J’ai bien aimé « Divertimento », inspiré par la vie des sœurs Ziouani. Zahia rêve de devenir cheffe d'orchestre ; sa jumelle, Fettouma, violoncelliste. Ces rêves sont d’autant plus ambitieux que les deux jeunes filles sont d'origine algérienne et qu’elles viennent de Seine-Saint-Denis, une cité de la banlieue parisienne. D’autant qu’on est en 1995. Ce biopic est inspirant et touchant. J’en suis sorti le cœur léger.
La réalisation est cependant plutôt académique. Quant à la musique, elle est très belle, mais le plus souvent sans surprise. Les musiciens répètent la 7e Symphonie de Beethoven et la Symphonie du Nouveau-Monde de Dvorak, deux œuvres magnifiques, mais si souvent jouées. Et le film se termine sur le Boléro de Ravel, splendide lui aussi, mais archiconnu également. Je n’arrive d’ailleurs pas à me débarrasser de son obsédant crescendo depuis.
C'est pour ça que je vais au cinéma alors quand ça arrive il faut le dire. Très beau film sur la persévérance et l'intégration. Un grand bravo aux brillantes jeunes actrices.
Laissez vous porter par vos émotions. C'est simplement réalisé, réaliste avec de bel prestation d'acteurs sur un joli sujet à multiples facettes et surtout un très bel ascenseur émotionnel.
Quelques clichés sur la banlieue (heureusement pas trop accentués), mais sinon un film très plaisant a regarder, qui raconte une histoire vraie plutôt intéressante. C’est bien joué avec en particulier un niels arestrup, une fois de plus impeccable, et les nombreux (agréables), passages musicaux, nous rappellent a quelle point la musique classique peut etre enthousiasmante. Un bon moment
Un film à recommander à tous les mélomanes, car on en prend plein la tête et les oreilles. Même s'il est un peu long, et n'évite pas parfois les clichés sur la banlieue, cette histoire est belle, et on suit ces deux soeurs dans leur parcours, parfois difficile, plein d'embuches.
Depuis "les héritiers ", le cinéma de Marie Castille Mention Schaar vaut toujours le détour, parce que la réalisatrice choisit des sujets forts et qu elle a un talent certain de conteuse. Cela dit, elle n'évite pas quelques clichés sur les banlieues : le message est simple (pour ne pas dire simpliste) ; Quand on vient de banlieue, on est forcément génial et on a la niaque, quand on vient d un milieu plus aisé on est forcément un peu plus con. La réalité est un peu plus complexe, non ? Cette petite tendance à la simplification est bien dommage dans la mesure où, dans "Divertimento", au détour d'une scène remarquable entre un père et son fils, la cinéaste est capable d'une certaine finesse.
Divertimento, de Marie-Castille Menton-Schaar : On nous précise que "c'est une histoire vraie". A priori, le biopic est loin d'être un gage de qualité. Sauf que là, ça fonctionne : La réalisatrice s'en est donné les moyens : la plupart des acteurs sont musiciens. Le répertoire est large, la réalisatrice nous donne le temps d'écouter la musique. L'histoire : celle de deux jumelles, l'une violoncelliste, l'autre chef d'orchestre (superbe Alaya Amamra dans le rôle de Zahia Ziouani). Avec des parents qui mettent l'exigeance bienveillante au coeur de l'éducation, et font le maximum pour aider leurs enfants, comme cet isolation sonore à base de boîtes à oeufs. Mais quand on est jeune femme de Seine Saint Denis, difficile de faire sa place dans ce milieu très fermé, surtout il y a plus de 25 ans. On se laisse emporter par ces artistes, par cette musique, par ce qu'a de révoltant de devoir être meilleures que les autres, les jeunes hommes, les parisiens, pour obtenir le même diplôme. Pourquoi cette discrimination ? Le personnage que joue Niels Arestrup (Sergiu Celibidache) le comprend petit à petit, préférant instiller des notions, des repères, une philosophie musicale que faire courrir après des concours. C'est ce qui paiera : Sans réussir tous les concours, Zahia Ziouani va créer son orchestre, jusqu'à essaimer dans toute la France : "Divertimento". Ce film nous fait oublier les images démagogiques d'une Seine Saint Denis qui serait prisonnière des trafics et du rapp. Zahia Ziouani se retrouve souvent inspirée par les bruits du quotidien qui donnent un rythme aux musiques qu'elle travaille. Curieux phénomène également décrit dans le film "Ennio" de Giuseppe Tornatore. On en ressort avec pleins de musiques dans la tête. Objectif atteint. Ca donne envie de reprendre la liste des musiques jouées et de les réécouter.
Ce film n'est pas d'une qualité exceptionnelle. Il est plein de petites maladresses, mais il a le mérite de raconter une histoire vraie et intéressante. Les personnages manquent cruellement d'épaisseur et le jeu de certains acteurs laissent un peu à désirer. Le montage également manque de rythme. Mais la présence omniprésente de la musique classique rattrape une partie de ses faiblesses. Les scènes de répétition d'orchestre fort nombreuses sont plaisantes. Donc un film pas désagréable à regarder mais un peu vide et pas complètement réussi.
Quel beau film, aucune longueur, bien réalisée et jouée, une histoire de détermination et de persévérance d'une jeune fille d'origine algérienne qui a réussi à non seulement diriger un orchestre très jeune...elle l'a créé. De bonnes idées pour nous faire comprendre le rôle d'un chef d'orchestre, la façon dont celui-ci donne à un orchestre et à une partition de musique son âme, son énergie et aussi comment un chef d'orchestre peut percevoir dans les sons modernes une musicalité dont il peut se servir dans ces concerts. Comme j'étais seul dans la salle...c'était comme un visionnement privé ... Pourtant ce film n'est justement pas élitiste, intellectuel car c'est l'histoire de gens de banlieue ouvrière parisienne (maire communiste) et l'on devine les efforts nécessaires que les héroïnes dû films doivent faire pour aller étudier leur art dans les Conservatoires parisiens. Il y a une phrase dans le film...:" la musique n'est élitiste ...elle change tout ceux qui en font ..."
Voilà un film que j’ai bien apprécié. Il est très touchant et correspond à mon avis parfaitement au personnage réel. On découvre le métier de chef d’orchestre et notamment les femmes chef d’orchestre. C’est un film très humain même si je trouve que les difficultés ne sont pas assez mis en avant en tout cas sur la durée du film. Parfois la finalité d’un événement n’est pas assez développé à mon goût. Mais c’est très plaisant à regarder. Très joli film familial
Un film passionnant, inspiré de faits réels, avec un parcours qui retrace la réalité, la dureté de devenir chef d'orchestre, lorsqu'on est une femme. Avec de bonne musique, n'y allait pas si vous n'aimez pas ça, car 80 % du film est consacrée à la musique est aussi un bon jeu d'acteur sur les émotions pour Oulaya Amamra.
Une ode à la musique, à la gentillesse, joué par des musiciens, tous aussi bons acteurs : quel plaisir ! Tellement mieux rythmé que Tar (sorti à peu près au même moment) et tellement plus riche en belle musique. En plus, inspiré d'une histoire vraie qui fait du bien. A voir.