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Tedy
213 abonnés
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3,5
Publiée le 13 septembre 2013
Ethan Hawke et Denzel Washington se livrent un intense bras-de-fer dans ce film policier qui nous entraîne dans la violence des rues de Los Angeles et la corruption de la police; le tout sur fond de rap avec des chansons de Dr. Dre, M.O.P.,... mais également la présence de Snoop Dogg et Dr. Dre.
Training Day est le polar urbain par excellence. Très sombre, l'histoire se passe sur une journée et raconte la rencontre entre un policier expérimenté et corrompu et une nouvelle recrue de la police. On suit donc la journée de formation de Jake, qui va devoir s'habituer très vite à ce nouveau milieu qu'il ne connaît pas. La réalisation, ainsi que la musique, est très soignée et colle parfaitement à l'ambiance du film. Les interprétations sont magistrales, avec Ethan Hawke et Denzel Washington, Oscar du meilleur acteur pour ce rôle. Training Day est donc un excellent film et un projet de série reprenant une intrigue similaire est évoqué.
La manière dont Antoine Fuqua nous présente les coulisses des forces de l’ordre devant lutter contre les gangs réussit à dépasser les codes classiques du polar urbain puisqu’il concilie les mentalités des deux parties à travers le personnage ultra-charismatique qu’incarne Denzel Washington. Face à lui, Ethan Hawke est meilleur que jamais dans la peau de cette jeune recrue dont il doit apprendre le métier d’inspecteur. Leur face-à-face explosif et la noirceur avec laquelle est dépeinte ce milieu fait de magouilles fait de Training un film palpitant et agréablement agressif. D'autre part l’écriture qui limite la narration à une seule journée n’empêche pas l’intrigue de se développer de manière subtile. Sur la forme, on peut saluer la photographie crépusculaire et les cadrages brutaux qui nous font parfaitement profiter à la fois de la peur et de la malveillance de chacun des acteurs de la communauté des ghettos de Los Angeles, dont certains sont interprétés par quelques stars locales du hip-hop.
Ce polar au réalisme brutal (langage de la rue avec ses codes, rancoeurs raciales, loi du plus fort) s'intéresse aux rapports heurtés qu'entretiennent les 2 héros. A travers l'autopsie au scalpel d'un système policier, mais aussi de la psychologie d'un individu pris dans un jeu social qui le dépasse, le film casse le moule du polar moderne, comme le fera "Narc", et offre à Denzel un rôle de salaud cynique et ambigu, à l'allure gangsta et aux méthodes douteuses ; il confère à son personnage un relief et une vérité extraordinaires qui le rendent encore plus terrifiant et fascinant. Cette performance a été très justement récompensée par un Oscar.
Je n'ai pas aimé le film. Pourtant Denzel Washinton est un acteur que j'adore. Mais dans cette nouvelle histoire despoiler: flics ripoux , je ne le trouve pas bon. Son duo avec Ethan Hawke ne fonctionne pas et l'intrigue est "télephonée". Aucune surprise on s'attend a tout.
Très déçu par ce film, rien ne m'a plus dedans je me suis ennuyer du début à la fin. Il ne se passe pas grand chose d’intéressant. Denzel Washington ne correspond pas aux rôle de sont personnages, sa ne lui va pas du tout. La réalisation est beaucoup trop mollassonne et l'histoire pas si extraordinaire que sa, sa tombe trop vite dans la nullité. Comme à l'habitude du réalisateur apparemment car dans plusieurs autres film c'est comme sa, la violence est très présente. Un film très décevant et à vite oublier car c'est pas terrible du tout.
A vrai dire, après toutes les louanges que l'on m'en avait fait, je suis un peu déçu -/ désappointé. Enfin, rien qui ne justifie un oscar. Déjà j'suis pas trop fan du vulgaire pour être vulgaire, habituellement, mais là c'est vraiment sans fond.. on nage presque dans le non-sens, parfois. On s'demande même si ça vaut vraiment la peine de continuer. Puis il y a quelques relents d'intérêt, mais comme une nuit sans étoiles, cela ne dure jamais bien longtemps. L'interprétation de Denzel W. dans le rôle du flic ripoux est assez convaincante, mais ce n'est pas son meilleur rôle, loin de là. Au final, c'est plutôt Ethan Hawke auquel je trouve la meilleure figure. Pour les autres... Bref, sans réelle construction, avec une intrigue à rebondissements merdiques et complètement vacillants, je vous conseille fortement d'éviter ce film, - à moins que vous ayez un peu de temps à gâcher.. Y'a même pas de l'action pure, comme on peut en attendre pour se détendre et passer un bon moment. Nan. Rien. Juste de l'ennui et quelques dizaines de regards jetés sur les aiguilles de l'horloge, qui semble s'être arrêtée..
Un film de plus sur les bas-fonds d'une grande ville américaine (Los Angeles cette fois-ci) avec ses clichés habituels et en particulier les policiers ripoux qui sont pires que les trafiquants et tueurs qu'ils sont chargés d'arrêter, avec cependant quelqu'un de bien parmi eux qui réussit à retourner les autres contre le meneur. Très violent et sans intérêt.
Un flic pourri, pervers et manipulateur fait vivre un enfer à un jeune agent. Un film déplaisant, au style et à l'interprétation racoleuses, en particulier celle de Denzel Washington.
Un film qui ressemble à "The Shield" dans son sujet et sa forme. Malheureusement, la première partie du film est assez ennuyeuse, il ne se passe pas grand-chose et ça reste très peu crédible. Le final est cependant plus intéressant et original, mais ne permet pas de relever le niveau général du film.
Je ne sais pas si ce qui est montré dans ce film se passe dans la réalité mais en tout cas c'est assez revoltant a voir . Mis a part ca , les acteurs sont bons mais j'ai trouvé que le film etait trop long et assez mal ficelé pour au final ne pas montrer , ne pas reveler grand chose . Pas un grand film selon moi mais pas une daube pour autant
Un thriller nerveux, efficace et souvent imprévisible, même si on voit très bien le coup tordu arriver depuis le début (par contre pour savoir quel est ce coup tordu...!!!), très bien réalisé mais qui bénéficie surtout d'un duo d'acteurs exceptionnel... Bon c'est Denzel Washington qui a eu l'Oscar et il est plus qu'indéniable qu'il domine la première partie, réussissant à la perfection à mettre le spectateur mal à l'aise en quelques secondes, mais dans la deuxième là c'est incontestablement Ethan Hawke, aidé peut-être un peu par l'effet boomerang de l'histoire, qui se taille la part du lion. Bref première mi-temps remporté par Denzel mais seconde remporté par Ethan, résultat les deux auraient mérité une statuette.
C'est grâce à "Training day" et sa rencontre avec Denzel Washington qu'Antoine Fuqua a pu sauver en 2001 sa carrière de réalisateur tout juste naissante mais déjà marquée par deux cuisants échecs au box-office ("Un tueur pour cible" en 1998 et "Piégé" en 2000). Denzel Washington qui a près de 30 films à son actif commence depuis cinq à accéder aux premiers rôles. Il a été durant les années 1990 avec Wesley Snipes et Eddie Murphy, l'acteur de couleur sur lequel les studios misaient pour jouer le jeu de la mixité tout en remplissant les caisses. A l'orée des années 2000, les deux premiers cantonnés chacun dans un genre très précis (films d'action pour Snipes et comédies pour Murphy) voient leur étoile pâlir suite à de mauvais choix répétés. Denzel Washington dont la palette de jeu semble plus complète ne tutoie pas les sommets mais ne déçoit jamais producteurs et spectateurs. Il ne perdra pas au change en acceptant ce rôle despoiler: flic véreux et criminel à la limite de la psychopathie , l'académie des Oscars faisant de lui en 2002 le second acteur noir à décrocher la prestigieuse statuette du meilleur acteur après Sidney Poitier ("Le lys des champs" de Ralph Nelson, 1963). Ecrit par David Ayer, le jeune scénariste qui monte après le succès de "U-571" de Jonathan Mostow (2000), "Training day" emmène le spectateur dans la voiture de l'inspecteur Alonzo Harris (Denzel Washington) qui durant une très longue journée va tester un jeune flic désirant rejoindre la prestigieuse brigade des stupéfiants de Los Angeles dont il est l'une des figures de proue à la tête de son équipe aux méthodes très musclées fondées sur le précepte radical du "combat du mal par le mal". Aussi novice que l'aspirant, le spectateur n'a aucun mal a s'identifier à celui-ci, découvrant assez effaré un flic au discours oscillant entre une certaine logique adaptée au contexte violent de L.A et une logorrhée verbale dans laquelle s'entremêlent allègrement autoritarisme, mégalomanie et paranoïa. Comme Jack Hoyt (Ethan Hawke), on se demande au fur et à mesure de cette déambulation dans les quartiers chauds de L.A quelle sera la limite de cette initiation qui tient autant de l'humiliation que d'un réel test ou d'une quelconque transmission de savoir. C'est dans cette attente que réside le suspense réservé par ce scénario astucieux qui permet à Denzel Washington de se livrer totalement dans un rôle sans limite qui l'amène quelquefois à la frontière du cabotinage. Mais l'essentiel est acquis, la tension montant d'un cran à chaque fois que les deux hommes descendent de leur voiture de police. Efficace sans aucun doute, "Training day" souffre paradoxalement de la prestation "monstrueuse" de Denzel Washington qui finit par phagocyter l'écran, laissant peu de place pour ses partenaires. Avec le recul, on se demande tout de même quel est le réel degré de réalisme du film. Dans un genre similaire on pourra préférer les excellents "Affaires privées" de Mike Figgis (1990) et "Le roi de New York" d'Abel Ferrara (1990) ou encore les beaucoup moins connus mais tout aussi glaçants "New Jack City" de Mario Van Peebles (1991) et "Un faux mouvement" de Carl Franklin (1992). Antoine Fuqua était désormais mis sur de bons rails, tous ses films étant depuis gage de succès avec ou sans Denzel Washington (trois films en commun suivront) à ses côtés.
La journée d'un flic dans les quartiers chauds de L.A se transforme rapidement en remise en cause de ses idéaux, alors que son "formateur" emploie des méthodes pour le moins discutables. Ne pas oublier qu'avant d'être réalisateur, David Ayer fut un scénariste aussi porté sur les muscles que la critique envers les institutions, notamment en ce qui concerne les forces de l'ordre. Bad Times ou End of Watch dépeignaient une Amérique sans direction morale, quel que soit le côté de la loi. Mais la fresque urbaine d'Ayer commença avec Training Day. Le film réalisé par Antoine Fuqua est un épitomé du style. Frontal et désabusé. La principale limite, c'est que le constat dressé sur les méthodes de la police n'ont rien de surprenant pour quiconque s'est intéressé au problème. On peut aussi légitimement discuter de l'objectivité supposée du film, puisque nous ne voyons qu'une partie des activités menées par les agents. Training Day présente néanmoins l'avantage de traiter la question en y mettant les moyens. L'abatage de Denzel Washington justifie presque à lui-seul le visionnage du long-métrage. De manière générale, l'interprétation des comédiens est le point fort, d'Ethan Hawke à Tom Berenger en passant par Cliff Curtis. La réalisation d'Antoine Fuqua est plutôt appliquée, notamment dans son final sous tension. Ce qui fait de Training Day un polar honnêtement troussé, à défaut d'être un modèle sur le genre.