelles. Une intrigue qui tourne en rond, dans une ambiance sous anesthésie et une passivité générale face aux effets d'épouvante, par ailleurs assez répétitifs. Cette production hongroise qui flirte avec le grand-guignol est vraiment de piètre qualité et laisse le spectateur avec ses interrogations!

Film d'horreur dont la particularité vient surtout de son contexte temporel et géographique : la campagne hongroise du début du XXème siècle. Le reste n'est qu'une accumulation de clichés et d'effets visuels usés. Pas de frissons mais une bonne dose d'ennui. De plus, si l'intrigue se suit sans déplaisir au début, elle se perd ensuite dans des brumes de confusion. Dur d'atteindre le générique final d'autant que le casting est mauvais tout comme la mise en scène.

Une première moitie réussie et plutôt dérangeante à souhait. Je reste beaucoup moins convaincu par la seconde qui part où je ne sais où et discrédite l'ensemble. 2.5/5 !

Des plans d'une pauvreté, une mise en scène du même accabi, pas très alléchant, deux étoiles et demie.

J’aurais aimé pouvoir dire qu’il s’agissait d’un chef d’oeuvre de Genre, qu’on tenait là un nouveau maître de l’épouvante, qu’il aurait mérité d’être retenu parmi les Meilleurs films Etrangers aux Oscars : pendant au moins trois quart d’heure, ‘Post mortem’ était bien parti pour l’être mais il se prend malheureusement les pieds dans le tapis à compter du moment où il devient impératif que quelque chose bouge parce que le film doit se terminer dans moins d’une heure. A ce moment, sans pour autant user de facilités, il atteint cependant ses limites techniques - on voit les coutures, ce n’est jamais bon signe dans un film fantastique - donne l’impression de ne plus savoir comment occuper le terrain et conclure et aligne des péripéties redondantes et légèrement ennuyeuses. C’est vraiment dommage car jusque là, ‘Post mortem’ était une petite merveille d’’atmosphère poisseuse et de tension, économe de ses effets sans se priver de jouer avec les nerfs du spectateur et, cerise sur le gâteau, mis en scène avec nettement plus de goût que ce qu’on peut attendre d’un film d’horreur à petit budget, comme une sorte de version épurée du ‘Sleepy Hollow’ de Tim Burton. Je reconnais cependant que le film repose sur un concept qui a toujours eu le don de me fasciner et de me répugner à la fois, et qui est parvenu à me filer des sueurs froides pendant toute la phase d’installation du film : non pas l’idée, banale, des morts “ombreux” qui hantent un village isolé mais des “Memento mori’, ces cadavres blèmes aux traits tirés, qu’on revêtait de leur plus beaux habits pour une ultime photo en présence de leur famille.

J’ai jamais autant rie sur un film « d’horreur » mmdrrc’est un sketch ce film !!! quel honte de nos jours de pouvoir crée des film de ce type honnetement si je pouvais mettre -1/20 je le ferais mais là c’est une honte !!!

Premier film vu à Gérardmer cette année : Solide, efficace, bonne réal. Du bon film de fantôme hongrois !

Film glauque et dérangeant avec une ambiance lugubre, une histoire de fantômes et de paranormal intéressante malgré une intrigue pas forcément évidente à saisir et un thème original bien que sinistre spoiler: (un photographe rescapé de la première guerre mondiale qui prend des morts en photo, conformément aux souhaits des familles pour garder un dernier souvenir de leurs défunts).

Une bande son angoissante, des personnages aux visages inquiétants, des jumpscares flippants et d'autres effets terrifiants efficaces. Tous les ingrédients sont là pour nous effrayer!

Le film a un certain budget et ceci se récent. Les costumes et la réalisation sont même bien. Les jump scares donc vraiment réussis. Par contre le script est difficile à suivre. On ne comprend pas les actions du protagoniste et on a franchement du mal à cautionner les actions qu'il prend, ou justement celles qu'il ne prend pas.
On se retrouve avec un finish pas franchement compréhensible, qui vient de nul part, mais si le film nous dit que c'est terminé on veut bien le croire...

Le film dure 2h, la première ça va on ce met dedans mais la deuxième on essaie de comprendre tout ce bordel 😵 le visuel est jolie mais zéro scrypte !
Quelques frissons grâce au coup de gueule des cris etc mais à part ça on abandonne vite le film.. Vraiment pas ouf