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Muriel F.
48 abonnés
217 critiques
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3,0
Publiée le 23 novembre 2021
Le propos du film est intéressant mais je n'ai pas été touchée par son traitement. Les deux acteurs, loin d'être mauvais, ne m'ont pas émue. J'ai eu deux ou trois sourires par les sorties verbales de la vielle dame. Mais le film m'a paru durer 3h00. C'est long quand les personnages ne déclenchent pas l'attachement attendu et que le froid perçu par l'ambiance neigeuse vous donne envie de fuir sans que je puisse envisager une dimension plus profonde. Les amateurs d'espaces diffciles, pour ne pas dire hostiles, peuvent apprécier ce décor. Donc ne pas décourager les curieux pour ce genre de cinéma.
belle, fugace et intense amitié entre 2 êtres esseulés que le moment présent réuni malgré leur forte discordance initiale, l'intérêt de ce scénario, très bien interprété, est qu'il se révèle totalement hors des standards habituels de toutes les conventions qu'ont pourrait imaginer, sans aucun fards pour rester dans le ton de l'authenticité, alors laisser vous surprendre par cette beauté si particulière et osez sortir des routes tracées pour vous laisser surprendre !
Le film se passe à la fin du XXè siècle à bord d'un train, dans une Russie tout juste post soviétique. Une jeune étudiante en archéologie se rend à Mourmansk pour aller voir des pétroglyphes préhistoriques gravés dans la roche au bord de l'océan. Les indices temporels sont nombreux avec walkman à cassette audio, caméra VHS, cabines téléphoniques et absence de portable. J'adore les films lents, les huis clos entre acteurs, les histoires décousues, les films sur la jeunesse, les films de voyage qui font bouger les personnages intérieurement, les chroniques sociales dans les paysages industriels crado, etc. Compartiment N°6 avait donc sur le papier tout pour me plaire. Le paysage est désespérant à souhait, les acteurs sont excellents, l'image parfaite, la musique fait de son mieux avec Desireless et son "Voyage Voyage" qui reprend du service pour illustrer l'époque. Et pourtant la magie n'opère pas, on regarde sans empathie cette jeune fille osciller entre bouderie et enthousiasme, s'amouracher de qui l'approche et faire le vide autour d'elle, sans rien comprendre de ce qui lui arrive. C'est dommage...
Un rail movie sans grand intérêt, Un scénario moyennement ficellé et cohérent dans cette Russie de la fin des années 90 début 2000.... Inutile de se geler sur le quai.
trop lent et pas intéressant je ne comprends pas les bonnes notes , tellement mou que j'ai fini par m'endormir, peut-être le jeu d'acteurs , non même pas ils sont agaçants.
Le chemin de fer de Moscou à Mourmansk longe la frontière de la Finlande avant d'atteindre le port enneigé à longueur d'année. Dans les années 90, les trains sont lents, et le thé percole sous l'œil de la plantureuse contrôleuse du wagon des seconde classe. Dans un huis-clos filmé de près vont se télescoper le russe Lyoha et la finlandaise Laura, tel le feu et la glace. Une histoire simple de rencontre, servi pas deux jeunes acteurs brut de décoffrage, dans ce train-movie dans lequel ils rêvent du Titanic, en s'efforçant de ne pas couler dans ce pays glauque et glacé. Les hommes boivent, les femmes trinquent. Un joli film d'ambiance, de non-dits, de peuples qui essayent de s'apprivoiser. cinéma vo- janvier 22
Sur un scénario original, un presque huis clos qui sait habilement jouer de nos certitudes faussées pour nous laisser attendrir le long des plus de deux heures de film sur des personnages très bien incarnés, dans un cadre austère qui permet aux protagonistes d'apprendre à se rapprocher malgré les a priori du genre et de la culture des origines familiales ou sociales. Souvent très juste et parfois très drôle, ce film touchera ceux qui pensent que le meilleur n'est jamais impossible. Réalisation et interprétation très convaincantes.
Grand Prix au Festival de Cannes 2021, “Compartiment n°6” nous fait voyager à bord d’un train au fin fond de la Russie. Après avoir dit au revoir à sa copine lors d’une fête à Moscou, une étudiante finlandaise en archéologie embarque dans la voiture couchette du compartiment n°6 pour voyager jusqu’à Mourmansk. Ces 1 500 kilomètres qui la séparent de son objectif de voir les 4500 pétroglyphes gravés dans la roche au cours de la période néolithique, elle va devoir les partager avec Ljoha, un Russe grossier, alcoolique et qui suscite peu de sympathie, du moins aux premiers abords. Les deux âmes solitaires vont effectivement apprendre à s’apprivoiser et se dévoiler l’un à l’autre. Le voyage cauchemardesque se transforme alors peu à peu en une échappée sentimentale et touchante. En apparence simple et bourru, le long-métrage de Juho Kuosmanen se révèle être une sublime dédicace à l’inconnu. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Lent, glacial, sombre. Je comprends bien la volonté de faire de cette épopée un voyage initiatique, profond, avec ces deux êtres perdus qui se trouvent au hasard d'un wagon lit. Un récit plutôt vide et beaucoup trop long pour que je puisse y accrocher réellement.
Qu’est-ce qui différencie la Palme d’Or du Grand prix à Cannes ??? La Palme d'or reste le prix le plus prestigieux du Festival, le meilleur film de la compétition, en 2021 ce fut Titane…choix contesté…Le Grand Prix est le second prix le plus prestigieux du Festival, destiné, selon le règlement à récompenser le film qui manifeste le plus d'originalité ou d'esprit de recherche ...et en 2021 c’est Compartiment N°6 qui l’a obtenu… ainsi que le prix Œcuménique ex_equo avec le film du japonais Ryūsuke Hamaguchi « Drive My car » ( que je n’ai pas aimé) …et ce choix est aussi contestable que la palme d’or, tant le film de Juho Kuosmanen, certes sympathique présente un scénario assez mince, un rythme lent voire passablement ennuyeux…Tant mieux pour le réalisateur et le cinéma finlandais, et tant pis pour les films qui n’ont rien eu et qu’on a trouvé largement supérieurs ! Le film n’a d’autre programme que d’accompagner deux personnages le temps d’un long périple en train … Venue étudier l’archéologie à Moscou, Laura (Seidi Haarla) prend le train pour Mourmansk, au nord du cercle article, sur les conseils d’Irina, sa logeuse moscovite dont elle est tombée amoureuse, afin d’y voir des pétroglyphes, mystérieux dessins gravés dans la pierre datant du néolithique…Pour ce voyage de plus de trente heures, elle doit partager son compartiment avec un jeune russe, Ljoha (Yuriy Borisov) rustre et un peu trop direct, porté sur la vodka…bref deux personnages que tout oppose…où va les mener la relation inouïe qui se crée peu à peu entre eux après avoir failli dérailler d’emblée…Tout au long de ce road-movie ferroviaire, chacun dépassera sa répugnance initiale, les barrières sociales et culturelles finiront par s’estomper…et les paysages défilent , plaines vides et enneigées, gares anonymes, villes lointaines aux lueurs glauques, wagons étroits, sales et surchargés…rien qui ne peut donner envie de visiter la Russie laquelle mérite mieux !! pas plus qu’il nous sera permis de voir ces fameux pétroglyphes !! Tout cela est bien sympathique mais le film manque de chair et exploite jusqu’à l’os la métaphore du voyage comme odyssée personnelle. Je ne comprends pas une fois de plus l’enthousiasme de la critique (l’effet Cannes ??) …
Le deuxième long-métrage du réalisateur finlandais Juho Kuosmanen a obtenu une salve de louanges lors du festival de Cannes en 2021. Loin d’être imméritée, cette reconnaissance semble tout de même excessive tant ce film possède de vraies qualités mais également une lenteur parfois proche de l’ennui. La rencontre de deux êtres que tout oppose à bord d’un train les conduisant de Moscou à Mourmansk, au fin fond de l’arctique, reprend les codes traditionnels de la comédie romantique. La grande réussite du cinéaste réside dans la restitution de l'âme russe qui transpire tout au long de son récit créant ainsi une atmosphère singulière. Bref, un sentiment partagé pour cette œuvre attendrissante mais lancinante.
Le très beau film du réalisateur finlandais Juho Kuosmanen, Grand Prix du Festival de Cannes 2021, est un huis clos « en mouvement » qui nous conduit en train de Moscou à Mourmansk. Un russe et une finlandaise, que tout oppose, se retrouvent contraints de cohabiter dans un même compartiment pendant ce long voyage. Un voyage initiatique au cours duquel la jeune femme va peu à peu perdre la trace de tout ce qui l’a poussée à prendre ce train. Au rythme de cette traversée, sa quête, ses interrogations et ses doutes vont se diluer dans les flocons de cette neige qui recouvre ces terres lointaines. Une Russie, perçue à travers les vitres d’un compartiment, parfois entrevue derrière le filtre de l’objectif de cette caméra qui accompagne la jeune femme. Ces ombres blanches floconneuses, auxquelles elle s’accroche, semblent aussi insaisissables que ces pétroglyphes, objets de sa quête. Ce film, porté avec brio par les deux acteurs, nous enferme dans l’espace clos d’un train d’un autre âge. Lorsqu’il s’arrête dans les gares, on quitte cet espace intemporel, mais la neige, le silence et la rusticité des lieux continuent d’envelopper les personnages dans leur huis clos. Ce voyage nous conduit quelque part et fait de nous les témoins d’une transformation intérieure.