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    Laissez-moi
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    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    L'intrigue de Laissez-moi est des plus épurées et n'offre presque rien de plus que ce qui est déjà consigné dans son bref synopsis. Mais ce n'est pas parce que ce premier long-métrage est réalisé par un Suisse, Maxime Rappaz, qu'il est pour autant neutre et dénué d'intérêt. C'est même la routine de son héroïne, une couturière qui s'offre une escapade tous les mardis, qui en fait tout le sel, au même titre que la psychologie de cette mère qui pourrait bien être, ou pas, à un point de bascule de son existence. Le décor est immuable pour les voyages hebdomadaires de cette femme toujours séduisante : les somptueux paysages montagneux du Valais, les vaches dans les prés, un immense barrage et un hôtel international, mais ce qui trotte dans sa tête est à déchiffrer, au-delà des quelques phrases qu'elle prononce, qui ne révèlent rien de sa personnalité profonde. Il n'y a pas d'ennui dans Laissez-moi malgré les effets voulus par la répétition des situations. Et puis, comment trouver le temps long avec la suave, élégante et mystérieuse Jeanne Balibar, au timbre de voix si caractéristique ? Elle tient l'entièreté du film sur ses épaules et assume avec classe le rôle symbolique d'une femme qui doit prendre ce qui sera peut-être la dernière décision importance de sa vie.
    velocio
    velocio

    1 216 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Couturière de métier et quinquagénaire, Claudine travaille chez elle, ce qui lui permet de bien s'occuper de Baptiste, son fils handicapé âgé d'une vingtaine d'années. Toutefois, tous les mardis, elle confie son fils à Chantal, une voisine, afin de satisfaire ses besoins de tendresse et de plaisir sexuel. Pour ce faire, elle emprunte une remontée mécanique pour aller rejoindre des hommes dans l'hôtel de la Grande-Dixence situé au pied du barrage du même nom, le plus haut barrage poids du monde, le plus massif d'Europe. Pour chaque homme ainsi rencontré, il est indispensable pour elle qu'il n'y ait pas de suite possible, indispensable pour elle de savoir qu'elle ne risquera de le revoir le mardi suivant. Pour cela, il y Nathan, un employé de l'hôtel qui la renseigne sur la présence ou non d'une compagne et sur la durée des séjours des hommes qui sont présents. Ensuite, c'est elle qui incite l'homme qu'elle a choisi à l'accueillir dans sa chambre afin qu'elle puisse y prendre sa dose hebdomadaire de plaisir. On remarque qu'il n'y a jamais un homme pour refuser son invitation. Vous en déduirez ce que vous voulez. On remarquera aussi que ce film a été réalisé par un homme qui semble assez incompétent en matière de plaisir féminin ! spoiler: En tout cas, un beau jour, le scénario dérape avec un homme qu'elle revoit et auquel elle semble s'attacher.
    Le synopsis promettait beaucoup, mais il faut reconnaître que le résultat n'est pas vraiment à la hauteur des espérances : un peu trop répétitif, une réalisation qui manque de rythme. . Le rôle de Claudine est interprétée par Jeanne Balibar qui a tendance à faire un peu trop de Balibar. Une anecdote pour finir : il parait que Jean-Luc Godard a travaillé comme manoeuvre sur le chantier de construction du barrage de la Grande-Dixence. En tout cas il a tourné un documentaire de 20 minutes sur cette construction. Intitulé "Opération Béton", ce fut même son premier film.
    Joce2012
    Joce2012

    184 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Film bouleversant et très profond, très bien interprété, d'une grande émotivité qui parlera plus à ceux qui connaissent cette situation
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    37 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Claudine, couturière à domicile, élève seule son enfant handicapé et s'offre chaque mardi une parenthèse dans sa vie de femme isolée, en s'octroyant des escapades dans un hôtel d'altitude où elle s'abandonne dans les bras d'inconnus abordés au hasard. Jusqu'à ce qu'elle tombe sous le charme de l'un d'entre eux...

    Ce premier film frappe par son élégance : la beauté avec laquelle les lieux sont filmés (magnifiques plans sur ces montagnes suisses, ce barrage vertigineux), le soin apporté aux cadres, la partition au piano qui accompagne de manière discrète et subtile le récit, mais aussi la délicatesse avec laquelle est écrite cette relation, dans laquelle on se fait la cour, on se vouvoie, on se caresse après l'amour...

    En plaçant le récit dans ces paysages dépeuplés et en été 97, dans un passé encore vierge du tout numérique, le film crée une sorte de bulle intemporelle, lui conférant une dimension proche de la fable.

    Le timbre de voix et la diction si particuliers de Jeanne Balibar apportent une profondeur et un charme fou à l'ensemble. Elle livre une partition toute en finesse et en intériorité. Le film ne fonctionnerait pas de la même façon sans son aura et le mystère qu'elle dégage.

    Tantôt femme libre et libérée, centrée sur son plaisir, tantôt mère dévouée, pleine d'attentions et de douceur pour son enfant, elle incarne brillamment le trouble ressenti face à ce dilemme déchirant entre la passion amoureuse et l'abnégation d'une mère.

    L'on ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de penser aux paroles de la chanson de Dalida dont le titre commence comme celui du film...

    La caméra de Maxime Rappaz ne porte jamais aucun jugement dans ce premier long métrage singulier, et début d'une oeuvre dont on a hâte de suivre l'évolution.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    66 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    "Laissez-moi", le dernier film de Maxime Rappaz, offre une immersion captivante dans la vie de Claudine, interprétée brillamment par Jeanne Balibar. Claudine, une mère dévouée, trouve son échappatoire chaque mardi dans un hôtel de montagne, où elle explore une facette de sa féminité et de ses désirs, loin de son rôle maternel.

    Le récit explore avec subtilité les aspirations et les luttes intérieures de Claudine, qui se trouve à un tournant crucial de sa vie. Thomas Sarbacher incarne avec finesse le rôle de l'homme qui bouscule son quotidien, prolongeant son séjour à l'hôtel et éveillant en elle des désirs de liberté et de changement.

    Maxime Rappaz offre une œuvre cinématographique d'une grande sensibilité, où les paysages montagneux servent de toile de fond à l'introspection de Claudine. L'histoire se déroule avec une simplicité en apparence, mais elle révèle une profondeur émotionnelle qui invite le spectateur à s'interroger sur ses propres aspirations et émotions.

    "Laissez-moi" transcende les schémas conventionnels du cinéma narratif pour explorer les nuances subtiles des relations humaines et les dilemmes de l'émancipation personnelle. C'est un film qui invite à la réflexion et qui laisse une empreinte durable dans l'esprit du spectateur, grâce à une interprétation remarquable et une direction artistique soignée.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    345 abonnés 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2024
    Ce premier long métrage de ce réalisateur suisse qui est également le scénariste du film est une belle première réalisation qu’il a su maîtriser avec tact et délicatesse. On suit avec intérêt l’histoire de cette femme courageuse et libre qui élève seule son fils handicapé mais qui tente de donner du sens à sa propre vie malgré tout. La réussite de ce beau film tient également au talent de Jeanne DALIBAR qui incarne parfaitement bien ce personnage. De plus ce film nous permet de découvrir les magnifiques paysages montagneux du Valais suisse bien filmés.

    Bernard CORIC
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    301 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Un bonheur de petit film indépendant que ce "laissez moi". Rien à jeter dans cette belle histoire d'héroïne moderne; formidablement porté par une Jeanne Balibar qui fait actuellement un parcours sans faute au cinéma.
    Dans ce long métrage tout est pensé, scénarisé, jusqu'aux repérages qui font de la nature et des bâtiments des personnages à part du film.
    Le sujet est dur, les risques de tomber dans le mauvais goûts l'encerclent et pourtant le résultat est élégant, solaire, plein de délicatesse.
    PLR
    PLR

    422 abonnés 1 499 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Soporifique. Je suis toujours gêné quand je qualifie ainsi un scénario, un film, une mise en scène, un jeu d’acteurs ou actrices d’un seul adjectif assassin. Surtout quand, au moment où je rédige, la note moyenne des spectateurs est à 3,4 étoiles. A moi tout seul, je ne vais pas peser assez pour la faire baisser. Cela dit il n’y a encore que 9 critiques écrites et 47 notes seulement. De quoi fausser toute réalité statistique et légitimer, peut-être, ma note de 1,5 (mauvais). De leur côté, les critiques de la presse dont certaines sont à 2 me confirment qu’il manque beaucoup de choses dans ce film pour attirer et retenir un large public. Comme une nonchalance... suisse. Mais ça c'est un cliché.
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2024
    Couturière à domicile, Claudine (Jeanne Balibar) élève seule, avec une dévotion admirable, son fils, lourdement handicapé et désormais adulte. Chaque mardi, elle le confie aux bons soins d’une voisine et s’offre une plage de liberté dans les bras d’un client, différent chaque semaine, d’un hôtel de haute montagne. Sa vie bien huilée se grippe le jour où un amant de passage s’attache à elle et demande à la revoir.

    Ce premier film d’un réalisateur suisse venu de la mode détonne. Il détonne par son sujet original : le portrait d’une femme à la fois libre et prisonnière. Il détonne par ses décors : le Valais, le couloir rhodanien et les Alpes qui l’entourent. Il détonne par sa temporalité : on comprend que l’action se déroule au mois d’août 1997 mais elle aurait tout aussi bien pu se dérouler vingt ans plus tôt ou plus tard.

    "Laissez-moi" est un film d’une infinie délicatesse porté par son héroïne. On connaît Jeanne Balibar depuis bientôt trente ans. Son élégance racée a fait d’elle une égérie du cinéma d’auteur français. Elle frise souvent la caricature, et parfois s’y égare. Sa consécration dans "Barbara", qui lui a valu en 2018 le César de la meilleure actrice, a soulevé des réactions contrastées. L’honnêteté m’oblige à dire que je faisais partie de ceux que la sophistication de son jeu exaspérait.

    Mais force m’est de reconnaître qu’elle est parfaite ici. Sans doute pourrait-on considérer que son élégance de grande bourgeoise, son tailleur blanc, ses bottines, son maquillage chargé sont pour le moins improbables, pour ne pas dire absolument pas crédibles, dans le petit village du Valais où l’action est censée se dérouler. Il faut passer par-dessus cette réserve que son apparition inspire, au faîte du barrage de la Grande-Dixence qu’elle traverse chaque mardi avant de rejoindre ses amants. Il faut se laisser envoûter par sa voix, reconnaissable entre mille.

    "Laissez-moi" m’a fait penser à un conte de Maupassant. Il en a l’éclat, la brièveté, la cruauté aussi. Le film a la durée canonique de quatre-vingt-treize minutes. Il est un chouïa trop long. Un format plus réduit aurait peut-être mieux convenu à son sujet minimaliste.
    Xavier B.
    Xavier B.

    15 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Jeanne Balibar joue avec justesse, pudeur et crédibilité le rôle troublant d'une mère prise entre la mission et son besoin d'échanges sexuels.
    Son rôle fait la promotion d'une liberté sexuelle assumée tranquillement (bien loin de l'image sulfureuse que les revendications des années 1968 en donnaient), en conflit cependant avec le qu'en-dira-t-on (elle cherche à cacher à son voisinage comment elle emploie ses mardis) et surtout avec ce qu'elle comprend des besoins de son fils.
    C'est du reste l'évolution des besoins affectifs de son fils qui dénoueront son enfermement...
    NB. J'ai particulièrement apprécié la jolie pointe d'anglophobie de ce film, avec la maladresse d'un candidat-amant...
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    211 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Jeanne Balibar incarne Claudine, une couturière, mère isolée. Elle élève seule son fils handicapé mais s’autorise chaque mardi une escapade dans un hôtel où elle ne rencontre que des hommes de passage. L’histoire d’une émancipation magnifique et bouleversante.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    34 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Ce film est porté par Jeanne Balibar, avec toute sa singularité. Femme peu bavarde dans ce rôle bien qu'aux traits très expressifs, elle oscille entre s'occuper de son fils handicapé, son métier de couturière qu'elle exerce à domicile et ses après-midi de liberté où elle retrouve sa vie de femme avec des hommes de passage dans un hôtel dans la montagne. Jusqu'au jour où un homme se met à vouloir la revoir. Elle accepte mais cela la panique. Elle qui se protège tant, elle va devoir s'ouvrir et parler d'elle. Rythme lent, les montagnes suisses sont bien filmées ainsi que Jeanne Balibar.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    11 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2024
    C’est un dispositif quelque peu minimaliste que nous propose là le réalisateur Maxime Rappaz avec son premier film Laissez-moi, dans lequel on retrouve Jeanne Balibar dans le rôle principal. Elle y incarne Claudine, une couturière à domicile qui, chaque mardi, va rejoindre dans un hôtel de haute montagne, des hommes auxquels elles s’offre en toute simplicité. Le reste du temps, Claudine s’occupe de son fils handicapé, grand fan de Lady Di et très amateur de tubes de variété des années 80, auquel elle lit des lettres imaginaires envoyées par un père hypothétique.

    Laissez-moi est film, on l’aura compris, sans réel ressort dramatique, qui fait dans l’épure, d’autant plus que les scènes ont tendance à se répéter au fil du récit. Résultat, on s’ennuie un peu, mais pas tant que ça, dans ce film, qui tire sa force de sa retenue, de sa sensualité, de sa délicatesse, et aussi de l’étrangeté des personnages... en premier lieu, celui incarné par Jeanne Balibar, une actrice dont le charme continue d'opérer depuis qu’on l’a découverte, il y a plus de 30 ans, dans Comment je me suis disputé d’Arnaud Desplechin.

    https://www.hop-blog.fr/laissez-moi-de-maxime-rappaz-un-joli-role-pour-jeanne-balibar/
    corinne nord
    corinne nord

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Film soporifiques
    Une actrice megalo qui joue la femme fatale tout le monde n'a pas le charisme de fanny ardant
    Bref je déconseille fortement
    CHOCOLATINIEXPRESS
    CHOCOLATINIEXPRESS

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Jeanne Balibar est plus qu’une simple interprète, c’est une grande artiste. Comme Delphine Seyrig dans L’année dernière à Marienbad, sa voix étrange et mystérieuse et ses silences signifiants contribuent à faire de ce film un magnifique portrait de femme qui va au-delà du cas singulier du personnage. Il parle des femmes que nous sommes partagées entre l’amour absolu que nous portons à nos enfants et notre besoin de rester actrices et porteuses du désir. Balibar, tour à tour séductrice et dans la retenue et la rêverie joue une jolie partition. Les scènes de nu sont pleines de pudeur et de délicatesse. La partition musicale est parfaite, les paysages à couper le souffle et le fait que l’histoire se situe à la fin des années 90, avant l’invasion du numérique, contribuent à donner une valeur intemporelle à la problématique de la liberté. Le scénario, très simple et épuré laisse la place à l’essentiel : la solitude, la complexité des sentiments et l’émancipation d’une femme. Un très beau film, vraiment.
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