Avis sur Un jeu d'enfants

Drame en plein Paris, une famille pèrit dans un incendie! Tout commence ainsi! Karin Viard (elle est la seule raison de voir le film) habite avec Charles Berling et ses deux enfants un appartement qu'elle vient d'hèriter! A peine cinq minutes de projection, elle reçoit la visite d'un couple qui dit avoir habitè les lieux, quand Berling sombre petit à petit dans la folie! Une pendue, deux enfants possèdès qui veulent le Mal...le fait que les acteurs principaux nous soient dèjà connus ne contribue à aucun moment au rèalisme de ce film d'èpouvante mou du genou dont la fin est prèvisible! En baby-sitter, il ne faut pas trop compter sur Ludivine Sagnier pour remonter le niveau de ce « jeu d'enfants » sans surprises, sous la direction d'un rèalisateur qu'on a connu mieux inspirè, question rythme ("La grande boucle") et humour ("Jean-Philippe"). Bah quoi, le film est drôle, y a qu’à voir le personnage du mari! En plus, ça se prend bigrement au sèrieux dans la mise en scène avec une impression de dèjà-vu! C'est même ça qui fait sourire où le spectateur tue le temps en regardant Berling (bandage à la tête) pèter un câble, un peu comme dans "Propriètè interdite" qui ètait du même tonneau! N'est pas Jack Clayton qui veut, même si la tentative suscite l'estime chez Première ou Studio Magazine...

Oui, ben ce Un jeu d’enfant est encore la démonstration que l’horreur à la française capable de très bonnes choses rate malheureusement souvent le coche, avec pourtant de bonnes idées.Ici on a déjà un casting qui, dans le genre du film, me laissait dubitatif. Honnêtement je ne croyais pas trop dans les acteurs, et mes craintes ont été confirmées. Berling et Viard nous livrent des prestations finalement très moyennes, cette dernière nous offrant une interprétation assez fade, trop timorée, et Berling à l’inverse tendant à en faire trop, avec, à sa décharge, un personnage incohérent. Au milieu de tout cela on a deux gamins peu enthousiasmants, qui passent globalement leurs temps à jouer les potiches et à débiter deux lignes de dialogues sans conviction, et Ludivine Sagnier, qui, pour le coup, apparait peu mais tire légèrement son épingle du jeu avec la grand-mère.Le scénario est inepte. Le film ne fait absolument aucun choix, et se limite pour ainsi dire, après une présentation des plus banales, en une succession de scénettes plus ou moins bizarres, rarement inquiétantes, et en plus aux allures faussement racoleuses (Viard qui fait l’amour sur la table de cuisine avec l’ouvrier, le genre de gros clichés fantasmés qu’on nous assène plusieurs fois en plus). Le film est court et pourtant lent, il ne sait pas se décider entre le fantastique franc et l’épisode réaliste et cauchemardesque, il y a beaucoup d’incohérences dont l’évolution improbable du personnage de Berling, bref, c’est inepte.La réalisation n’est pas meilleure. C’est simple pour essayer de donner des frissons le film ne joue que sur le son, avec des dialogues parfois inaudibles abruptement coupé par un gros son dissonant. Cela cache simplement une mise en scène sans tension, sans idée, qui se veut film d’auteur sans nul doute dans son minimalisme affirmé, mais qui n’a aucun atout pour évoluer dans le genre qui est le sien. Les décors semblent corrects mais sont fort mal exploités, en particulier cet appartement bourgeois qui avait du potentiel. La photographie peine à convaincre, manquant clairement de personnalité et s’avérant surtout terriblement neutre pour un film de genre. C’est encore le cas de la bande son, totalement remisée au placard. Si je passe sur les éventuels effets horrifiques, c’est parce qu’il y en a fort peu, et ils sont tellement ridicules et tellement mal utilisés que ce sont plus des bouffonneries, racoleuses elles encore, qu’autre chose.Ainsi Un jeu d’enfant est un film prétentieux, boursouflé, incapable de cohérence, mais pire encore, incapable d’affirmer des sentiments et des sensations. Exercice de style raté peut-être, je ne saurai conseiller le visionnage de ce film, sans intérêt réel.

Malgré quelques points flous dans son scénario, "Un jeu d'enfants" s'impose comme une vrai réussite au milieu du paysage désertique des films de genre français.

Très bonne interprétation des acteurs, surtout pour l'actrice Karine Viard. L'ambiance pour ce film français est vraiment bien mener, au fur et à mesure tout commence à prendre du poids et il devient de plus en plus inquiétant, seulement voila, ce qui gâche tout la force d'Un jeu d'enfants est bien les dix minutes de la fin. Une fin totalement brouillon, qui laisse le spectateur dans le vide.

Un film fantastique français plutôt étonnant, sorti dans une période où la concurrence se faisait rare... Lire notre critique complète sur le site Terreurvision.

Des supers acteurs pour un film raté de chez raté.. C'est lamentable d'accepter de jouer dans une merde pareille

Un film fantastique français de bonne facture plutot réussi dans sa mise en scéne même si le scénario manque d'originalité.12/20

Il est assez rare de voir des thriller Français, qui sont bien, celui-ci en fais partie. Un très bon thriller plient de suspence, la tention monte petit à petit, pour la plus horrible des découverte.

En 2001 avec « Un jeu d’enfants », Laurent Tuel faisait encore ses gammes. Son envie d’emprunter le chemin du fantastique s’est vite heurtée à l’indigence du scénario qu’il a lui-même écrit avec la chanteuse Constance Verluca. Le premier quart d’heure assez intrigant et prometteur avec la découverte d’un couple de vieillards bizarres et plutôt inquiétants demandant à visiter l’appartement où ils ont passé leur enfance, laisse vite la place à un vide sidéral que Karin Viard cabotinant comme elle le faisait un peu trop allègrement à l’époque tente en vain de combler. Il faut dire qu’elle n’est guère aidée par un Charles Berling peu concerné et un couple de mioches tête-à-claques plutôt qu’habités. Tout ça pour en arriver à une conclusion convenue et prévisible. Heureusement, Laurent Tuel s’est racheté juste derrière avec « Jean-Philippe » où Fabrice Luchini suite à une cuite mémorable suivie d’un coup de poing se réveille dans un monde où Johnny Hallyday n’existe pas. .

Il y a quelque chose au niveau de l'ambiance mais on se rend vite compte que c'est brouillon comme accumulation dans les effets.
Un peu partout. Un peu n'importe quand.
Cela dit l'envoûtement c'est quand même le truc qui fait peur et inquiète. On ne comprend pas.
On retrouve ce thème dans "l'autre" et la malédiction ici est inéluctable.

Après Le Rocher d'Acapulco, thriller sulfureux sorti en 1996, Laurent Tuel s'attaque au cinéma de genre en réalisant Un Jeu d'enfants, premier film fantastique produit par la maison de production Bee Movies. Interprété par deux acteurs de talent, le film s'intéresse au quotidien de plus en plus étrange d'un couple parisien et surtout de ses deux enfants après que les anciens habitants de leur appartement y ont fait une visite surprise. À partir de là, leur existence monotone va devenir un vrai cauchemar... Madame commence à soupçonner ses enfants de vouloir sa mort tandis que Monsieur a des hallucinations de plus en plus prononcées. Est-ce que Madame ne referait pas une nouvelle dépression ? Est-ce que les enfants seraient vraiment devenus diaboliques ? Ce vieux couple est-il réellement passé à l'appartement ? Le film s'enfonce dans l'étrange, dans le perpétuel questionnement et risque pour cela de perdre le spectateur. Car le problème avec les films fantastiques français, c'est qu'ils possèdent une très bonne histoire mais ont du mal à les présenter. Pour preuve, Tuel n'arrive pas à allier bizarrerie macabre et limpidité à l'écran, offrant malheureusement des séquences souvent incompréhensibles. Dommage. L'interprétation reste pourtant impeccable (notamment les deux jeunes acteurs), la mise en scène à proprement parler également et la courte durée du film permet de pas trop sombrer dans l'ennui. Manque donc une certaine cohérence dans la présentation des scènes proposées et un rythme plus soutenu, moins bordélique, moins approximatif. Boudé par la critique, Un Jeu d'enfants est pourtant une réelle curiosité fantastique bien de chez nous qui, en dépit de ses défauts, reste un long-métrage intéressant, maladroit certes, mais qui échappe à la routine des films de genre qu'on a l'habitude de voir.

Plus ridicule que marquant, ce film, réalisé par Laurent Tuel et sorti en 2001, est franchement mauvais. Et pourtant, je dois avouer que je m'attendais à pire que ça ! Produit par Bee movies, une petite société française spécialisée dans les séries B, le film raconte l'histoire d'une mère dont les enfants sont possédés et dont le mari devient fou (la fille qu'a vraiment pas de bol quoi). Bon, à la limite, pourquoi pas, j'avoue que les films d'horreur avec des enfants m'ont toujours intrigués. Et puis bien-sûr, si mauvais soient-ils (j'exagère en faisant une généralité bien-sûr), j'apprécie beaucoup les films de genre français qui ont souvent une personnalité bien particulière, enfin surtout dans l'ambiance et dans le traitement de l'histoire, ils osent faire quelque chose de personnel, d'original et d'ainsi sortir des sentiers battus. Et le film ne fait pas exception à la règle, nous sommes bien dans un film français, tout le monde clope, le sexe est omniprésent et l'ambiance est glauque à souhait. Mais malheureusement, l'histoire est vide, ce qui est bien dommage ! À vouloir donner une atmosphère angoissante (d'ailleurs, je suppose que Les Cahiers du Cinéma ont été payés pour mettre le message "une grosse frayeur" sur la jaquette du DVD), le film s'enlise au contraire dans quelque chose d'assez ridicule qui ne tient pas la route. Tout est un peu confus, on ne sait quelques fois pas trop où le film veut nous emmener mais en même temps, toute la trame narrative est prévisible. Faire une série B avec de petits moyens ( spoiler: les flammes à la fin
sont notamment dégueulasses) n'empêche pas pour autant d'avoir un bon scénario ! Et c'est dommage car je trouve pourtant l'initiative très bonne, celle d'avoir une volonté de vouloir mettre les films de genre français au devant de la scène (ce qui est aujourd'hui un peu plus réussi). La mise en scène est quant à elle dans l'ensemble assez bonne, elle mise beaucoup sur des couleurs assez ternes et instaure une ambiance mais est malheureusement un peu trop mollassonne à mon goût. Ce qui est dommage venant du réalisateur qui a fait le court-métrage "Hillbilly Chainsaw Massacre" (1995), très cool et marrant. En ce qui concerne les acteurs, nous avons une Karin Viard très molle et pas du tout en phase avec son personnage, un Charles Berling en roue libre et une Ludivine Sagnier plus rigolote qu'autre chose. "Un jeu d'enfants" est donc un film totalement oubliable et dans l'ensemble raté même si nous pouvons sauver quelques bonnes idées.

Ahlala, les films d'horreur made in france... toute une histoire ! On ressent que le réalisateur veut créer une atmosphère qui lui est propre dans ce film tourné à la manière d'un film d'auteur. Mais ce n'est pas suffisant pour faire apprécier ce film plutôt brouillon, manquant d'originalité, et terriblement lent.

Oh oui je me souviens de ce jeu d'enfants, esthétisant comme pu l'être Derrick et sacrément chiant. Heureusement que les autres productions de Laurent Tuel se sont développées sur d'autres sujets car il faut bien avouer que celle-ci fait partie du panthéon auprès de Promenons-nous dans les bois (2000) et de Brocéliande (2003). Nous n'oublierons pas de citer Humains (2009) qui ma foie reste le plus sympathique on en conviendra. Bref il était temps, pour nous français, de voir arriver Alexandre Aja qui révolutionna tout en 2003, car je finissait par ne plus y croire. Jeu d'enfants a pour seul avantage d'avoir réouvert la voie à un genre longtemps abandonné. Ce qui nous a sans doute ramené quelques rares exceptions de qualité tel que Sheitan, Calvaire, À l'intérieur ou encore Ils entre 2003 et 2007... la suite sera donc plus positive... alors merci quand même à toi Laurent Tuel d'y avoir cru.

Les films français se lance timidement dans l'horreur et le fantastique mais à cette période quand le film a été tourné on est plutôt surpris et étonnée.en effet ce film reste magique dans le sens que tous les acteurs sont plongés dans le film et nous avec...l'histoire reste passionnante et l'ambiance reste froid.
On le ressent ,c'est tous ce qui fait la différence , se sentir mal à l'aise et avoir peur....