Derniers Avis sur Mon ami robot

Un film d'animation surprenant par sa simplicité et sa narration qui l'est tout autant. On s'amuse à découvrir les péripéties des 2 personnages principaux. Un petit bijou d'animation accessible à tous. Génial!

Une belle ode à l'amitié...
2h presque muette qui sont passées en un brin de musique...

PS : si vous allez à la plage, un conseil : aspergez vous d'huile !!
À méditer :)

Dans la vie, il n'y a rien de plus beau que l'amitié. C'est ce que nous montre Mon ami Robot. Ce film est véritablement déchirant. Pour certains d’entre vous, il y aura sûrement une petite larme qui coulera.

Cette histoire commence de façon enjouée. Nous assistons à la naissance d’une entre Dog et Robot. Cependant, assez rapidement, ils vont être séparés. À partir de ce moment-là, Mon ami Robot tombe dans la mélancolie. Ce film d’animation montre à quel point, il est important d’avoir un ami proche dans la vie. Avoir quelqu’un avec qui passer du temps, et se confier, joue fortement sur le moral.

C’est un crève-cœur de les voir enchaîner les tentatives pour se retrouver. Pourtant, il y a toujours quelque chose pour les éloigner de nouveau. Cette impossibilité est douloureuse à vivre. Au bout d’un moment, on a presque l’impression que c’est un cycle de déception sans fin pour eux.

Même sans dialogue, le spectateur arrive à ressentir parfaitement les sentiments de Dog et Robot. La force de ce film est d’ailleurs de prendre à revers sur la forme plutôt "enfantine" alors que le fond est nuancé émotionnellement.

La morale est d’ailleurs très belle. Pas de happy end ou de bad end, juste une fin qui nous fait réfléchir sur les relations et leur évolution.

Je ne suis pas très bon public. J'ai du mal à comprendre les bonnes notes.
C'est chiant, ce n'est pas crédible le moment ou le robot est sur la plage a attendre est difficile à comprendre et a mes yeux n'a pas l'ombre d'une logique

Même si le propos est profond et bouleversant, le tout mignon et bien troussé, le film bien trop lisse m'a glissé dessus. Ressenti personnel appuyer en plus par des choix musicaux ultra poncés.

J'ai été très touché par ce film sans dialogue qui nous guide doucement dans ce monde étonnant. Un récit prenant qui nous montre l'importance de laisser aller parfois

Mon Ami Robot est un film surprenant. J'ai trouvé son visionnage pénible car il est très lent et il n'y a aucune parole, j'ai du lutter fortement contre le sommeil et si je n'étais pas assis dans une salle de ciné je ne serais peut-être pas allé au bout, mais à tort !Il faut prendre le film dans son ensemble, cette lenteur, ou longueur, sert le sujet de manière très pertinente. Il s'agit de deuil, d'acceptation et d'optimisme. La compréhension de cette œuvre est finalement assez intime et j'imagine qu'elle raisonnera très différemment chez les uns et les autres. Au passage l'animation visuellement simpliste est de grande qualité et révèle un soin du détail impressionnant pour ceux qui sauront le voir.

Formidable pari que celui mené par Pablo Berger : faire un film d'animation pour adulte d'1h42, sans parole, mettant en scène un chien et un robot.

Franchement, sur le papier, on ne donne pas cher du résultat. Et pourtant, le film fonctionne parfaitement bien : on est d'abord intrigué, puis surpris et amusé, avant d'être au final ému.

La réussite du film tient au talent du réalisateur espagnol. Sa mise en scène regorge en effet d'effets amusants et de trouvailles visuelles, qui exploitent parfaitement les ressources de l'animation. L'histoire est ensuite particulièrement subtile, décrivant des sentiments complexes et "adultes" (la solitude, la mélancolie, l'attachement, le deuil, la reconstruction), tout en suscitant chez le spectateur de multiples interrogations, dont une m'a semblé particulièrement intéressante : il n'est pas facile de déterminer si le sentiment qui unit Dog à Robot est de l'amitié ou de l'amour.

Cela n'a pas une énorme importance, me direz-vous, mais je pense que c'est le premier film dans lequel je me pose cette question aussi clairement. Je signale enfin que les décors New-Yorkais sont de toute beauté et que la musique est formidable.

Mon ami robot est un donc un divertissement idéal, et l'un des meilleurs films d'animation de l'année.

Dans un New York peuplé d’animaux à la place des humains, Dog se sent terriblement seul. Il découvre à la télévision la publicité pour un robot de compagnie qu’il va se procurer. Ensemble, ils vont se lier d’amitié jusqu’au jour où ils vont être séparés. Ce film muet est magnifique. C’est beau, poétique, et le graphisme est sublime. Un bijou !

Dog vit à Manhattan et la solitude lui pèse, jusqu’au jour où il décide d’acquérir un robot avec lequel ils deviendront les meilleurs amis du monde. Inséparables, ils profitent des joies de New York et de ses environs quand, après une journée à la mer, Dog est contraint d’abandonner Robot sur la plage, jusqu’à sa réouverture la saison suivante…

L’Espagnol Pablo Berger s’essaie pour la première fois au film d’animation en adaptant la bande dessinée américaine "Robot Dreams" de Sara Varon. Cette dernière étant dépourvue du moindre dialogue, c’est donc en toute logique que l’on se retrouve devant un film… quasi muet.

Mon ami robot (2023) est une adorable et sympathique fable mélancolique, sublimée par une très belle animation minimaliste aux couleurs foisonnantes où fourmille d'innombrables détails et autres clins d’oeil cinéphiliques. Si comme moi, vous avez déjà posé un pied à New York, vous ne pourrez qu’adhérer à cette reproduction fidèle des nombreux quartiers de la grosse pomme (Manhattan, East Village, Chinatown, la Cinquième Avenue, Central Park ou encore Coney Island).

Une jolie histoire, dénuée de dialogue et de superflu, qui aborde avec brio la solitude et l’amitié, tout en évitant le pathos, le tout, sur une agréable et entêtante B.O. pop & jazz.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

Un joli film d’animation dont le style (trait, couleurs) colle à l’époque du récit, les années 1970-80. Cette adaptation d’une BD de Sara Varon réussit le pari d’un certain minimalisme : le récit est sans parole (mais avec bruitage et musique) ; l’intrigue est simple (mais avec beaucoup d’inventivité en matière de communication non verbale). Quant aux épisodes entre rêve et réalité, ils sont particulièrement soignés. L’ensemble, agréablement expressif et étonnamment émouvant dans sa conclusion, trouve son originalité dans un anthropomorphisme à l’humour léger, dans un drame doux-amer, tendre et mélancolique, et dans une réflexion sur l’amitié qui n’a rien de simpliste.

« Mon ami robot » est pour moi le meilleur film d’animation de l’année 2023. Cette réalisation espagnole est à la fois drôle, touchante tout en parlant d’amitié et de solitude dans notre société actuelle. De plus, il remplit la gageure d’être sans dialogues mais dispose d’une bande originale à la hauteur dont le formidable et dansant « September » de Earth, Wind and Fire. J’espère de tout mon cœur qu’il deviendra un classique et suivrai à l’avenir Pablo Berger, son réalisateur !

Au vu des critiques, je pensais qu'il était bien. Mon fils de 5ans a bien aimé mais de mon côté j'ai trouvé ça très long, répétitif, les dessins très simplistes alors ok le message à faire passer mais on peut le faire passer avec un film moins ennuyeux.

Quand je lis les critiques sur ce film, j’ai l’impression d’être passé totalement à côté, et donc ça mérite une critique …

Je ne l’ai pas trouvé dingue du tout.

Ok il se veut émotif et le fait qu’il n’y ait pas de dialogues nous incite à laisser parler nos émotions. Mais je suis désolé, j’ai trouvé ça assez moche, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages au design très enfantin et aux émotions simplistes (c’est soit t’es heureux et tu rigoles, soit t’es triste et depressif).

Je n’ai pas trop compris la morale de l’histoire si ce n’est que dans la vie, les amitiés se font et se défont et qu’il faut savoir oublier certaines personnes pour en accueillir d’autres dans sa vie … étrange.

L’intrigue elle même m’échappe. Comment tu peux abandonner aussi vite ton meilleur ami gisant sur le sable, en détresse totale, et te dire : orf, j’irais voir l’année prochaine si il est toujours là ? En attendant je joue au cerf volant et je me fais d’autres potes … une simple barrière avec un verrou gardée par un agent de sécurité et on baisse les bras ? Pour moi c’est pas ça l’amitié.

En bref, je ne me suis pas attaché aux personnages, et j’ai pas accroché à l’histoire même si l’animation n’était pas mauvaise.

Mes autres critiques sur mon insta : 22sur20

Pour rompre la solitude de son appartement new-yorkais trop propet, un chien anthropomorphe prénommé DOG commande un robot prénommé ROBOT. Une amitié profonde naît progressivement qui se termine sur la plage de Coney Island où ROBOT a imprudemment accompagné DOG dans une joyeuse baignade qui a grippé tous ses rouages. Un concours de circonstances malheureux – la fermeture de la plage aux touristes, l’hiver qui vient – oblige DOG à abandonner ROBOT sur cette plage jusqu’au printemps.

Pablo Berger est un réalisateur espagnol surdoué – "Blancanieves", film muet, en noir et blanc, est pour moi l’une des plus grandes claques de la décennie passée. À soixante ans, il signe son premier dessin animé. Il adapte le roman graphique de Sara Varon publié en 2007. Son action se déroule dans le New York joyeusement bigarré des années 80, dominé par la haute silhouette des "Twin Towers".

Son titre français niaiseux (l’original "Robot Dreams" est beaucoup plus convaincant) et son affiche bon enfant ont failli me dissuader d’aller le voir, le croyant réservé aux moins de dix ans. J’aurais raté l’un des meilleurs films de l’année (passée). Car "Mon ami robot" est un bijou.

C’est un bijou de réalisation. Par l’économie de moyens qu’il déploie. Un graphisme 2D loin des sophistications et des surenchères auxquelles Pixar et les studios Ghibli se sentent désormais obligés de se livrer. Des couleurs pastel. Pas une ligne de dialogue. Un scénario où s’intercalent des séquences oniriques et qui reste pourtant d’une parfaite lisibilité. Des références ludiques qui réjouiront les cinéphiles à "Yoyo" de Pierre Etaix, au "Magicien d’Oz" ou à "Shining".

Et surtout un message profondément universel, qui touchera les petits comme les grands. On craignait par avance une fin téléguidée. Pablo Berger évite cet écueil et nous surprend comme le dernier quart d’heure de "La La Land" (ce qui, sous ma plume, est un sacré éloge !). Son film parle de la séparation, amoureuse ou amicale, de la fidélité à ses promesses, mais aussi du temps qui passe et de la vie qui continue. Si vous avez envie de commencer l’année aussi bien que je l’ai achevée, courez le voir !