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Synopsis
Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté. Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Même si d’apparence ce film nous apparaît tout petit à bien des niveaux, que ce soit par sa très courte durée (à peine une heure et quinze minutes), par le sujet comme par le contexte (uniquement circonscrits au sein d’une école primaire) mais aussi par son côté presque amateur, il n’en est rien. Au contraire. Ce premier film est même un coup de maître, impressionnant et magistral. En décidant de traiter d’un sujet tabou et ...
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Jipéhel
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4,0
Publiée le 13 novembre 2021
Le regard de Nora
1er film de la jeune cinéaste belge Laura Wandel, ces 75 minutes de vie scolaire vues à hauteur d’une petite fille de 6 ans sont tout simplement bouleversantes. Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise ...
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Mélany T
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5,0
Publiée le 28 janvier 2022
La mise en scène est merveilleuse, intelligente, aboutie, sublime, le casting (et la direction d'acteur.trice.s) incroyable et le récit violent, bouleversant et important. L'ensemble est un vrai bijou cinématographique.
traversay1
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4,0
Publiée le 25 septembre 2021
Au cinéma, parler de l'enfance n'est jamais simple et souvent artificiel. Dans son premier long-métrage, la cinéaste belge Laura Wandel nous convie à une véritable immersion, d'un réalisme saisissant, dans le petit monde de l'école, principalement dans la cour de récréation, où les enjeux sont autrement plus cruciaux qu'il n'y parait, aux yeux d'adultes qui ont oublié leur propre expérience. Nora est la figure centrale de Un monde, ...
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Laura Wandel explique pourquoi elle a choisi de se centrer sur l'enfance dans son premier long métrage : "C'est le moment des premières découvertes, où la vie et les relations se vivent de manière très intense. C’est à ce moment que notre paysage intérieur se dessine et se construit. L’entrée à l’école influence ce paysage qui détermine bien souvent notre vision du monde en tant qu’adulte. En plus d’y apprendre à lire et à écrire, c’est surtout l
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Observation
En amont du tournage, Laura Wandel a observé des cours de récréation pendant plusieurs mois. La réalisatrice y a décelé une notion de territorialité : "En Belgique, la plupart des cours d’école sont occupées par des terrains de foot, ce qui laisse très peu d’espace pour ceux et celles qui n’y jouent pas. Dans une cour de récréation, chacun essaye de prendre sa place, mais ne dispose pas des mêmes forces pour le faire."
Réalisation immersive
Très tôt, Laura Wandel a opté pour une mise en scène immersive pour être au plus près de ce que vit et ressent le personnage de Nora, afin que le spectateur se projette dans cette histoire et y projette des éléments de son propre vécu. La cinéaste explique : "Le spectateur n’a accès qu’à ce à quoi Nora a accès. Il n’y a pas d’autre point de vue que le sien. Les limites du cadre délimitent la perspective de son regard. Tout est au service de Nora,
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Je rejoins mon comparse. Quand a la réalisation du film, la colorimétrie est assez impressionnante et aide largement à se plonger dans l’univers de Laura Wandel, j’avais déjà beaucoup apprécier son court métrage ‘les corps étrangers’ que j’avais eu le plaisir de visionner il y’a quelques années. Avec ce film, la barre est placée beaucoup plus haut, un jeux d’acteur incroyable, un casting tout aussi bon. Le jeune Gunter, que j’avais déjà vus précédemment s’est particulièrement améliorer dans ce film, l’expérience se fait sentir de plus en plus mais il ne doit pas oublier que l’émotion doit être la principal motivation. Pour la petite Maya, c’est dans un premier rôle impressionnant que je la découvre. Mon seul regret : avoir attendu si longtemps avant de la rencontrer. J’ai pleurer quand elle pleurait, j’ai ris quand elle riait. Une pureté d’enfant dans un monde d’adulte. J’ai également eu le plaisir de croiser l’équipe, et la jeune fille est aussi expressive dans la vie comme au cinéma. J’ai hâte de pouvoir suivre son parcours qui promet d’égaler les julia roberts et autre Michelle Pfeiffer de ce monde. J’irais prendre une photo sur son étoile à Hollywood boulevard dans quelque année.
Cinéphile1234
J’ai eu la chance d’assister à la première hier soir. J’attendais ce matin pour rédiger ma critique, à tête reposée et après avoir digérer ce film qui, on ne peux le dire, est plein d’informations. L’histoire est prenante et le film vous plonge dans une atmosphère dont on ne sort plus. Il est filmé d’une façon révolutionnaire dans le genre cinématographique. En soit c’est un excellent film. Ce qui m’a le plus pris au tripes c’est le jeux d’acteur incroyable de la petite Nora interpréter par Maya Vanderbeque qui n’avais que 9ans lors du tournage. C’était comme une gifle en plein visage, un talent que j’ai rarement vu, même chez les plus grande star. A cet âge il est rare de pouvoir en faire autant mais j’ai été bouleverser par cet apparition divine à l’écran, j’espère et je ne doute pas qu’elle fera sensation dans le cinéma, cet enfant est une perle qui mérite d’être au devant de la scène. En ce qui concerne Gunther Duret c’est également un très bon acteur, quoi que son jeux déjà plus mature m’ai un peu moins toucher (avis personnel) Le film en lui même représente un monde complet et il faudrait le revoir deux ou trois fois pour pouvoir l’analyser entièrement.