Avis : Fifi - Page 4

Très beau film juste et sensible qui débute sur un postulat assez social pour évoluer sur l'observation d'une relation entre 2 personnes assez jeunes qui n'ont pas encore trouvé leur place dans la vie.
On comprend que la jeune héroïne cherche par tous les moyens de s'échapper de son milieu social et qu'en plus, elle semble s'adapter à d'autres modes de vie lors des diverses rencontres qu'elle fait au cours du film.
Les deux jeunes acteurs principaux s'en sortent vraiment très bien !
Très surpris de lire le nom de de François Négret (qui joue le beau-père), qui avait été remarqué en 1987 par le film de Louis Malle, "Au-revoir les enfants" et que je n'avais pas vu dans un film depuis longtemps !

Joli film qui oscille comme le disait un autre critique entre social et film d’été.
Mais contrairement à un autre film sur l’éveil adolescent, ici on reste sur la subtile cloison entre amitié et amour.
C’est joliment filmé et c’est surtout pour cette actrice qui jouait formidablement bien la jeune nageuse dans « En thérapie » que je l’ai regardé.

Un récit d’émancipation estivale plein de charme et de délicatesse, qui doit bcp à son jeune duo de comédiens, Céleste Brunnquell et Quentin Domaire.

Un joli conté poétique estival
Fifi, c'est Sophie, jeune fille de 15 ans issu d'un milieu populaire. Durant un été, elle va quitter régulièrement sa cité pour une maison bourgeoise d'une copine désertée tout l'été et dont elle a dérobée les clés. Chez elle, les premiers plans le montrent très bien, sa mère, son beau-père, ses grandes sœurs, le mec d'une de ses sœurs et leur enfant vivent très modestement et dans une grande promiscuité. Cette entame est très maline, la caméra se balade dans l'appartement en suivant les habitants sans nous donner d'indice sur leurs liens. Est-on dans un foyer, un internat, ...? La famille n'est pas l'idée première venant en tête; toute proportion gardée, j'ai pensé au début d'"Affreux, sales et méchants". On comprend très vite l'envie de Fifi de s'extraire de cet endroit, même si aucune maltraitance n'y est constatée. Souvent sur son vélo, symbole de la liberté dans le cinéma actuel, se retrouver seul dans cette maison constitue un havre de paix; mais aussi une ouverture sur la culture. On la verra partir à la fin du film avec un livre de Kafka. C'est un pan de ce film.
Mais durant cet été de tous les possibles; un été où tout peut changer comme on le pense à l'adolescence, car c'est avant tout un film d'été comme il y a des romans ou des chansons estivales; un autre événement va subvenir. Le fils de la maison va faire son apparition, de 5 ans l'ainé de Fifi, une relation qui se refuse d'être amoureuse du fait de l'écart d'âge, va naitre. Céleste Brunnquell et Quentin Dolmaire vont camper ce joli duo avec beaucoup de justesse durant tout le film; entre idylle amoureuse et fraternité. Jeanne Aslan et Paul Saintilan, pour leur premier film, mettent en scène avec beaucoup de justesse et de tendresse ces deux esseulés estivaux durant cette parenthèse dans leurs vies respectives en évitant bien toutes les facilités et pièges de l'exercice. Aucune mièvrerie non plus; l'"Effrontée" mais en plus souple et plus doux.
On rit, on est touché par cette rencontre inattendue qui a bon goût de laisser à la périphérie l'initiation amoureuse; même si on sent bien que les deux sont proches. On aurait juste aimé un peu plus de dynamisme quitte à couper dans une seconde moitié durant laquelle les enjeux se répètent.
Une belle surprise de l'été empli des sensations mélancoliques estivales adolescentes
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Ce papillonage estival se traine péniblement dans un faux rythme constant qui peine à convaincre. Les situations, les dialogues, les enjeux, sonnent creux et sont portés par des acteurs pourtant de qualité, mais qui n'insufflent aucune âme à cette histoire.

Un récit d'apprentissage touchant mêlé à une réflexion plus globale sur notre société de classes et la possibilité ou non de s'extraire de son milieu.

Les scènes sont d'une qualité un peu inégale et c'est surtout dans son dernier tiers que le film m'a emporté, alors qu'il gagne en puissance émotionnelle, et que les personnages prennent une autre dimension.

Les performances des deux jeunes acteurs sont à saluer. La jeune Céleste Brunnquell est d'un naturel confondant, étonnamment placide en toutes circonstances. C'est également un réel plaisir de retrouver Quentin Dolmaire, révélé par 3 souvenirs de ma jeunesse, et au jeu toujours aussi atypique. Malgré le fait qu'ils appartiennent à deux mondes totalement différents, les deux personnages se retrouvent pour développer une relation dépeinte avec beaucoup de pudeur, à travers des silences et le simple bonheur de se retrouver et d'être ensemble. Mais je crois que c'est le personnage de la mère, remarquablement interprété par Chloé Mons, qui m'a le plus touché.

Un premier film globalement réussi mais qui ne m'a pas autant embarqué que je l'espérais, suite aux très bons retours que j'avais pu lire, notamment car il oscille parfois entre le un peu trop suggéré ou le pas assez.

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Le temps d'un été nancéien caniculaire une adolescente s'échappe de son HLM et de sa famille dysfonctionnelle pour connaître la quiétude d'un pavillon de banlieue. Pendant ses vacances extra-ordinaires elle apprend à coller des enveloppes et bien d'autres choses encore. Le film se déroule d'une manière solaire et languide, presque anodine, et si l'on sent bien qu'à l'intérieur du corps et de la tête de la jeune fille éclosent mille choses pour le spectateur il ne se passe quasiment rien.

Un film simple comme un amour de vacances d’été porté par un charmant duo de jeunes acteurs, dont on ne sortira pas grandi certes, mais qui fait du bien tant c’est rafraîchissant cette petite histoire entre une adolescente essayant de fuir sa famille atypique et un jeune homme qui se cherche. Leur rencontre leur ouvrira de nouvelles perspectives et ils en apprendront plus sur eux-mêmes. Métrage sympathique qui se déguste comme une glace à l’eau.

Comédie dramatique française, on s'attache facilement à Fifi avec un petit côté touchant. Un film sans prise de tête sur une adolescente qui essaye de se construire. De très bonnes interprétation des acteurs.

Très beau film qui nous laisse une impression de bonheur et de plénitude. Une rencontre tout à la fois touchante, simple, vraie, belle, sincère, qui nous transporte dans l'univers de deux personnes que tout pourrait opposer. On apprécie la justesse du ton, la beauté et la poésie des images, l'authenticité, la fraîcheur qui s'en dégage. Ce film donne à voir la beauté du quotidien à travers une rencontre imprévue, portée par deux très bons acteurs, dont Céleste Brunnquell, émouvante et lumineuse. Bravo !

Un très bon film qui a laissé une impression agréable pour toute la soirée. J'ai beaucoup aimé la scène finale à la mer. Parfois il y a des rencontres qui n'aboutissent à rien mais qui transforment complètement la vision sur la vie. Bravo !

Fifi est une jeune fille de 15 ans. Elle occupe son temps en rendant service à droite à gauche pour quelques euros et s’extraire de son difficile quotidien précaire. Au début de l’été, elle réussit à mettre la main sur les clefs de maison d’une ancienne amie. Elle va alors faire une rencontre qui bouleversera son été. C’est tendre, mais tout repose sur Céleste Brunnquell…

Un très joli film sensible et tendre
porté notamment par l actrice principale Céleste Brunnquell (qui ira loin) . Quentin Dolmaire qui lui donne la réplique est également excellent. Une découverte!

Déçue. Trop de longueurs. Fifi est très jolie et peu expressive comme beaucoup d'adolescentes. Stéphane est un pierrot lunaire. Il m'a manqué la crise de folie, même courte, qui me semble indissociable du mutisme adolescent.

Super film qui est pleins de tendresse et possible d’aller voir en famille. J’ai découvert les 2 acteurs principaux dans Fifi, et ils nous immergent merveilleusement dedans 👍🏻