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    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2022
    La documentariste Alice Diop suit le tracé de la ligne du RER B pour croquer en quelques tableaux un portrait kaléidoscopique de la banlieue parisienne. Elle y filme notamment un garagiste malien dans une casse à La Courneuve, des catholiques rassemblés à la basilique Saint-Denis pour une messe à la mémoire de Louis XVI, le mémorial de Drancy, l’écrivain Pierre Bergounioux dans sa maison de Gif-sur-Yvette, etc. Elle suit les pas de sa sœur aînée, infirmière libérale en Seine-Saint-Denis dans la tournée de ses vieux patients (dont un carton final nous apprend qu’ils sont tous les quatre décédés depuis le tournage). Elle exhume enfin quelques bandes VHS de sa famille tournées sur les lieux de son enfance dans la Cité des 300.

    Jean Rolin que j’adore a écrit plusieurs carnets de voyages où il décrit Paris et ses banlieues anomiques ("La Clôture", "Le Pont de Bezons"…). C’est le même principe qui avait guidé François Maspéro qui, pendant un mois, au début des 90ies, avait arpenté la ligne du RER B, de Roissy à Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour en décrire chacune des étapes, accompagnée d’une photographe. Trente ans plus tard, une sociologue, Marie-Hélène Bacqué, reprenait le même chemin que Maspéro pour mesurer les changements survenus sur son itinéraire.

    Il y a beaucoup de défauts dans le documentaire d’Alice Diop que j’étais allé voir avec peut-être trop d’attentes.

    Le premier est d’avoir voulu utiliser son histoire familiale. Qu’elle se fût déroulée à la Courneuve sur la ligne du RER B ne suffisait pas à le justifier. Car cette histoire aurait pu, à elle seule, constituer la matrice d’un autre film : un film – qui aurait rappelé "Leur Algérie" de Lina Soualem – sur l’arrivée en France dans les années soixante du père d’Alice Diop, travailleur immigré sénégalais, et de sa mère, de leur installation en banlieue parisienne, de la naissance de leurs enfants et de leur éducation à cheval entre deux cultures.

    Le deuxième est le choix des étapes qui enjambe la capitale "intra muros" pour aller d’une banlieue à une autre en s’achevant bizarrement dans la forêt de Fontainebleau à des dizaines de kilomètres du terminus du RER B. L’intérêt du tracé du RER B est précisément de relier un centre à sa banlieue. C’est ce lien centre-périphérie qu’ignore Nous. Le documentaire d’Alice Diop aurait pu tout aussi bien prendre l’A86 pour fil rouge.

    Le troisième est son titre, son affiche et la chanson de Jean Ferrat, "Ma France", qui accompagne son générique de fin. Trois éléments très forts qui revendiquent un message : faire nation. Or, loin de montrer une improbable unité nationale, "Nous" filme, du fait même du procédé choisi, des entités disparates, sans lien entre elles. Où est le "melting pot", le creuset dans lequel se construiront des valeurs communes ? Quoi de commun entre ces adolescentes qui tchipent au Blanc-Mesnil en surfant sur TikTok et ces cavaliers dans la forêt de Fontainebleau dans leur accoutrement d’un autre temps ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2022
    Même vu dans une salle de cinéma, un documentaire n’est pas un film. On ne doit pas chercher à l’apprécier selon les mêmes critères. De sorte que l’hétérogénéité des séquences et des portraits présentés dans ce documentaire n’est pas un problème. Il faut accepter l’arbitraire des choix d’Alice Diop, la réalisatrice. En ce qui me concerne, les séquences consacrées à la célébration du souvenir de Louis XVI à la basilique de Saint-Denis, comme la dernière partie consacrée à une chasse à courre en forêt de Chevreuse m’ont paru superfétatoires. De même, les bouts de bobine d’archives où apparaissent les parents d’Alice Diop sont, pour elle, source d’une intense émotion. Celle-ci est difficile à partager par le spectateur.

    On est un peu mitigé quant à l’intérêt du documentaire jusqu’à l’avant dernière séquence. Et là, le film s’éclaire, il devient lumineux. Grâce à un personnage au verbe fabuleux, l’écrivain Pierre Bergounioux. Il lit un passage de ses Carnets, en partie en voix off, puis il discute un peu à l’image avec Alice Diop. Et celle-ci entre admirablement dans ses mots. Le dialogue est intelligent, sensible, modeste et chaleureux. Paradoxalement, je reste dubitatif sur le fond de leur propos. L’un et l’autre s’accordent sut l’intérêt de montrer à l’écran la vie des petites gens, ce que Alice s’efforce de faire dans une grande partie de ce documentaire. S’il fallait être provocateur, on pourrait se demander si elle est si intéressante que cela, cette vie. Je veux dire intéressante pour les autres, au point d’en faire un film. Malheureusement, ces gens de peu n’ont pas les mots pour la raconter, cette vie, pour la mettre en scène. Et les images brutes, sans narration, tombent un peu à plat. Là où Bergounioux, intellectuel de la banlieue Sud nous parle, en nous y intéressant, des affres de ses pointes d’hypertension, la sœur de la réalisatrice, infirmière à domicile dans la partie Nord du RER, fait parler de pauvres femmes malades dont le discours nous semble désespérant, car attirant notre pitié. On sent et on apprécie l’empathie de l’infirmière, on se désole devant le sort de ses interlocutrices.

    S’il fallait le dire autrement et de manière plus légère, on pourrait avancer que M’Bappé comme mon beau-frère Lucien ont, l’un et l’autre, parfaitement le droit de jouer au football. Mais je trouve qu’il est beaucoup plus intéressant, pour les spectateurs, d’admirer à la télévision les exploits du joueur du Paris Saint-Germain que d’imaginer regarder ceux de beau-frère, s’essoufflant le dimanche matin sur la pelouse du stade de Vazy-en-Brouette. C’est aussi ce qu’ont pensé, jusqu’à présent, les équipes de TV...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 février 2022
    Cinéaste découverte avec l'excellent "La Mort de Danton" film que je recommande particulièrement. Malheureusement celui-ci m'a beaucoup déçu, car il manque d'une ligne directrice forte. On a le sentiment des morceaux de films mis bout à bout sans rien d'autre pour les relier que l'idée du RER qui traverse la région. En IDF, la plus grande richesse voisine avec la plus grande misère, mais ça je le savais déjà en entrant dans la salle.
    Leïla T.
    Leïla T.

    61 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2022
    Un collage de scènes montrant des communautés de France irréconciliables, c'est l'inverse du politique qui pose la question d'un idéal commun qui ferait cohésion. Des situations parachutées, avec des visages tristes, comme si cela suffisait à mettre en empathie le spectateur. Il s'agit de la somme des mémoires qui habitent la France, certes, mais comment la réalisatrice ose-t-elle mettre sur un même plan son vécu personnel (somme toute assez banal car tout le monde a de bonnes chances de vivre le décès de ses parents) et la déportation des juifs ?! Un film aléatoire, fénéant, condescendant.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Nous c’est le nous familial d’Alice Diop et le Nous de lieux et d’habitants proches du RER B. Le film ne prétend pas à une exhaustivité de ces lieux ni à une veritable sociologie. Il donne à voir des fragments de vie essentiellement de jeunes ou de personnes âgées, avec quasiment pas d’adultes de 40-50 ans. L’avant-dernière séquence dévoile le rapprochement de l’obsession d’Alice Diop avec celle de Pierre Bergougnoux. Ca aurait dû être la fin du film et une belle fin. Hélas, pour finir, Alice Diop, jouant le transfuge de classe jusqu’à l’indécence, nous donne à voir les protagonistes d’une chasse à courre en forêt de Fontainebleau. Cette séquence est d’autant plus gênante que la forêt de Fontainebleau n’est pas sur le parcours du RER B et que qu’on a du mal à comprendre la complaisance pour cette bande de fossiles sanguinaires.
    thierry-xavier G.
    thierry-xavier G.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2022
    Décevant. On s’attend à un voyage sociologique sur la ligne B, sur laquelle j’habite, et cela tourne autour de la vie de la réalisatrice et des scènes choisies qui ne permettent pas vraiment de retrouver la réalité de « nous »
    P ow HFT
    P ow HFT

    1 abonné 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2022
    C' est un documentaire sur la vie en banlieue à travers la B du RER, Les critiques presse sont globalement bonnes, mais je ne dois pas être assez cultivé ou intello pour saisir le sens profond de ce film doc... Certes on y voit la vraie vie des vrais gens (quoique la chasse à courre ...) des vraies images en super 8, mais ce n' est pas lié, et l' émotion n' est pas là... Sauf peut-être et même certainement avec ma France de Ferrat...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    En s’inspirant du livre "Les Passagers du Roissy-Express" de François Maspero, la réalisatrice Alice Diop met en lumière le multiculturalisme qui caractérise la Seine-Saint-Denis en observant les habitants qui évoluent le long de la ligne du RER B (qui traverse toute l’Île-de-France, du Nord au Sud, de l’aéroport CDG à la vallée de Chevreuse).

    Nous (2021) est une sorte de road-movie qui a tendance à (hélas) fréquemment perdre le spectateur en cours de route. Bien que cela soit volontaire, pas une seule fois Alice Diop ne prendra la peine de nous donner des informations sur les lieux qu’elle filme, si bien que, les spectateurs qui ne connaissent pas le 93 risquent fort d’être déboussolés en manquant de repaires. Pour ma part, comme je réside dans ce département, j’avais quelques facilités pour m’y repérer, mais il est regrettable que la réalisatrice ait préféré laisser planer des zones d’ombres. On reconnaîtra entre-autres, la gare de Sevran-Beaudottes, la Basilique de Saint-Denis (avec sa crypte), la gare du Stade-de-France, Drancy et son mémorial de la Shoah, le Bourget, le parc départemental du Sausset ou encore la forêt de Fontainebleau.

    Avec ses 120 minutes au compteur, le film accuse fréquemment des longueurs, la réalisatrice privilégiant les plans longs, sans coupe, quitte à filmer des scènes sans grande importance. En suivant la ligne du RER, elle filme ses passagers au grès de quelques rencontres, on y croise un ferrailleur, une infirmière à domicile (la sœur de la réalisatrice), une femme de ménage, un écrivain ou encore le suiveur d'une chasse à courre, le tout entrecoupé par des images d’archive qu’elle ou sa sœur avait filmé (on y croise notamment sa mère et son père).

    C’est d’ailleurs à travers ces instants plus personnels que le film prend réellement toute son ampleur. Ça dénote totalement avec le reste du récit, son histoire personnelle (seules scènes qu’elle accompagne en voix-off) ainsi que les échanges avec sa sœur s’avèrent bien plus intéressants que le reste du film. On sent un réel décalage entre ce qu’elle filme de la vie quotidienne avec ses habitants et sa propre histoire avec ses parents immigrés sénégalais.

    Des moments de flottement viennent constamment casser le rythme du film, sans oublier l’étrange immersion en pleine forêt où l’on finit par comprendre où veut en venir la cinéaste. Elle montre l’opposition flagrante entre les classes populaires et les classes supérieures, avec d’un côté, le Nord de la ligne du RER avec ses cités et le trafic autoroutier (source de pollution sonore) et de l’autre, le Sud de la ligne, avec la forêt verdoyante et cette chasse à courre avec le rallye de Fontainebleau.

    Des portraits épars à l’image du melting-pot qui compose la Seine-Saint-Denis, un voyage multiculturel et contemplatif qui aurait gagné à être présenté de façon différente.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2022
    Au lendemain de la manifestation du 11 janvier 2015, en réaction aux attentats de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Cacher, "Libération" titrait en une "Nous sommes un peuple", et la réalisatrice Alice Diop s'interrogeait sur cette foule très majoritairement blanche. A la manière de François Maspero dans son livre "Les passagers du Roissy-Express "(Seuil, 1990), où un jour de mai 1989 , il embarque avec Anaïk Frantz à bord du RER B, et se lance, lui, l'amateur de récits de grands voyages transatlantiques dans la "Traversée d’un désert de plusieurs millions d’habitants " , la cinéaste décide alors d'entreprendre un voyage au long cours en suivant la ligne B du RER, à la rencontre de tous ces "autres" qui ne figurent pas sur la photo de janvier 2015, de l’aéroport Roissy Charles de Gaule à Saint Rémy en Chevreuse…. Alice Diop replonge dans les lieux de son enfance et inscrit son histoire familiale en insérant d‘émouvantes bandes vidéos de sa mère et son père arrivait en 1966 du Sénégal et qui fièrement déclare qu’il n’a jamais pointé au chômage… et croise les destins : un mécano, malien et sans papiers qui vit dans un camion et qui téléphone à sa mère au pays…une infirmière, sa sœur qui visite à domicile chez des personnes âgées, une bande d’ados qui se font d’un carton une luge, d’autres qui se dorent la pilule sur les parterres de la Cité 212 au Blanc Mesnil, un écrivain Pierre Bergounioux, quelque peu pontifiant lisant des pages de ses carnets de notes dans sa demeure de Gif Sur Yvette pour terminer dans une chasse à courre en vallée de Chevreuse…entre temps on aura croisé l’Histoire de France à Saint Denis parmi les fidèles commémorant la mort de Louis XVI ou dans cette étape de Drancy au Mémorial de la Shoa … Alice Diop brosse ainsi un ensemble choral et offre une vision chaleureuse de la banlieue, à la recherche d’un « nous » à la fois fantasmatique et bien réel. C’est aussi le regard particulier qu’une femme d’origine sénégalaise, née dans la Cité des 3000 d’Aulnay-sous-Bois à la fin des années 1970, une intellectuelle et une artiste, porte sur ses contemporains. Ce n’est pas un portrait de groupe mais une succession de séquences dédiées souvent chacune à deux-trois individus ou à une seule personnalité…un coté patchwork … C’est intelligent, incisif et émouvant, le RER B que l’on voit finalement assez peu est un prétexte mais un « nous » existe-t-il entre les chasseurs, les royalistes, les jeunes ou les écrivains …A chacun de se faire son opinion… Le film a gagné le prix du Meilleur Film dans la compétition Encounters ainsi que le prix du Meilleur Documentaire toutes sections confondues à la Berlinale 2021.
    Eva M
    Eva M

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2022
    Ce documentaire tourné en grande partie dans la banlieue nord, le long de la ligne du RER B, nous amène à la rencontre du quotidien des habitants de ces quartiers de béton. Il se termine dans la banlieue sud, verdoyante, avec une lecture de l’écrivain Pierre Bergounioux, et une improbable chasse à courre.
    Film très statique, avec peu de dialogues, duquel se détache des personnalités attachantes, comme la sœur de la réalisatrice, infirmière libérale que l’on suit chez ses patients. Personnes âgées, isolées, fatiguées, abimées par la vie, le travail, pour lesquelles l’infirmière est un sourire dans la monotonie de la journée. Séquence pleine d’émotion, intelligence du cœur.
    Jeunes, travailleur malien, aristo commémorant la mort de Louis XVI, évocation de la Shoah, enfants émerveillés par un feu d’artifice, la réalisatrice filme des visages, des émotions, des silences aussi, l’ennui, et les séquences composent un tableau de ce « Nous », complexe, multiple, qu’il importe de connaitre, et de faire connaitre, dans un geste cinématographique s’inspirant du travail de Pierre Bergounioux pour garder une mémoire des gens simples, modestes, où chacun a sa place.
    Alberti21
    Alberti21

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2022
    Encensé par les critiques, ce documentaire est très décevant. Par les images d’abord, brouillonnes, une conventionnelle admiration aux quartiers populaires qui s’entend, des longueurs, on ne sait pas où veut en venir la réalisatrice. En combattant les clichés, la réalisatrice les renforcent au final : la basilique Saint-Denis, les garçons de banlieues, le philosophe.
    Filmer des événements, avec quelques citations et de belles chansons suffisent peut-être à séduire les critiques, le public non. Tout juste bon à passer tard sur une chaîne culturelle même si La réalisatrice est une bonne élève.
    Mélany T
    Mélany T

    26 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Très beau documentaire, intelligent, recherché et subtil. Un manque de rythme par instants mais l'ensemble reste passionnant et doux.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Dans Nous, Alice Diop s’attelle à montrer la vie en banlieue en sortant des sentiers battus. La démarche, elle l’explique presque à la fin du documentaire dans un touchant dialogue avec un philosophe qui a raconté des moments de vie chers à sa Corrèze ; comme pour faire perdurer l’existence de cette vie la. Alice Diop nous montre donc des moments de vie touchant, entremêlés à des moments de sa vie à elle, un parcours réussit qui montre la diversité de la France, aussi diverse que celle de la chanson de Jean Ferrat.
    Raw D
    Raw D

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2022
    Splendide film d’une intelligence et d’une précision rare sur des français qu’on ne voit pas, qu’on a l’habitude soit d’invisibiliser ou de fantasmer. Certains parlent d’un manque de ligne directrice mais tout se construit au fur et à mesure de manière très subtile et qu’on peut finir de comprendre vers la fin avec la rencontre d’Alice Diop avec l’écrivain qui a inspiré sa demarche. Il s’agit d’un film d’une grande beauté tout en nuance et de tendresse, lumineux et très humain.
    Tine 75001
    Tine 75001

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Un peu de mal, avec ce film, on ne sait pas très bien où veut en venir la réalisatrice avant qu'elle ne l'explique, en fin de film, mais ça se regarde avec sympathie. En revanche, je me serais bien passée de la dernière scène de chasse à courre...
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