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    La Syndicaliste
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    JP RCH
    JP RCH

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Un très bon film qui explique mais on le savait un peu les arcanes de la basse politique énergétique de notre pays. On comprend mieux après ce film la détresse de notre industrie nucléaire. Chapeau et merci au réalisateur '
    Clementine Kruczynski
    Clementine Kruczynski

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    L'histoire incroyable et pourtant vraie d'une femme puissante et touchante merveilleusement interprétée par Isabelle Huppert.
    Un film juste, moderne, féministe, qui fonctionne comme un thriller qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Une fenêtre sur le monde des puissants dans lequel le personnage principal est une héroïne tantot glaçante, tantot touchante, et surtout admirable. Bravo à JP Salomé.
    moket
    moket

    465 abonnés 4 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Un thriller politique sur les arcanes du pouvoir et le peu de cas qui peut être fait de la parole des femmes, des victimes. Interprété tout en nuances par Isabelle Huppert qui donne à son personnage des zones d'ombre et des airs de choses à cacher. Quelques longueurs toutefois.
    Guiciné
    Guiciné

    139 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Un film à la première partie particulièrement réussi, mais où l'intérêt s'amenuise.
    C'est dommage, car en soit, tout est honorable et intéressant, mais un semblant de déjà vu ressort très fortement.
    Très acceptable mais il manque l'originalité.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    Porté par Isabelle Huppert en blonde, "La Syndicaliste" raconte le scandale d'état du fleuron du nucléaire civil français Areva-Orano. Professeure d'anglais, Maureen Kearney va devenir la représentante du CFDT et enquêter sur des contrats cachés entre la Chine et la multinationale et subir ensuite de très graves menaces. Eclairant sur les faits, le long-métrage de Jean-Paul Salomé est un thriller captivant.
    Ufuk K
    Ufuk K

    478 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2023
    "La Syndicaliste" tirées de faits réels est un thriller judicaire qui se regarde. En effet après une première partie saisissante et pleines de promesses décryptant de manière édifiante les coulisses du monde de l'industrie nucléaire en France la seconde partie s'enlise un peu faisant perdre de l'intérêt pour ce film à cause de nombreuses redites, c'est dommage car sur le papier le film avait un grand potentiel sans oublier la performance Isabelle Huppert.
    Loïck G.
    Loïck G.

    308 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Isabelle Huppert , totalement métamorphosée, ( ça peut surprendre ) au plus près du physique de son héroïne Maureen Kearney, une syndicaliste CFDT chez Areva qui découvrant des tractations secrètes entre son entreprise, EDF et la Chine va devenir une lanceuse d’alerte en danger. Cette histoire vraie, Jean-Paul Salomé la traite autour d’un réquisitoire implacable où les intérêts financiers, sociaux et politiques prêtent à toutes les dérives de la part de dirigeants peu scrupuleux, incompétents, démoniaques. Le choix est large dans la palette de ce thriller politico-économique qui conduira la syndicaliste à devenir la suspecte numéro 1 d’un système qu’elle peine à dénoncer. Tous les comédiens et comédiennes donnent véritablement corps et chair à ces personnages de fiction, qui existent encore bien réellement. Aujourd’hui la Chine peut fabriquer des ensembles nucléaires, sur une technique bien française. Maureen Kearney enseigne l’anglais dans un collège en France, son premier métier. La centrale EDF de Flamanville ne fonctionne toujours pas normalement …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    rvrichou
    rvrichou

    92 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Malgré une distribution de premier choix, on s ennuie un peu pendant une heure mais ne quittez pas la salle, le scénario bientôt va aller crescendo et vous tenir en haleine jusqu à la fin. La réalité garde ses zones d ombre mais le réalisateur avec talent dévoile certaines vérités.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    611 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2024
    La Syndicaliste prolonge la réflexion sur la culpabilité de la femme menée par le cinéma français et international depuis peu : le procès de la femme indépendante et intelligente que l’avocat de la défense blâme parce qu’elle ne satisfait pas à ses obligations maternelles et écrit des fictions criminelles (Anatomie d’une chute, Justine Trier, 2022), suivant l’idée que le talent relève du masculin seul habilité à usurper et à user de violence (Tár, Todd Field, 2022) pour asseoir sa domination patriarcale (Mon Crime, François Ozon, 2022).
    Le film de Jean-Paul Salomé ne cesse d’opposer la vérité détenue par Maureen Kearney aux preuves manquantes, lui refusant ainsi le statut de victime parce qu’une enquête juge son témoignage incohérent et qu’elle semble décider, arbitrairement, de sa culpabilité. Le glissement brutal du statut de victime, véritable mais nié, à celui de coupable présente l’intérêt de ne jamais résonner dans les médias – sinon par un article interposé – et ainsi d’émaner de là-haut, de ces sphères mystérieuses mais puissantes dont la syndicaliste ne souhaite pas parler par peur d’être entendue. Nul choc des flashs, nulle masse de journalistes avides de scoops comme en présentait Un Silence (Joachim Lafosse, 2024), plutôt un huis clos décliné en différents espaces, et que ne parvient pas même à ouvrir le paysage montagnard d’Annecy. La maison, la salle d’interrogatoire, celle de réunion, tous ces espaces sont confinés et tendent à placer Maureen Kearney en position de suspecte à interroger, en témoignent les remarques désobligeantes que lui adresse sa fille à table. Tous ses interlocuteurs, exception faite de son mari, exigent la cohérence. spoiler: Il faut reproduire la séquestration, répéter des gestes dont on se souvient à peine, dupliquer une réalité aussitôt vécue aussitôt évaporée dans une mémoire et un corps traumatisés.

    Dès lors, le réalisateur fait le procès de la fiction et des stéréotypes qu’elle fait peser sur le statut de victime : discréditée en raison de son détachement, de sa froideur et de sa maîtrise, la syndicaliste ne correspond pas à ce que l’on attend d’elle, elle reconnaît ne pas être « une bonne victime ». spoiler: C’est de sa faute si viol il y a eu, puisqu’elle ne portait pas de culotte sous ses collants – « circonstance atténuante » pour l’accusé, nous dit-on
    … Aussi le film s’inscrit-il à la fois dans un élan de réhabilitation de la parole des femmes et de leur place au sein de la vie politique, et dans la filmographie d’Isabelle Huppert qui a toujours imposé un autre regard sur la féminité apte à se prendre en charge elle-même sans le truchement compatissant et réificateur de certains hommes. Dommage qu’une telle acuité de propos ne soit que peu portée par la mise en scène, efficace mais trop lisse et illustrative par moments.
    Nisrine A
    Nisrine A

    23 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Un film qui a le mérite de faire connaître ce scandale Areva mais qui piétiné et raté totalement sa dimension thriller qui aurait pu rendre la narration plus haletante. on s'ennuie et c'est dommage !
    Ciné-13
    Ciné-13

    99 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2023
    La volonté de SALOMÉ est de nous plonger tout de suite dans une perplexité quant à la personnalité insaisissable de ce personnage campé par une HUPPERT rajeunie (cela démarre avec cette sordide agression à son domicile) et en faire ici le personnage central de cette histoire.
    A la lumière de cette imprévisibilité, on garde une distance sur ces révélations de démantèlement complotiste de notre filière nucléaire par les hautes autorités françaises.
    Elle avoue puis revient sur ses aveux, fait de la détention puis est finalement acquittée! On assiste à de belles joutes verbales, mais amoindries par cette ambiguité permanente.
    Troublante cette manière d'exposer les faits en ridiculisant le Président ATTAL et l'ex Présidente FOïS et même en affaiblissant le Président HOLLANDE!
    HomoLibris
    HomoLibris

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2023
    L'histoire, romancée d'une dose de fiction, est inspirée du livre "La syndicaliste" de Caroline Michel-Aguirre, évoquant l'histoire de Maureen Kearney, professeur d'anglais et responsable syndical CFDT au sein du groupe AREVA.
    Après un début "naturaliste" expliquant comment l'industrie française du nucléaire a été bradée dans le cadre d'une politique de mondialisation ultralibérale, autant par les Libéraux que par les "Socialistes", et les conséquences désastreuses sur l'emploi, le film prend une tournure plus intimiste en se resserrant sur la vie d'une syndicaliste convaincue, fer de lance de la lutte contre les compromissions du lobby économico-politique du pays.
    Le discours est toujours à charge, sans aucune nuance, ni discussion, mais c'est le lot commun de ce type de films. La mise en scène est plutôt froide et rigide, mais terriblement efficace pour ce genre de pamphlet. Le jeu des acteurs est unanimement juste, mais sans plus pour une distribution haut de gamme (Huppert, Gadebois, Foïs, Deladonchamps). Image, prises de vue, costumes, lieux de tournage, etc. sont dans le ton.
    Comme l'écrit un forumeur : "La Syndicaliste a le mérite de d'illustrer en partie comment la France a perdu son indépendance énergétique."
    On peut attendre que ça passe à la TV.
    DomDom
    DomDom

    2 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2023
    Thriller lent tiré d'un histoire vraie. Quelques dénonciations politiques spoiler: (pots de vin évoqués)
    . Une Isabelle Huppert moins maquillée aurait été tout aussi bien.
    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2023
    Vu l'affaire qui reste encore très récente, le film débute par un encart pour expliquer qu'il s'agit bien d'une histoire vraie mais du point de vue subjectif du réalisateur. Ce n'est pas anodin puisque de nombreux protagonistes sont encore vivants. Le film reste donc bel et bien une histoire vraie, Jean-Paul Salomé a même poussé les choses jusqu'à tourner sur les lieux des événements et même de nombreux figurants étaient bel et bien actifs à l'époque, par exemple les anciens d'Areva présents au procès en soutien font leur retour pour le film. Le film reprend aussi mot à mot certains passages comme les mots très durs de la présidente du tribunal, ou la dernière plaidoirie. Le scénario est aussi malin que judicieux, d'abord en jouant sur un flash-back avant de revenir dans le fil du temps, puis en plaçant des doutes ou des ambiguités sur des instants précis ou des personnages qui instaurent de la tension parfois, des soupçons de temps à autre, et tout ça pour monter avant tout toute la complexité des affaires qui s'entrechoquent. Jean-Paul Salomé aurait pu éviter finalement les libertés prises tant elles sont mineures, et opter plus courageusement pour aller au bout des choses (Proglio et Djourhi ?!). A voir.
    Site : Selenie.fr
    Jorik V
    Jorik V

    1 225 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2023
    On n’attendait pas Jean-Paul Salomé, un cinéaste plutôt habitué aux grosses productions populaires franchouillardes plus ou moins ratées (de « Belphégor, le fantôme du Louvre » à « Les Femmes de l’ombre ») et au genre comique en général comme avec son premier film « Les Braqueuses » en 1993, investir le terrain du suspense entre psychologique et social sur une affaire réelle et plutôt récente. Et bien la morale que l’on pourrait retenir de ce revirement de genre et d’ambition est qu’il aurait dû s’y plonger plus tôt tant « La Syndicaliste » est réussi et s’avère peut-être son meilleur film à ce jour. Il y retrouve l’actrice principale de son précédent film, la comédie policière plutôt moyenne « La Daronne ». Et il faut dire qu’Isabelle Huppert, impériale encore une fois, est pour beaucoup dans le plaisir que l’on prend à suivre cette affaire palpitante. Dans un rôle pas facile et protéiforme de victime supposée, syndicaliste chevronnée et de bourgeoise flirtant avec les hautes sphères du pouvoir, elle est comme un poisson dans l’eau du haut de ses soixante-dix printemps. Passant d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, elle prouve encore une fois et après cinquante ans de carrière la force de son jeu avec cette œuvre qui lui demande beaucoup. Une œuvre qui développe quelques accointances avec le chef-d’œuvre « Elle » où elle se fait également violer. Une actrice tout-terrain comme on en voit peu et qui infuse son talent durant toute la projection de ce film qu’elle tire encore plus vers le haut.

    On peut également louer la mise en scène travaillée et soignée de Jean-Paul Salomé qui a pu, par le passé, se contenter de mettre platement en scène certains sujets. Ici, épurée mais non dénuée de chair, ses images sont tout à fait en adéquation avec le sujet même s’il ne prend jamais de risque et s’inscrit dans la continuité visuelle de ce type de films. L’histoire est touffue et il faut accepter de ne pas tout saisir dans les moindres détails pour se concentrer sur le parcours de Maureen Kearney. Son personnage et son évolution est l’âme et le cœur du film plutôt que les magouilles gouvernementales des grandes entreprises du nucléaire avec leur impact politique, social et économique. On peut juste déplorer quelques longueurs dans la dernière partie mais on doit saluer le fait que si l’on ne connaît pas l’histoire, on se retrouve presque dans un thriller, à douter de la véracité des propos du personnage principal. Le scénario est donc adroitement écrit. Quant aux seconds couteaux, c’est du très haut niveau et ce dans tous les rôles avec parfois des attributions surprenantes. Par exemple, Marina Foïs en ancienne PDG d’Areva étonne en bien, Grégory Gadebois en mari compréhensif est impeccable tout comme Yvan Attal, surprenant en PDG sous haute tension et dos au mur. On est peut-être un peu moins convaincu par Pierre Deladonchamps en flic obstiné. « La Syndicaliste » demeure une œuvre passionnante et captivante durant deux heures tout en étant instructive, un peu comme « Goliath » récemment dans un genre similaire. Du cinéma à la fois divertissant et engagé même si l’aspect social est un peu délaissé en cours de route pour se concentrer sur l’aspect féministe du personnage principal.

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