Avis : Fifi - Page 5

Après avoir vu le film 2 fois et un recule d'une semaine :
○ Sujets profonds esquissés avec élégance.
Paulo COELHO écrivait : " L'élégance n'est pas la posture la plus confortable, mais celle qui est la plus adéquate
à la perfection ..." ( "perfection" dans le sens de parfaire)
○ Failles et richesses de 2 univers sociaux, de 2 âges.
○ Le retour aux sources , la quête de sens .
○ Le jeu des 2 acteurs principaux comme des notes de musique sur une portée , tout dans la retenue ;
le jeu du couple d'acteurs en miroir avec l'écriture du couple de cinéastes.
○ La romance de la rencontre à un moment clé de 2 belles âmes ; les méandres des courants entre les cœurs et les esprits ; la romance de 2 vies.
○ Un film avec une fin comme une ouverture , vers le plein air , vers l' immensité . . . ;
un film dont on sort à la fois revigoré et serein pour prendre bien en mains sa vie , quelque soit notre âge ;
les personnages continuent leurs chemins dans nos esprits, bien des heures après . . .
○ Un premier long métrage brillant, précieux et qui fera date dans l'histoire du Cinéma, j'en suis certain ,
un style unique, novateur et déjà bien affirmé.
En un mot ou presque : simplement, singulièrement Magistral !

Mince, me voilà à faire la critique d'un film quelque temps après l'avoir visionné, et bien figurez-vous que je ne sais plus de quoi ça parle. Pourtant après une petite remise en mémoire, l'histoire est plutôt pas mal. Cette adolescente qui veut prendre des distances avec l'appartement et la famille foutraques qui lui servent de cadre de vie donne lieu à une chronique douce-amère sympathique. La colorimétrie est étonnamment "crue" , ce qui donne de la gaieté au vêtements, au mobilier, à l'environnement et à ce milieu urbain pas déplaisant car très arboré. Nancy semble une ville très calme en été tan la circulation... y est absente. Le scénario tient la route avec des dialogues intelligents qui posent souvent des bases quasi-philosophiques sur le sens de la vie humaine, notamment entre Stéphane et Fifi. Il est juste fort dommage que tant de plans ne puissent se passer de bière ou de cigarette. Les acteurs sont tous très convaincants, avec une mention spéciale pour le jeu de Quentin Dolmaire qui m'a rappelé l'un des protagonistes mémorables du cultissime "Hôtel de la plage" (Bernard Soufflet dans le rôle de Bertrand). Avis aux amateurs de vaudevilles estivaux des 70's, celui-ci en est un jalon immanquable. Pour en revenir à Fifi, il lui manque ce petit quelque chose qui le rendrait sinon attachant, du moins mémorable, mais il pourrait suffire en fait de le regarder une seconde fois.

Magnifique film en état de grâce...Céleste Brunnquell et Quentin Dolmaire sont très émouvants, on est emporté par leur délicatesse leur justesse leur sensibilité...

De la niaiserie à revendre, une inébranlable solidarité entre jeunes, et comment se faire beaucoup d’argent avec un job d’été d’une haute technicité : la mise sous plis des brochures d’une obscure association. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le tout est situé dans la ville des Ducs de Lorraine. Voici résumé Fifi et courage à tous les infortunés spectateurs.

Choc de 2 mondes ...2 acteurs superbes et une chouette description de l'adolescence !
J'ai bcp aimé la grâce du film

Un très bon film teinté d'un réalisme poétique, d'une grâce et d'un charme proche de l ambiance des films de Rohmer.
De très bons comédiens avec mentions pour les deux principaux personnages du film.
Des prolongements culturels avec la musique de Schubert et l'oeuvre de Kafka...
Peut être une des pépites de l année... bravo

Très beau film, sensible, lumineux et magnifiquement interprété. Les deux acteurs principaux sont éblouissants. Un énorme coup de cœur.

Lorsque Boucle d'or trouva refuge chez les trois ours, elle se trouvait déjà en état de vacances, perdue dans la forêt. Plus trop chez elle, pas tout à fait chez les autres, dans une sorte de nous man s'land. Fifi, l'héroïne de ce film est l'illustration moderne du conte. C'est un film initiatique. Comment une adolescente tend à devenir adulte avec le secours d'un adulescent? Cet entre-deux, entre l'enfance et la maturité est ici filmé avec brio. Fifi, enfant parentifiee, rencontre un jeune adulte bourgeois sommé de prendre son envol du si douillet cocon familial. Rien ne l'y oblige.
Pour qui hésiterait à grandir, ce film apporte une réflexion tout en délicatesse.

Merci à Jeanne Aslan et Paul Saintillan pour ce petit bijou de film, intelligent, généreux et optimiste, qui va à l'encontre des clichés et des idées reçues. Les acteurs sont formidables également. Quel plaisir !

J ai adoré. Petite merveille. La subtilité dans la simplicité. Douceur et fraicheur des comédiens. Petite parenthèse enchantée où se côtoient deux mondes. Film très touchant et émouvant.

Film sensible au parfum Rhomerien. On y trouve le regard sur les jeunes filles de l'auteur du "genou de Claire", avec cette gourmandise si reconnaissable. Une fois passé ce doux parfum de nostalgie qui aurait pu en faire un film poussiéreux, parce que n'est pas Rhomer qui veut, on savoure un film bien construit qui n'épargne personne. Une belle performance des acteurs soutient un discours du "presque rien" , du " je ne sais quoi" façon Vladimir Jankélévitch.

La tres jeune Celeste Brunnquell est tres bonne dans le role mais le film n est pas assez originel pour mon gout.