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Benevaaucine
23 abonnés
57 critiques
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4,5
Publiée le 14 février 2023
Inspiré d’un histoire vraie, Divertimento retrace le parcours ambitieux et passionné de sœurs jumelles Zahia et Fettouma, musiciennes prodiges, et la naissance de leur orchestre symphonique à Stains.
Un film qui gravite autour de la musique : on y écoute avec plaisir des grands « tubes » de la musique classique avec toute la puissance et la nuance que permet le son au cinéma. Un film musical assez peu bavard finalement, les scènes de dialogues les plus marquantes restant celles avec Niels Arestrup, génial en mentor intransigeant, désireux de transmettre sa passion à cette jeune femme qui dirige son orchestre avec une grâce particulièrement belle à contempler.
Marie Castille Mention Schaar aime aborder les thématiques sociales dans ses films, parler des diversités et minorités mais là où elle se distingue de nombreux autres réalisateurs c’est qu’elle n’appuie pas dessus en permanence. La destinée de ces personnages n’en est que plus impressionnante. Sur la forme, en parvenant à mêler (sans fausse note) musique et cinéma, à filmer l’union du musicien et de son instrument, l’harmonie et tout ce qui peut se jouer au sein de l’orchestre ; sur le fond en racontant la rencontre entre le 9 3 et le 16ème arrondissement pour l’accomplissement d’un objectif commun, elle nous prouve que la réunion entre deux univers différents est possible et que Si l’art peut diviser, il faut reconnaitre qu’il est aussi fédérateur.
Une belle note d’espoir, porté par deux talentueuses comédiennes !
La mode est au film style " mission impossible plus ou moins basée sur des faits réels" et Divermento appartient à cette catégorie là et c'est une réussite:deux jeunes filles d'origine étrangère et d'un milieu modeste veulent faire un métier d'hommes( chef d'orchestre pour l'une et violoncelliste pour l'autre), ce n'est pas gagné d'avance.Il faut faire passer 'idée que c'est long, laborieux sans jamais que le spectateur trouve cela long et ennuyeux et ce pari là est réussi.Niels Arestrups vieillissant trouve un rôle à sa mesure en ancien chef d'orchestre qui donne des cours de direction d'orchestre à une jeune élève, un rôle tout en nuance où il faut montrer fermeté, rigueur mais aussi compréhension; Les deux jeunes actrices se débrouillent fort bien de leur rôle difficile.Le film présente des défauts mineurs mais surtout il ne laisse pas un souvenir impérissable sauf peut-être la scène finale qui paraît sortir d'un conte des mille et une nuits.
Un biopic qui vaut le déplacement. Pour la convaincante Oulaya Amamra dans le rôle de Zahia, obstinée en lutte contre tous. Mais aussi pour Niels Arestrup, impérial dans le rôle de Sergiu Celibidache, Pygmalion et tyran criant de vérité.
Très bel hommage à Zahia Ziouani qui a eu beaucoup de chance d'avoir des parents aussi intelligents, ouverts d'esprit et bienveillants que les siens. Il n'y aura jamais assez de biopic sur toutes ces femmes qui ont du se battre et combattre la bêtise, la misogynie et le racisme pour vivre leur passion... vivre de leur passion... En 1997 ou 1998, alors que j'étais choriste dans un grand chœur parisien, nous avions été accompagnés par le philharmonique de Prague et l'orchestre était dirigé par une toute jeune femme pour le Requiem de Verdi. C'était magique. Pour en revenir au film par lui même je l'ai trouvé très juste et bien interprété. Tout le monde était à sa place et on ne peut plus crédible. Excellent.
Oulala! Que ce film commençait mal avec les éternels clichés entre bobos et les deux jumelles venant de Seine-Saint-Denis. Heureusement, Oulaya Amamra et, dans une moindre mesure Lina El Arabi, apportent leur rayonnement à cette oeuvre musicale. Cette histoire tirée de faits réels (en l'occurrence la création de l'orchestre Divertimento) contient de bons moments avec un Niels Arestrup en "père protecteur" capable des pires colères. La fraîcheur des interprètes amène à oublier un scénario un peu fleur bleue, et finalement on passe un moment correct à défaut d'être réellement emballé par cette histoire aux allures de déjà-vu ("Ténor" par exemple).
Inspiré de l’histoire des jumelles Ziouani, le film de Marie-Castille Mention-Schaar se concentre davantage sur Zahia (magnifique Oulaya Amamra) qui se rêve en cheffe d’orchestre que sur sa sœur violoncelliste Fettouma (Lina El Arabi, très bien également). Ne tombant jamais dans le pathos, ce biopic n’évite cependant pas les clichés mais sait toucher son public aussi bien aux oreilles qu’au cœur.
réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar, Divertimento est un très bon drame français et qui repose sur une histoire vraie. Le scénario est divertissant, bien rythmé avec des personnages forts attachants. La mise en scène est soignée avec des scènes d’orchestre bien filmées. Enfin, la distribution est brillamment portée par la jeune Oulaya Amamra.
Mon avis complet , sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2023/02/01/critique-film-divertimento/
Quand la musique rencontre le cinema et vice versa cela fait passer généralement un bon moment. C est le cas pour ce film agréable à regarder et à écouter.
un film très agréable emprunt d'émotions et très bien interprété avec la participation de Niels Arestrup que l'on retrouve avec grand plaisir. Merci à toute l'équipe du film. 4.5
Film tiré d'une histoire vraie. Cela en fait le charme même si lantrame est très classique : on parviendra à réaliser ses rêves malgré les adversités, les discriminations, les Cassandre. Pas fan du choix d'Oulaya Amamra dans le rôle principal. Elle révèle un vrai enthousiasme, mais en cheffe d'orchestre, cela reste un peu maladroit et ça dessert le film. Le film laisse à la musique le temps de s'exprimer. Bons choix de musiques, belle interprétation, bonne mise en scène de ces scènes.
La réalisatrice Marie castille Mention Shaar retrace les débuts de la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani et de sa sœur jumelle, Fettouma, toutes deux vivant en banlieue parisienne et toutes deux se battant pour accomplir leurs rêves : vivre et faire de la musique. Ce film, de facture classique, sans jeu de mots, donne la part belle à la musique, et c’est bien normal tout en mettant en avant la double difficulté de se faire reconnaître dans ce milieu de musiciens, lorsque l’on vient de banlieue et lorsque l’on est une femme qui désire devenir cheffe d’orchestre. Oulaya Amamra et Lina El Arabi, les deux interprètes principales semblent toutes deux musiciennes tant leurs jeux donnent vie aux personnages qu’elles incarnent. Les rôles secondaires méritent d’être cités, principalement le père joué par Zinedine Soualem tout en nuance et Niels Arestrup qui incarne avec « Maestro » Sergiu Celidibache, plus vrai que nature. Enfin, n’oublions pas que la musique est le principal moteur de ce film, et là non plus, nous ne sommes pas déçus par ce qui est proposé. Un seul bémol dans cette histoire, les musiciens du lycée Racine me semble caricaturés soit ce fut ainsi, c’est dommage et plus que regrettable, soit le trait est forcé et, en l’occurrence, cela n’apporte guère de plus-value à l’histoire.
Un film touchant, profondément humaniste, mêlant musique, sororité, solidarité et qui ne dépareille pas dans la filmographie de sa réalisatrice. Une franche réussite. Hasard du calendrier, il est sorti la même semaine que Tàr mais propose une approche radicalement différente. La mise en scène est délicate et met en valeur un casting inspiré qui joue juste. Un film de femme(s) sans cliché ni pathos où l'on sent la tendresse de la réalisatrice / cheffe d'orchestre pour ses interprètes.
Avec beaucoup d'humilité et de pudeur on nous emmène a travers ses jeunes années, a la rencontre de cette jeune passionnée et sa soeur. Entre banlieue et beaux quartiers, la musique a la même tonalité, mais les partitions individuelles ne se jouent pas au même rythme. Une toute petite longueur dans cette réalisation, et ce scénario qui monte crescendo en puissance et en émotions.
Excellent film, poignant, bouleversant, dirigé et interprété avec justesse. Niels Arestrup y campe un maestro à la fois dur et bienveillant qui a certainement joué un rôle important dans la vie et la carrière de Zahia. Le père des deux jumelles, Zahia et Fettouma, joué par Zinedine Soualem est remarquable. Beaucoup de belles émotions qui nous élèvent, sans rien cacher des difficultés sociales et raciales que Zahia et sa sœur jumelle ont pu rencontrer. C'est un grand moment, un grand film ! Bravo à toutes et à tous !