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    Freda
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    3,8
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    54 critiques spectateurs

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    Lily-Kay Dementi'Art Cabort
    Lily-Kay Dementi'Art Cabort

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Poignant, belle peinture sociale à travers l'histoire d'une famille haïtienne. J'en ai eu les larmes aux yeux. Un voyage, un témoignage, une vision crue
    Manu X
    Manu X

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Freda était en 2021 le premier film haïtien en sélection officielle depuis plus de 20 ans à Cannes. C'est un film de femmes, qui nous emmène au coeur de Port-au-Prince, à travers le regard de la réalisatrice Gessica Généus. Elle nous donne à voir avec ses brillantes comédiennes les aspirations d'une jeunesse qui continue à vivre et à rêver malgré la situation catastrophique du pays. Un film rare à ne pas manquer en salles !
    Thomas V.
    Thomas V.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Magnifique film, une histoire de femmes haïtiennes fortes et émouvantes !
    On découvre le quotidien de la communauté haïtienne sous un angle qui mélange le cinéma et le documentaire signé Gessica Généus
    Paris10
    Paris10

    76 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    FREDA est un film bouleversant, joyeux, tendre et délicat sur les femmes haïtiennes, sur leur résilience et leur rage de s'en sortir. Gessica Généus réalise un premier film épatant et généreux !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Freda habite avec sa mère et sa sœur dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face aux défis du quotidien en Haïti, chacune se demande s’il faut partir ou rester. Freda veut croire en l’avenir de son pays.

    C’est une réalisation de Gessica Geneus. Freda a été présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021.

    Il est rare de voir un film Haïtien et celui-ci est plutôt bien réussi.



    Forcément, j’ai trouvé ça intéressant de voir ce drame. Il présente les conditions de vie dans un pays qui est en pleine crise. Haïti est l’un des pays les plus pauvres du monde. Entre les catastrophes naturelles, et la corruption des politiques, cela n’aide pas à s’en sortir, bien au contraire. La violence fait rage. Le film arrive à montrer de manière crue cette dure réalité.

    L’histoire va donc nous mener dans les rues de Port-au-Prince où on va suivre Freda. Elle représente une jeunesse Haïtienne qui ne veut plus se taire. Fini de se plier à la volonté des autres. La classe dominante doit payer pour abuser du peuple, et la culture Haïtienne doit être brandie fièrement avec l’utilisation du Créole et le folklore Vaudou. J’aime que cette identité culturelle soit marquée car cela donne justement du charme à cette réalisation.



    Cette adolescente ne veut pas partir contrairement à beaucoup d’autres. Pour elle pas de Chili, pays où vont beaucoup de Haïtiens, elle reste par choix et non par contrainte. Cependant, j’aurais aimé la voir plus engager. On sent beaucoup de revendication à travers quelques phrases, mais elle ne s’imposera jamais pour mener la fronde. Fred a un caractère trop effacé, résultat, on a l’impression que ça manque de punch par moments. Je tiens quand même à dire que Néhémie Bastien nous livre une bien belle présentation.



    Au-delà du personnage de Freda, la représentation de la société à travers les membres de sa famille est réussite. Sa sœur Ester va être plus le côté survie à tout prix. Elle ne cherche qu’à se marier avec un homme riche afin d’être à l’abri. Son corps est son arme, et elle le sait. Son frère lui va représenter cette jeunesse sans issue dont la seule vision est de s’en aller. On a l’impression qu’au quotidien il ne cherche pas vraiment à progresser car son unique porte de sortie à ses yeux est l’exil vers l’étranger. Enfin, il y a sa mère. Elle va porter un visage d’Haïti bloqué dans le temps. Un comportement ne permettant pas d’aller de l’avant plonge le reste du groupe dans le négatif. Sa relation avec Freda va être au cœur du récit car finalement, leur réconciliation serait un beau symbole d’espoir.
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Freda, étudiante lumineuse et engagée, est l’ainée d’une fratrie de 3 portée (et dirigée) à bout de bras par leur mère célibataire. Ils vivent des (très) modestes revenus de leur petite épicerie de quartier à Port-Au-Prince (Haïti). Alors que l’insécurité blesse et tue au hasard (sans parvenir à éteindre la jeunesse, son insouciance et ses combats), et que la corruption met en danger la colonne vertébrale du pays (la république, l’économie, l’éducation), Freda a la possibilité de quitter son île dévastée par l’instabilité et les catastrophes naturelles. Oui mais… Freda tient à finir ses études, à soutenir sa famille, à participer à l’éclosion de son pays.

    Freda est un film rare.
    Rare, déjà, parce qu’il nous parle en créole (merci, Madame, d’avoir ouvert sous cet angle subtil le sujet – central et explosif – de l’identité, de l’héritage du colonialisme… de ne l’avoir pas éludé, sans y réduire le propos).
    Rare parce qu’il explore sur un fil (avec pudeur mais sans complaisance) le sujet du choix : la conviction profonde (dont le contexte appuie l’éloquence) qu’un parcours de vie est une succession de choix, dont il faudra assumer les conséquences.
    Rare enfin parce qu’il a été présenté à Cannes... En a enflammé, bouleversé le tapis rouge.

    Film de femme porté par des femmes et leurs liens puissants (Freda, sa sœur, sa cousine, sa mère, sa tante…), Freda questionne aussi leur place : celle qu’on leur assigne, à laquelle elles décident de se soumettre, ou au contraire de se soustraire…
    Quant aux hommes : ils sont présents dans leurs absences, subissent, violent et frappent, mais brillent aussi de tendresse, s’indignent… ou s’inclinent... à côté.

    Maryse Condé, se racontait en ces termes dans Le Cœur à Rire et à Pleurer : “Contre une mère aussi dure avec les autres qu'avec elle-même et contre un père timoré, la petite Maryse prend le chemin de la rébellion.”
    Freda chuchote à cet enfant à naitre dans les dernières minutes du film : « aucun prince charmant ne te sauvera, il sera ton partenaire de combat, s’il en est capable ».
    Courez-y !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    338 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    Il s’agit du premier long métrage de fiction de cette jeune réalisatrice haitienne. Elle raconte l’histoire de cette étudiante haîtienne et de sa famille qui se débattent dans un pays encore très marqué par les catastrophes climatiques, la précarité, l’instabilité des institutions et l’insécurité qui y règne. L’aspect documentaire est intéressant à découvrir dans ce film ainsi que la place des femmes qui demeure encore très secondaire dans ce pays.

    Bernard CORIC
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 190 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    “Freda” est un film haïtien où une étudiante vit avec sa mère, sa sœur et son frère dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face à la précarité et la montée de la violence en Haïti chacun se demande s’il faut partir. “Freda” veut croire en l’avenir de son pays. Film à la fois sociétal que féministe, Gessica Geneus donne la voix à une femme alors que le pays les réduit souvent au silence. Oui, “Freda” est un long-métrage politique, comme le prouvent les quelques images d’archives montrant des manifestations, mais c’est également le portrait énergique d’une femme déterminée en quête de liberté. Si le film souffre d’une narration inégale et d’une mise en scène un peu brute, l’écho à l’actualité et les dialogues en langue créole valent bien le déplacement.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    267 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2021
    (...) Gessica Généus, qui vient du documentaire, croit à la valeur de l’observation. Ses personnages sont des portraits et leurs interactions des ressentis, sa caméra les situe sans intrusion, comme une question posée, à la juste distance, dans leur environnement, à leur écoute le temps d’un film tandis que la vie continue. (...) Il ne s’agit pas de stigmatiser qui que ce soit. Certes, la violence patriarcale est là, parfois relayée par les femmes, mais Gessica Généus se refuse à toute condamnation. Le propos est de voir la réalité en face. Elle innerve le film et lui donne sa force de témoignage et d’alerte. Le choix du créole, contre toute logique commerciale, confirme cette volonté d’ancrage. » Ne crois pas au prince charmant », dit Freda au bébé à naître. « Ce sera plutôt un combattant – s’il en est capable ! » Il ne reste ainsi qu’à se battre, mobilisant tout le courage possible. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
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