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    Bardo, fausse chronique de quelques vérités
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    156 abonnés 1 043 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Avant de recevoir un prix au Etats-Unis où il habite désormais un journaliste mexicain rentre dans son pays natal afin de trouver matière à écrire son discours. Film visiblement largement autobiographique d'Inarritu qui énerve franchement puisqu'il avait toute les cartes en main pour réaliser un chef d'œuvre mais qui passe à côté par son lyrisme pompeux et sa grandiloquence. C'est dommage car la mise en scène est souvent sublime, certaines séquences coupent le souffle mais au final on retient le côté prétentieux et trop verbeux de l'objet. Et à quoi ça sert de tourner un film en 65mm pour qu'il termine sur Netflix, une hérésie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    A la fois grandiose et prétentieux, ce nouvel Iñárritu est une épopée surréaliste dans le psychisme d'un homme sans émotion.
    kibruk
    kibruk

    117 abonnés 2 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2022
    "Bardo" est visuellement magnifique grace au travail remarquable du directeur de la photographie Darius Khondji, même si l'usage exclusif d'un objectif grand angle donne quelque chose d'assez curieux. Inarritu ponctue son très - trop - long film de quelques rares fulgurances oniriques et surréalistes, 2h40 c'est beaucoup trop pour ce que ça a à raconter, il meuble en étirant des dialogues pas très intéressants. "Bardo" est une déception, la bande annonce promettait quelque chose d'assez dingue et on en est loin, c'est pour moi son moins bon film.
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    L'an prochain, Alejandro González Iñárritu aura 60 ans. Et n'aura tourné que peu de films (5) entre 2000 et 2015, en s'éloignant de plus en plus du Mexique pour de lourdes productions internationales. Qu'il soit à un moment de sa carrière où il a besoin de faire le point et de revenir à ses racines semble évident à la vision de Bardo, sachant que Netflix lui a donné les (grands) moyens pour s'exprimer dans un film qui est son plus personnel et le plus libre sur les plans esthétique et narratif. Le héros de Bardo lui ressemble fort, un journaliste/documentariste qui s'interroge sur la célébrité, la famille; son rapport avec les États-Unis et puis, plus largement, sur l'histoire de son pays natal, jusqu'à convoquer la figure du conquistador Hernán Cortés. Cela fait beaucoup de sujets, même pour un long-métrage de plus de 150 minutes, et la salade mexicaine préparée par le cinéaste surprend par une fadeur occasionnelle et un net manque de fluidité dans un récit plus intellectuel que émotionnel et qui s'évade parfois dans des visions oniriques ou surréalistes (pas totalement felliniennes mais un peu quand même) qui ne sont pas toujours passionnantes. Bien entendu, il y a des fulgurances, car Iñárritu reste un grand styliste, et des scènes remarquables, pas nécessairement les plus sophistiquées d'ailleurs, à l'image de celle de l'aéroport, qui sent diablement le vécu. Impression mitigée, donc, et frustrante aussi, car c'est un film qui mériterait les plus grands écrans. A l'aube de la soixantaine, pourquoi le réalisateur de Babel, après cette mise au point un peu floue, ne repartirait-il pas avec un nouvel élan vers des fictions où son savoir-faire, son humanisme et sa créativité brillent de mille feux ?
    Damien
    Damien

    149 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Netflix visiblement prêt à tout pour enrôler des cinéastes prestigieux a donné carte blanche à Alejandro González Iñárritu avec un budget conséquent pour faire un film introspectif sur ses rapports avec sa famille, le Mexique et sa carrière. La narration est répétitive avec une alternance entre des scènes surréalistes balourdes et des dialogues pesants et interminables.
    Cinememories
    Cinememories

    452 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Le réalisateur de « 21 Grammes », « Babel », « Birdman » ou encore « The Revanant » n’est plus à présenter, du moins sur la scène intermédiaire, qui le situe entre son pays d’origine et le pays voisin, voire d’accueil, de ses passions et ses désirs. Alejandro González Iñárritu est pourtant cet homme qui a migré vers les tabous californiens pour ne laisser paraître que l’ombre de lui-même en face de sa personne. Son approche est donc bien semi-autobiographique, à l’instar de nombreux cinéastes, qui peuvent se sentir perdus dans un océan ou une redondance de créativité. C’est pourquoi, il serait fastidieux d’accabler cette œuvre de réutiliser tout ce qui constitue la sève de son cinéma, fluide et dynamique, contrairement à son discours, plus dissonant et qui questionne également la légitimité de cette démarche introspective.

    De retour à Mexico, certains y verront la nostalgie de « Amours chiennes », tourné plus de 20 ans auparavant. Et au détour de ce regard en arrière, sa caméra continue d’être au service du présent, métaphorisé par de nombreux effets de style, allant d’une vue subjective, jumelé à une perte de gravité, jusqu’à venir citer Luis Buñuel dans le ton merveilleux qu’il emploie, en harmonie avec la structure de chronique, propice à la juxtaposition d’émotions et de réactions, continuellement à la frontière du réel. L’alter ego du cinéaste mexicain, Silverio Gama (Daniel Giménez Cacho), est donc suivi de près, part une courte focale à grand-angle, qui désarçonne dans un premier temps, mais qui peine à renouveler l’étrangeté de ce dispositif, qui dévoilera rapidement ses limites. Les ruptures de ton peuvent évidemment accroître la force de ce cadre, qui joue avec la symétrie, que ce soit dans le rêve ou dans le cauchemar, des mondes de vie et de mort.

    Il ne reste donc plus qu’à venir explorer la psyché du protagoniste, soucieux et inquiet de son statut en tant qu’ambassadeur culturel. Sa crise identitaire vient alors alimenter la confusion qui règne dans son esprit torturé, qui l’oblige à confronter ses traumatismes et sa famille. La charge mentale qui pèse sur le documentaliste l’amène ainsi à repenser sa narration, pour enfin se dévoiler, laisser couler ses sentiments en les cristallisant à l’image. Le titre du film jouait déjà sur une ambivalence, basée sur un précepte bouddhiste, qui évoque l’état intermédiaire entre la mort et la renaissance. Tout ce méli-mélo stylisé, entre l’histoire d’une nation qui perd son identité et un homme qui cherche son véritable reflet, justifie l’errance de Silverio, père de famille en deuil, à la fois d’êtres disparus, de sa notoriété qu’il ne contrôle plus et de ses origines. Cependant, il est bien seul dans ce no man’s land, à contempler son œuvre, très personnelle et qui encourage pourtant peu le spectateur à s’immerger.

    Comme pour son protagoniste, Iñárritu ne cesse d’ouvrir des portes et de bâtir des ponts vers son passé. De cette manière, « Bardo : Fausse chronique de quelques vérités » viendra questionner sa part de créativité et de ses désirs en tant que cinéastes, dans un milieu factice qui lui semble détenir un certain charme et une certaine zone de confort. Il utilise la fiction pour raconter le réel, il le démontre de nouveau, mais en déchirant le voile sur ses cicatrices et sa mélancolie. Malgré le défaut de trop vouloir étirer son voyage, dont la destination ne peut qu’être le point de départ, le film parvient tout de même à entretenir la sensibilité, qui se déforme et se reforme, avec autant d’humour que d’amour. Reste à savoir si l’on est passif ou réceptif devant un spectacle dont la durée de vie est aussi limitée qu’un axolotl hors de l’eau.
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