Visuellement époustouflant par ses effets spéciaux et son histoire extraordinaire, AI Intelligence Artificielle est un film magnifique qui raconte l'histoire d'un méca (sorte de robots humains) qui va vire une dure histoire en se faisant adopté par deux parents jusqu'au jour ou leurs fils guérira, mais le jour ou guéri le vrai fils, une rivalité né entre lui et le robot. Il va alors être lâché dans la nature par sa fausse mère. D'après une idée original du très (très) grand réalisateur Stanley Kubrick, Spielberg nous livre ici un conte de science-fiction ultra moderne à la sauce pure d'un Pinocchio ultra futuriste. Le rôle principal, interprété par Haley Joel Hosmont (qui est aujourd'hui inexistant) est extraordinaire. Je me demande comment fait- il pour interprété un robot alors que ce n'est pas un robot. Le film produit par Jan Harlan (producteur principal des films de Stanley Kubrick) , nous offre des effets spéciaux énorme à un film qui est pour moi plus ou moins séparé en deux parties. En tout cas, grand chef d'oeuvre de la science-fiction (un peit peu égale à Minority Report j'ai envie de dire). Un des meilleurs films de Spielberg.
A la base, "A.I." était un projet de Stanley Kubrick, mais il n’a malheureusement pas eu le temps de le réaliser. Il a finalement échu à Steven Spielberg – lequel avait toute la confiance de Kubrick – et on peut dire que le résultat est de qualité. Sans être toutefois un chef-d’œuvre pour moi (il comporte des longueurs), ce film brille par une mise en scène inspirée et un scénario intéressant, qui nous propose la quête métaphysique d’un jeune androïde, David, parti à la recherche de sa propre humanité. Comme dans d’autres films avant lui (je pense notamment à "Blade Runner" ou "L’Homme bicentenaire"), cet androïde va s’avérer presque plus humain que les hommes eux-mêmes. Cette sensibilité exacerbée est parfaitement rendue par un jeune interprète de grand talent, Haley Joel Osment (l’enfant star de ces années-là), dont le jeu, intense et profond, surprend par sa maturité. Le reste du casting est de qualité : Jude Law (parfait en "androïde de l’amour"), Frances O’Connor (très touchante), William Hurt (un acteur d’une classe folle, qui fait passer beaucoup d’émotion par le regard). Enfin, la musique de John Williams est toujours aussi inspirée et parfaitement en symbiose avec les images. "A.I" est un film très intéressant, une oeuvre un peu à part dans l’impressionnante filmographie de Spielberg. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de penser à ce que le film aurait pu être s’il avait été realisé par Kubrick.
Certains crient au chef d'oeuvre, moi je déplore une vaste blague. Très bon et très accrochant les 3 premiers quarts d'heures, le film passe au ridicule et à l'inventivité désastreuse. La morale est pauvre et les choix scénaristique sont mauvais. Le plus mauvais des Spielberg que j'ai pu voir. Au final, la seule qualité de ce film, et le seul intérêt à ne pas arrêter la vision en cours de route, se trouve dans la performance du jeune Haley Joel Osment.
Alors que Kubrick en aurait certainement fait un splendide conte métaphysique digne de Philip K. Dick, Spielberg senlise lui dans le sentimentalisme bon marché et l'onirisme mal venu. On ne peut donc quêtre déçu de cette "Intelligence Artificielle" sans véritable relief.
Decidement, Spielberg, je n'y arrive pas. Tout sonne faux, ça ne fonctionne pas, c'est incohérent, on n'y croit vraiment pas... En plus c'est larmoyant. Beurk.
En reprenant le projet de Kubrick, Spielberg réalise un film d'anticipation inégal mais ambitieux et souvent fascinant. La première partie est la plus réussie. H J Osment est inoubliable dans le rôle de David. 3,75
NONNNN!!!Que t'es t-il arrivé spielberg!!!Mais qu'est ce que c'est que cette daube!!!!Pendant la 1ére demi heure on se dit qu'il n'as rien perdu de son talent.Puis pendant 2 heure ca devien un navet ultra planétaire avec une fin digne des plus longue que je n'ai jamais vu!!!Mais comment peut on mettre 4 étoiles????
Conte futuriste un brin périmé dans le propos de l'intelligence artificielle (et surtout de l'enfant méca de substitution), mais mis en scène de manière absolument admirable de la part de Spielberg, bourré d'idées et avec une relative tenue concernant l'univers, rien de sensationnaliste alors que c'était tellement portes ouvertes. Après ça n'échappe pas à la mièvrerie, mais ça ne me dérange pas outre mesure ici, bien que dans le fond c'est un peu la "disneyrisation" d'un projet de Kubrick, je me souviens qu'on avait reproché ça à tonton Steven à l'époque, je reste partagé sur la question, c'est mon côté normand.
À l'origine prévue pour être adaptée par Stanley Kubrick, la nouvelle "Supertoys" de Brian Aldiss a finalement échouée dans les mains de son ami Steven Spielberg, plus apte selon Kubrick à mettre en images conte fantastique futuriste. A.I. est avant tout un des rares films écrits par Spielberg lui-même, même s'il est basé sur une ébauche de scénario confectionné par Kubrick, ce qui fait du long-métrage l'œuvre de deux metteurs en scène. Calqué sur l'histoire fantasque de Pinocchio, A.I. est donc scindé en plusieurs parties : la naissance de David, robot-enfant unique doté de sentiments, son périple pour trouver la Fée Bleue qui le transformera en un vrai petit garçon, et l'épilogue de sa mésaventure. La première partie nous entraine dans un monde futuriste au final très proche où notre jeune héros s'adapte difficilement à un nouvel univers : la vie de famille. La suite l'emmène dans un monde violent et sans pitié, un monde où ses semblables sont traqués et rejetés comme des parias. L'occasion pour Spielberg de mettre en avant son goût prononcé les effets spéciaux multiples où androïdes à demi-massacrés et décors colorés se rejoignent dans un festival d'images de synthèses alliant originalité et mauvais goût. Plutôt longuet, le film s'éternise sur une fin dramatique et Spielberg retombe hélas dans un sentimentalisme raté en dévoilant un épilogue ennuyeux et sans intérêt réel (l'apparition de ces extra-terrestres numériquement hideux aurait d'ailleurs pu être évitée). Indéniablement inégal, A.I. n'en reste pas moins une œuvre de science-fiction magnifique, autant visuellement que dans son fond dramatique et poétique où de nombreuses questions subsistent : entre un être humain cruel et un robot doté de sentiments, qui est le plus humain des deux ? Brillamment interprété par Haley Joel Osment (la révélation de Sixième sens), l'androïde David va tenter inconsciemment de découvrir la réponse à cette question et parcourir le temps pour se découvrir lui-même. L'œuvre de Kubrick et de Spielberg restera donc à jamais un film en quelque sorte inachevé mais indéniablement gravé dans nos esprits.
_Tiens, j'ai un film pour toi. _Non toi fais le. _Ok. mais il est pour toi, tu devrais vrament le faire, il correspond à ta sensibilité. _Bon d'accord. A non peux pas trop occuper, fais le toi. _Trop tard je suis mort fais le. "A.I. intelligence artificielle"..... y'a tellement de trucs à dire sur cette pierre sacré du cinéma. Je préviens d'ailleurs je risque de spoiler grave. Film de Kubrick ou de Spielberg ? Et bien c'est les deux. Le cerebral rencontre l'émotionnel pour fusionner comme dans "Dragon Ball Z". Curieusement, ça fonctionne. Même si Kubrick a posé les bases scénaristiques et visuel du film, je le vois personnellement comme du pur Spielberg, sans doute parce que je connais mieux son cinéma que celui de Kubrick. J'ai vu ce film à sa sortie, j'avais11 ans. Donc bien naturellement j'ai trouvé ça complètement con, passer de la SF aux conte de fées mais WTF ? Aller savoir pourquoi j'ai mis 10 ans à réparer ce jouet cassé. De toute façon je n'avais pas la maturité nécessaire pour le faire, parce que oui "A.I." malgré les apprarences est interdit aux moins de 18 ans et encore je suis gentil. "A.I. intelligence artificielle" ne se regarde pas, c'est lui qui vous regarde, scannant votre nature chaotique, autodestructrice, votre rapport aux histoires fantastiques qui vous sert à vous autoscanner, ce besoin de créer et transmettre, ce besoin d'amour. On suit l'odyssée un enfant robot capable d'aimer à la recherche de l'amour maternel et d'humanité à travers un sorte de relecture de Pinocchio. Mais si une machine peut ressentir une tel émotion, il devrait logiquement être capable de ressentir son contraire non ? Cet être si parfait ne l'est sans doute pas tant que ça. L'erreur est humaine non à ce qu'on dit. Sa quête dans ce futur visuellement beau mais kitsch durera 2000 ans, et finalement David deviendra le fils de l'homme, la trace du passage de l'humanité sur Terre. Les machines nous remplaçerons t elle ? quel est leur place dans ce monde ? Autant de questions pour aucune réponse. Le cinéma questionne, il ne peut pas répondre. Finalement Kubrick avait raison, cette histoire était faite pour Spielberg. Bon nombre de thèmes lui sont personnels, comme la famille, l'enfance, la cruauté des adultes. Et à tous ces pseudos critiques qui pensent que ce film n'est que de la miévrerie de guimauve made in disney, changez de métier parce que vous ne comprenez pas ce qu'est le cinéma. De plus il n'a rien de mièvre, ni le début, ni le milieu et encore moins la fin qualifié de happy end, bien au contraire. mais evidement si le nom de Stanley Kubrick était écrit à la place de Steven Spielberg ça aurait été une autre histoire. "A.I. intelligence artificielle" est un chef d'oeuvre rare.
J'adore les speilberg mais celui la je ne l'avais jamais vu. Et whouaa la claque! Je suis resté totalement plongé! Les effets spéciaux sont magnifiques et l'Histoire et fantastique! À voir et à revoir!
"A.I. Intelligence artificielle" est un film de science-fiction par Steven Spielberg mené par le jeune et brillant Haley Joel Osment. Le film débute avec une première demi-heure absolument géniale et innovante, avec le jeune robot qui est à l'origine d'un conflit familiale. Cette première partie aborde aussi la question de la relation entre l'homme et la machine qui dépasse, ici, l’entendement. Puis, la mère décide d'abandonner le robot dans une scène vraiment touchante et presque surprenante. Ensuite Spielberg lance une seconde partie, plus technique visuellement avec un monde moderne où les effets spéciaux sont bien utilisés sans être non plus extraordinaires. Cette seconde partie permet l'arrivé de Jude Law, parfait dans son rôle mais qui passe un peu à la trappe sur la globalité du film. Le rapport entre l'oeuvre "Pinocchio" et "A.I. Intelligence artificielle" n'est pas caché et rajoute de l'intérêt au film qui se présente un peu comme un remake moderne du conte. Pour cela, on a droit, bien-sûr, à une superbe musique nous rappelant que ce film est avant tout fait pour les enfants, pourtant, il nous plaît bien quand même, avec une fin osé mais qui fonctionne à merveille et qui laisse une part de mystère à ce très bon film.
Une relecture à la sauce science-fiction de l'histoire de Pinocchio, en bien plus mélancolique. La collaboration entre Spielberg et Kubrick (bien que le deuxième n'ai pu aller au bout du projet) donne un résultat ambivalent, qui garde le meilleur des deux cinéastes. On sent le lissage à la réalisation et la touche Amblin-esque dans le scénario, et la profondeur de réflexion des œuvres de Kubrick. Un formidable conte, à voir entre petits et grands.