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    Un monde
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2022
    Bouleversant. Cette immersion dans le monde des enfants, entre tendresse et extrême dureté est parfaitement réussie. Impossible d’y rester insensible
    Ti Nou
    Ti Nou

    407 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2022
    Laura Wandel, pour son premier long-métrage, aborde le délicat sujet du harcèlement scolaire. Que ce soit dans l’écriture, la mise en scène à hauteur d’enfants et dans l’interprétation, "Un monde" est très juste dans tout ce qu’il entreprend de dépeindre. La cour de récréation y est une jungle où les enfants, livrés à eux-mêmes, font l’expérience de relations sociales violentes.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    29 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    A hauteur d'enfant, un monde de tristesse qui ressemble davantage à celui des adultes, relégués au rang d'acteurs passifs et incrédules. Le procédé finit par être dissonant avec le parti pris, celui (peu réaliste) d'enfants torturés ou irresponsables, c'est selon.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    C’est le premier long métrage de Laura Wandel qui avait fait avant le court Les Corps Etrangers. Elle en a aussi écrit le scénario.



    Un Monde va aborder le thème sensible du harcèlement scolaire. Celui-ci se passe en Belgique, mais c’est un fléau qui touche tous les pays. Si l’adulte ne fait rien, malheureusement la construction sociale des relations entre enfants le provoque “naturellement”. L’enfant n’ayant pas forcément la notion du “bien & du mal”, sans un accompagnement, aucun élève n’est à l’abri. Dès la maternelle, cela peut commencer. Ce sont cependant les 9-14 ans qui se distinguent par leur violence. En France, les associations déclarent que 10 % des élèves seraient harcelés.

    Vu le contexte, l’histoire va être des plus tendues. Laura Wandel va nous plonger dans le milieu scolaire. Le récit va se passer en immense majorité au sein de l’établissement. Afin de préparer son film, elle a observé des cours de récréation pendant plusieurs mois pour comprendre ce comportement. Un monde donne l’unique point de vue de Nora. Une immersion totale qui est pertinente, car on va voir et ressentir la même chose qu’elle. Ce problème n’est donc pas abordé du point de vue pragmatique de l’adulte, mais de celui chaud de l’enfant.



    Cette décision va entraîner de nombreuses émotions. On se rend d’autant plus compte à quel point c'est déchirant de vivre ce harcèlement ou même de le voir subir par un autre. En tant qu’adulte, il est difficile de s’avouer que cela existe réellement et que nos chérubins ne sont pas forcément des petits anges. Derrière ce drame, une critique du système est clairement posée. L’encadrement pédagogique n’est pas adapté à ce genre de problématique. On voit le manque de formation du corps enseignant. Il est visible que les plus jeunes professeurs sont au fait de cela, mais ceux plus anciens sont totalement déconnectés. Quant au parent, ils font leur possible, mais ce n’est pas toujours évident d’être impartial quand il s’agit de leur progéniture. Ce film est complet, car il souligne aussi que le manque d’accompagnement psychologique, après avoir vécu ce genre de situation, peut faire un effet boule de neige aux conséquences très négatives.

    Cela fonctionne, car les enfants sont tout simplement géniaux dans leur performance. L’attachement à eux est total. On va comprendre leur problème et la raison de chacun de leurs actes. Maya Vanderbeque est fantastique du haut de ses onze ans. Dans le rôle de son frère, Günter Duret est tout aussi convaincant. Finalement ne les voir qu’à l’école n’est en aucun cas un problème, car leur psychologie est parfaitement explorée. À noter la présence du français Karim Leklou. Même si on le voit peu, il fait efficacement ce père dépassé par la situation et faisant ce qui lui semble juste.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    333 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Dans son premier long-métrage, cette jeune réalisatrice belge a su parfaitement traduire cette histoire d’harcèlement à l’école. Elle s’est immergée dans ce monde de l’école à hauteur d’enfants et le casting des deux enfants est très réussi surtout la petite NORA qui est bouleversante.
    J’ai trouvé que la réalisation et le scénario de ce film sont bien maitrisés. Ce film peut faire l’objet d’un débat très intéressant comme j’ai pu le constater.

    Bernard CORIC
    Dandzfr
    Dandzfr

    14 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Vu en avant 1ere à Nancy avec la réalisatrice, qui nous a expliqué le long cheminement qui l'a mené à faire ce film, et aussi la jeune comedienne, Maya., qui mène le film sur ces frêles épaules. Très beau film sur un sujet très difficile vu par les yeux d'une jeune écoliere. Belle réussite.
    Daniele
    Daniele

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2022
    Caricatural et presque scabreux. Ceci dit, bonne direction d'acteurs, à souligner quand il s'agit d'enfants.
    Brut618
    Brut618

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Film hyper fort sur la cour de récréation et ses mystères. La mise en scène est bluffante et rend l'expérience vraiment immersive. J'ai trouvé ça très fort
    Aulanius
    Aulanius

    175 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2022
    Vraiment très fort ce film. Déjà, il faut souligner la petite qui est vraiment incroyable, autant dans son jeu que le personnage en lui même. Tout est le reflet de notte société depuis toujours, on est tous passés par au moins une chose qui se passe à l'intérieur. C'est à la fois dur, touchant, humain. Ça fait longtemps que je n'avais pas vu un long métrage aussi percutant et ça fait plaisir de voir que c'est francophone même si c'est réellement belge. Il y a quasiment tous les ingrédients pour cette recette réussie. Je le recommande vivement à tout le monde, on ne peut pas passer à côté. Je regrette simplement que Karim Leklou soit aussi peu présent car ce mec est hyper talentueux. À voir. 14/20.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    “Un monde” est un premier film filmé en gros plan et à hauteur d’enfant. Laura Wandel suit la rentrée scolaire de Nora en CE1 et de son grand frère. C’est très dur de quitter les bras de papa, mais finalement Nora se fera peu à peu des copines et rigolera bien. Néanmoins quelque chose la tracasse. Nora est spectatrice des agressions que subit son frère. Elle en oubliera d’ailleurs ses propres tourments. “Un monde” est un film bouleversant sur le harcèlement scolaire. Son format est très court et pourtant, le climat douloureux est interminable. Mis en scène comme un thriller, le long-métrage devient nécessaire et malgré sa dureté, il devrait être montré aux plus jeunes afin qu’ils ne reproduisent pas ce qu’ils voient. Préparez-vous à endurer certaines souffrances, car il est impossible de sortir indemne d’un tel témoignage.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    " Un monde" sélectionné l'an dernier au festival de Cannes (section un certain regard) est un drame social belge puissant. En effet c'est le premier grand film de l'année selon moi, à travers le regard de la petite Nora brillamment interprétée par la jeune Maya Vanderbeque nous suivons le calvaire de son frère Abel qui subit du harcèlement scolaire de ses camarades de classe , le réalisateur dénonçant clairement les failles du système éducatif et les conséquences des violences physique et psychologique sur les enfants d'une manière qui fait froid dans le dos.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Le harcèlement scolaire est déjà passé par la monstrueuse « Carrie au bal du diable » de Brian De Palma ou encore par l’asphyxiant « Respire » de Mélanie Laurent. Le sujet ne cesse d’ailleurs de se décliner sous d’autres formats, à travers un regard plus cru et authentique. C’est dans cette démarche que Laura Wandel aborde son premier long-métrage, où les comédiens ne font plus qu’un avec la réalité sociale du quotidien. Chacun est étroitement lié à ce carnage que génère la cour de récréation ou ce qui peut se tramer dans le dos des adultes. En remontant jusqu’à l’école primaire, on remonte déjà à la source d’un maillage de violence et de peines, qui ne sauvegarderont ni le mental des parents, ni ceux des enfants, qu’ils soient spectateurs, témoins ou victimes.

    L’école admet encore des zones d’ombre, qui tranchent radicalement avec la nonchalance d’une vie active. Il faudra se mettre à hauteur d’enfant, afin de justifier leur présence et leur impuissance, dans le bien ou le mal que l’on peut traverser. Mais quelle est la limite à tout ce rapport de force, dont on cherchera ardemment à expliquer, sans pouvoir y répondre franchement ? L’esprit d’un enfant est peut-être simple à résumer, mais plus complexe à décortiquer. Pourtant, la réalisatrice belge nous envoie des signaux plus qu’inquiétants sur le principe de loyauté, qui tiraille Nora (Maya Vanderbeque), la sœur cadette d’Abel (Günter Duret), persécuté par ses camarades, dont on ne comprendra jamais vraiment les motivations. Le sens du récit s’oriente davantage sur le constat, celui d’un enclos, suffisamment grand pour y cultiver une détresse sans pareil, où l’individu ne peut dominer la masse ou simplement un excès d’orgueil.

    Le cadre nous rappelle constamment la pression et la tension qui règne à chaque instant, en plus d’un brouhaha incessant, qui domine chaque moment défaillant et confus, où Nora cherche un refuge auprès de quelqu’un. Ce n’est pas anodin de la voir associer à une esquisse de chute ou à un plongeon, car elle-même perd l’équilibre et la force de flotter. Les bouffées d’oxygène se feront rares, mais l’on tente toutefois de sonder différentes issues possibles pour les victimes de harcèlement, comme pour leur bourreau. Bien que les adultes tranchent en partie sur ces nombreuses négligences, qui sont dues à un accompagnement parfois défaillant, pas seulement par manque de rigueur, mais par manque de moyens. Nous sentons une surveillance désarmée et avant même d’évoquer l’efficacité. Mais comme le mal est déjà fait, il n’y a plus que des cicatrices à soulager. Ce décalage répond directement aux établissements publics, surchargés par les tâches et submergés par le nombre d’élèves à encadrer.

    « Un Monde », où à tout moment l’arrosé peut devenir l’arroseur. C’est également un univers où la portée des mots n’atteint pas des écoliers, qui ne cherchent qu’un peu de tendresse, entre la misère du foyer et un domaine sans foi ni loi. Adultes en hors-champs, comme parfois les drames que l’on ne souhaite pas soutenir du regard ou que l’on souhaite simplement se détacher, c’est une douce et amère illusion que rencontre Nora, qui peine à exister. La courte durée de l’intrigue et ce rythme qui ne cesse de brider l’espoir, rendent l’œuvre émotionnellement éprouvante, mais souffre en pertinence dans la pédagogie. Là, où l’école s’efface, là où les enseignants n’ont plus le pouvoir de parrainage sur leurs écoliers, on ne leur demande pas d’être lucide ou de comprendre. Hélas, on leur demande d’accepter, que ce soient leurs camarades, leur comportement, leur faiblesse ou leur sort. Mais eux, jamais, n’accepteront pleinement cette vérité.
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    "Quand on aide, ça empire."
    Le harcèlement scolaire filmé à hauteur d'enfant.

    À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, un "huis clos" qui décortique cet engrenage vicieux (souffrir ou faire souffrir) et le manque cruel de communication qui l'entoure.

    Traitant de manière frontale ce fléau des cours de récré, un premier long-métrage qui donne le vertige et ne peut laisser indifférent(e).
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2022
    Un film rare, sur un sujet rarement traité à l’écran (le harcèlement scolaire), en tout cas du point de vue non pas de la victime, mais d’un proche de la victime. Ici, en l’occurrence, du point de vue de la sœur d’un garçon maltraité. Ce point de vue est délicatement et puissamment exprimé par une caméra qui se met à la hauteur de la fillette, pour capter ses sentiments, sa psychologie, sa perception du monde. Un monde où elle cherche à se faire une place tout en se préoccupant de celle de son frère. Un monde, son monde, pétri de peurs et de dilemmes, d’amour et de loyauté, mais aussi de désir d’intégration sociale, de revirements haineux, d’incompréhensions générales… Un monde aux repères mouvants et poreux aux influences diverses. Tout fait sens dans la mise en scène du film, dans le travail de l’image et du son : proximité « vibratoire » avec le personnage central, importance du hors-champ et des zones de flou, amplification du brouhaha de la cour de récréation… Cette approche du monde de l’enfance et d’un microcosme social – très immersive – est pleine d’intelligence et de sensibilité. De justesse. Elle remue le cœur et les tripes du spectateur, le renvoyant par ailleurs à ses propres souvenirs d’écoles. Et d’enfance. Petit théâtre de la cruauté.
    Laura Wandel signe un premier long-métrage intense et étonnant de maîtrise, porté par une jeune actrice exceptionnelle, qui forme avec son principal partenaire de jeu, son frère à l’écran, un duo particulièrement touchant.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Adoptant la forme austère du Cinéma-vérité (qui, personnellement, me laisse presque toujours froid, même quand le procédé est particulièrement justifié comme ici), ‘Un monde’ s’attache à patiemment décrypter les mécanismes du harcèlement parmi les élèves d’une école primaire : comment il est possible d’être à la fois bourreau et victime, comment la loi du silence s’impose, comment les adultes, même animés des meilleures intentions, peinent à comprendre ce qui se joue et aggravent parfois la situation sans le vouloir. Ce qu’on suit, c’est le regard ambivalent d’une petite fille dont le grand frère a pris la défense au prix de se retrouver lui-même harcelé, qui est à la fois inquiète de le voir décliner et honteuse de sa faiblesse et de sa démission face à la violence dont il est victime. La meilleure idée du film, la réalisatrice l’emprunte (souvent) au ‘Fils de Saul’ de Laszló Nemes : le cadre, très rapproché, à hauteur d’enfant, une caméra qui la suit dans de banales activités scolaires qui laissent pourtant une impression de chaos et de menace latente, au point de faire comme si le spectateur s’appropriait les émotions et l’angoisse permanente de la petite fille.
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