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    Vous ne désirez que moi
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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    127 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2022
    Il faut quand même du talent pour intéresser le spectateur à ce qui finalement est et reste une INTERVIEW d'une heure 30!
    Bon c'est vrai que j'étais déjà conquise car j'ai toujours été fascinée par l'histoire de Yann Andrea... mais le film est réussi.. le visage de Devos en long et gros plan qui accueille les confidences... les dessins érotiques qui viennent s'incruster... la présence de Marguerite que l'on entend vivre en dessous et dont on se demande SI ELLE VA SURGIR...!
    l'acteur est bon... le rythme est bon... le ton est juste!
    Bref, j'ai aimé!
    AZZZO
    AZZZO

    270 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2022
    Allociné c'est le BHV de la critique : on y trouve de tout et c'est un lieu formidable... à condition de ne pas se perdre dans les rayons. Soyons clair : ce film est à proscrire pour les fans de thrillers, de comédies romantiques ou de blockbusters. Ils n'y prendraient aucun plaisir, seraient désarçonnés, et sous-évalueraient un film qui mérite pourtant maints éloges.
    Il n'y a pas d'intrigue. Ce film est l'interview du dernier amant de Marguerite Duras, Yann Andrea (joué par Swann Arlaud) enregistrée par une amie journaliste (interprétée par Emmanuelle Devos). 1h30 d'interview, cela peut ressembler à un pensum mais c'est, tout au contraire, une gourmandise pour cinéphiles.
    Avec énormément de subtilité dans sa mise en scène et de discrétion derrière sa caméra, Claire Simon a réalisé plusieurs prodiges : elle parle de Duras sans jamais faire apparaitre Duras (si ce n'est par quelques images d'archives et sonneries de téléphone), elle fait d'Emmanuelle Devos le personnage central de son film - celle qui enregistre, qui écoute, à l'instar du spectateur - alors que sa caméra fixe Swann Arlaud et, surtout, elle casse les codes du cinéma par de longs plan-séquences auxquels personne ne se risque plus.
    Pas de coupes, un homme qui parle, une femme qui écoute, et on ne s'ennuie pas. Le spectateur est captivé par la voix de Yann Andréa, par ses mots, ses souffles, ses hésitations. La performance de Swann Arlaud est incroyable, extraordinaire au sens littéral du terme. Sans doute la meilleure prestation d'acteur depuis très longtemps.
    Pour toutes ces raisons, le film mérite d'être vu. Ce n'est pas le film de l'année car le sujet est très pointu mais une véritable performance artistique, un film atypique. Merci au producteur François d'Artemare de s'être battu pour financer ce film et de permettre ainsi aux amateurs du grand écran de vivre de vrais moments de créativité.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    687 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2022
    Mis à part la curiosité de découvrir qui était l'amant gay de Marguerite Duras dans les 16 dernières années de sa vie entre 1980 et 1996 (Yann Andréa, de 38 ans son cadet), je n'ai toujours pas compris l'intérêt de ce long-métrage, plus proche d'un documentaire littéraire que d'un film à proprement parler.
    On assiste, pendant 95 minutes, à deux entretiens enregistrés à Neauphle-le-Château (en 1982) entre ce jeune homme et la journaliste Michèle Manceaux.
    Ces enregistrements ont permis, plus tard, la rédaction du livre "Je voudrais parler de Duras" (paru en 2016).
    Rien à dire sur les prestations d'Emmanuelle Devos (la journaliste) et de Swann Arlaud (l'amant de Duras) : c'est d'ailleurs lui qui parle pendant 90% du temps.
    Par contre, pourquoi un tel film ?
    Franchement, si c'est pour voir deux personnes discuter (enfin, surtout une !) dans un salon, autant acheter le livre directement et s'immerger dans cette relation très spéciale entre ce jeune homosexuel et la célèbre femme de lettres française portant comme nom de naissance Marguerite Donnadieu.
    Pas totalement inintéressant sur le fond, mais mou, long et totalement inutile au cinéma.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Sylwish
    Sylwish

    6 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2022
    Un objet bien étrange que voilà. Pour la petite histoire, je n'ai lu qu'un seul livre de Marguerite Duras, LA DOULEUR, qui m'avait bouleversé (l'adaptation en film d'Emmanuel Finkiel est d'ailleurs très réussie) et j'ai vu, il y a de ça un bout de temps, le film HIROSHIMA, MON AMOUR, une œuvre de qualité, mais trop expérimentale à mon goût. Je ne connaissais rien de la vie amoureuse de Duras, de ses loisirs, de sa personnalité et de cette fameuse interview avant de voir le film de Claire Simon. Le film est la retranscription visuelle et auditive de l'interview donnée par l'amant de Duras. Le film réussit l'exploit de ne jamais nous ennuyer, grâce à son montage intelligent (l'interview, étalée sur deux jours à la base et divisée en deux parties dans le film, est entrecoupée d'images d'archives, de superbes dessins et d'errances bienvenus). Les deux comédiens sont impeccables. Emmanuelle Devos est la partenaire idéale face à un Swann Arlaud tout bonnement fascinant. Chaque moment est habité par sa voix, ses airs, ses manières. Après visionnage, je n'ai qu'une envie : me plonger dans l'œuvre de cette femme, une femme à la fois brillante et tyrannique, à la fois libre et pourtant si bloquée.
    traversay1
    traversay1

    3 126 abonnés 4 630 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Les couples composés d'une femme âgée et d'un homme plus jeune fleurissent ces temps-ci au cinéma (Rose, Les jeunes amants, Vous ne désirez que moi) comme faire tomber un tabou persistant de notre société. Et que cela soit le fait de réalisatrices n'est sans doute pas un hasard, mais une preuve de courage et d'audace féminins. Vous ne désirez que moi est bien entendu à part, reprenant le texte de Je voudrais parler de Duras, des entretiens de Yann Andréa avec Michèle Manceaux, enregistrés en 1982, du vivant de l'écrivaine, mais seulement publiés en 2016. Ce face à face, où l'amant de Duras confie jusqu'au plus intime de son existence et de ses sentiments aurait pu être retranscrit en pièce radiophonique ou de théâtre et aurait eu peut-être plus d'impact que comme un film de cinéma. C'est en tous cas ce que l'on se dit durant la projection car ici ce sont les mots qui ont le plus d'importance, dans ce quasi monologue, à peine relancé par l'intervieweuse. Claire Simon réussit tout de même à faire respirer son film à travers une poignée d'archives, d'extraits de longs-métrages de Duras et de remarquables dessins évoquant le plaisir charnel des deux amants . Et puis Swann Arlaud, extraordinaire, incarne un Andréa d'une sensibilité extrême, homosexuel et pris dans les rets de la passion, soumis ou peu s'en faut à une femme exclusive, étouffante et elle-aussi piégée par l'obsession amoureuse. Le plus étonnant, finalement, est que, malgré un dispositif a priori aride, l'ennui n'a pas sa place dans Vous ne désirez que moi, que l'on s'intéresse au nom à l'auteure d'India Song.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    335 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Le film retranscrit l’interview entre une journaliste et un jeune normand fan et amoureux fou de Marguerite DURAS. L’interprétation de Swan ARNAUD dans le rôle de Yann ANDREA est tout à fait brillante et convaincante. La réalisatrice évoque avec force et conviction dans cet interview cette histoire d’amour peu commune. Elle montre bien le caractère torturé de ce jeune homme qui est complètement soumis à l’emprise amoureuse de cette célèbre écrivaine et utilise cet interview comme une sorte de thérapie. C’est intéressant à découvrir.

    Bernard CORIC
    Guillaume
    Guillaume

    92 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2022
    "VOUS NE DÉSIREZ QUE MOI" : pointu, très pointu. Une mise en scène volontairement minimaliste pour mettre en exergue la force du texte.
    Seulement pour les initié(e)s ; les néophytes de la littérature, dont je fais partie, s'y trouveront perdu(e)s dès les premières minutes, et n'en apprécieront pas toute la substantifique moelle.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    111 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2022
    Film d'une grande intensité et charme.
    La réussite du film tient à sa sobriété et à l'incroyable qualité de ses acteurs. Swann arlaud est époustouflant.
    A découvrir.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    171 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 février 2022
    Une vieille soupière où mijotent toutes les tares d'un cinéma d'auteur révolu. Le film est bidon, veule, ampoulé, faussement intellectuel, antipathique. Les personnages sont incarnés par une Emmanuelle Devos à la ramasse et un Swan Arlaud interchangeable qui joue à peu près tout ce qu'on lui propose depuis qu'il a gagné des César. La nouveauté, c'est que le film est tellement ennuyeux, tellement moisi qu'il déclenche l'hilarité, malgré lui bien sûr.
    velocio
    velocio

    1 179 abonnés 3 040 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    Claire Simon est une réalisatrice qui aime passer du documentaire à la fiction et vice-versa. Bien évidemment, il lui arrive de ne pas vraiment choisir et de réaliser des films qui, selon la façon dont on les regarde, peuvent être perçus comme étant des fictions ou comme étant des documentaires. Dans "Vous ne désirez que moi" elle a choisi de porter à l’écran l’entretien que Yann Andréa, compagnon de Marguerite Duras, a eu sur 2 jours, en octobre 1982, à sa demande, avec la journaliste et femme de lettres Michèle Manceaux. Cet entretien que Michèle Manceaux a enregistré sur K7 aurait pu rester dans les oubliettes de l’histoire si Pascale Lemée, la sœur de Yann Lemée, rebaptisé Yann Andréa par Marguerite Duras, n’avait pas retrouvé ces K7 après la mort de Duras et d’Andréa. Au moment de cet entretien, Marguerite Duras a 68 ans, Yann 38 de moins, ils ont fait connaissance 7 ans auparavant et Yann est le compagnon de Marguerite depuis 2 ans. A l’époque de l’entretien, Yann Andréa n’a encore rien écrit mais, l’année précédente, il a joué dans 2 films de Duras, le moyen métrage L’homme Atlantique et le long métrage "Agatha et les lectures illimitées". Cet entretien, Yann Andréa l’a demandé à Michèle Manceaux, une amie et voisine du couple, parce que sa passion pour Duras le mine tout en le comblant, parce qu’il sait qu’il souffre d’une tendance suicidaire et parce qu’il espère que cet entretien pourra l’aider à réaliser un objectif : arriver à écrire.Ce que raconte Yann est très intime, allant jusqu’à évoquer la part sexuelle de sa relation avec Duras. Il faut savoir que Yann est devenu fan de Duras alors qu’il était homosexuel, un état que Duras ne supportait pas et qu’elle a choisi de déconstruire. « Je veux vous décréer pour vous créer », lui a-t-elle dit. De fait, un des intérêts majeurs du film est de nous montrer un homme dans une situation qui a été celle de nombreuses femmes depuis la nuit des temps : un homme dominé et rabaissé par une femme et qui l’admet, un homme en état de soumission et qui l’admet, un homme dirigé par une femme, dans les 2 films qu’il a tournés avec elle, bien sûr, mais surtout dans la vie de tous les jours. Si l’entretien représente le cœur du film, Claire Simon a su l’enrichir avec un certain nombre d’images d’archive et un certain nombre d’aquarelles érotiques dessinées par Judith Fraggy, permettant d’évoquer la vie sexuelle des deux amants sans avoir recours à de la pornographie cinématographique.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 846 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2022
    Claire Simon adapte « Je voudrais parler de Duras » le livre entretien de Yann Andréa et Michèle Manceau. Ces derniers sont incarnés par Swann Arlaud et Emmanuelle Devos.
    C’est peut être le seul élément positif du film. Dans ce film, Yann livre ses ressentis sur l’histoire d’amour qu’il vit avec Marguerite Duras. Si certaines de ses réflexions sur l’amour sont intéressantes et touchantes, le spectateur s’ennuie profondément de ce monologue pauvre en image qui ne parvient pas à susciter les émotions attendues.
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2022
    Pur moment de cinéma d'auteur passionnant! A la découverte troublante du dernier amant de DURAS : la relation mortifère mise à nu et exposée en pleine lumière. Elle est homophobe; il est homosexuel. Elle est dominatrice autoritaire; il est totalement soumis. Elle a une emprise totale et il avoue en être drogué. Elle le détruit pour le recréer. Il n'existe pas sinon à travers elle. Elle le caractérise comme une errance moderne. Elle le dépossède de son langage. Troublant n'est-ce pas?
    Et DEVOS est fascinante en intervieweuse éberluée de ce qu'elle découvre. Elle fantasmera la nuit, fantasmes apparaissant sous forme d'aquarelles érotiques. 1h30 d'une interview retracée grâce aux enregistrements K7.
    Donne envie de lire le phénomène DURAS!
    Flo de Cacqueray
    Flo de Cacqueray

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2022
    un film tres original, avec 2 merveilleux acteurs.
    Je ne connaissais de Duras que ces œuvres, j ai découvert au travers des dialogues du film sa personnalité à la fois tyrannique et fascinante.
    Cinephille
    Cinephille

    136 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2022
    Claire Simon s’est emparée des entretiens entre Yann Lemée/Andrea et Michele Manceaux pour en faire un film. Oui mais voila : si la performance de Swann Arlaud est intéressante celle d’Emmanuelle Devos n’a aucun intérêt. Claire Simon explique qu’elle filme Devos pour donner la densité de l’écoute, que sans ce visage qui ecoute et qui projette en elle ce qu’elle entend, il n’y aurait pas de film, qu’il suffirait de lire les entretiens. Et c’est tout le problème du film : en permanence on se demande pourquoi une œuvre cinématographique dont l’image n’apporte rien et qui aurait très bien convenu à un format radiophonique (une dramatique de France Culture par exemple). Ou effectivement lire les entretiens et y projeter nos propres images.
    L’autre point du film qui me gêne est cette fascination pour l’ogresse Duras. Pourquoi exige t-on maintenant de passer aux oubliettes Polanski réalisateur quand sa conduite personnelle choque, alors que pour Duras on garde voire on encense son sadisme sa méchanceté sa possessivité sa négation de l’autre ?
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2022
    Formellement, c'est moins un film qu'un documentaire littéraire. On est à mi-chemin du : pourquoi pas ? et du : quel intérêt ?
    A réserver aux Durassiens hardcore et à ceux qui vivent eux aussi une passion amoureuse dévorante et monstrueuse.
    Les meilleurs films de tous les temps
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