Derniers Avis : Winter Break - Page 8

Une belle photo nostalgique des années 70, une mélancolie joyeuse. Un côté Cercle des poètes disparus , une tendresse et un regard sur l'enseignement même si il y a un peu de déjà vu on y retrouve un beau film avec une ambiance singulière

Un bon classique huis clos : unité de lieu, unité de temps, trois personnages tous cabossés par la vie dans un univers de nantis idiots. La progression du film est, certes, assez prévisible mais on se laisse facilement séduire, comme le Renard et le petit prince : il faut du temps et beaucoup d'humour pour que ces trois là s'apprivoisent.
Avec un excellent décor des années 70 aux USA, ce film prend aussi une belle dimension de documentaire sur le "grand bond en avant" des USA qui laisse mourir les jeunes black au Vietnam pendant que les fils à papa prennent l'hélicoptère pour aller au ski le WE ...

Un film d'apprentissage sympathique et beaucoup moins mélo que le Cercle des poètes disparus, auquel il fait clairement penser. Le casting est brillant et les dialogues délicieusement ciselés mais l'esthétique et la technique résolument vintages sont un peu trop envahissants et empêchent le propos du film de résonner avec notre époque. En conséquence, le film sera sans doute aussi vite oublié qu'Armageddon Time, alors qu'il aurait pu être le nouveau Breakfast club.

Payne nous offre une comédie douce amère mettant en scène 3 personnages, tous touchés par une certaine solitude qui explique leur comportement. Je n'ai jamais ri aux larmes mais plutôt souri, l'émotion ne l'a pas vraiment emporté mais attendri quelque fois
L'ouverture du film est intéressante et donne un ton humoristique que l'on perd rapidement au détriment d'une longueur qui a tendance à nous endormir.

Vu et revu..
Il ne se passe rien même pas drôle , les acteurs ne sont pas terribles
S'abstenir donc

interprétation impeccable, des émotions, et des personnages avec leurs sensibilités, leurs douleurs et leurs secrets qui apparaissent au fur et à mesure. je recommande.

film assez ennuyant dans l'ensemble malgré quelques scènes intéressantes. ce film aurait gagné en étant moins long.

Ce film est un ovni. Cette histoire d'initiation est beaucoup plus complexe qu'on croit.
le récit des relations qui se nouent entre ce professeur maltraité, cet adolescent négligé et cette cuisinière éplorée par le deuil de son garçon nous emmènent bien au-delà de la simple histoire du maître et de son élève.
c'est aussi un tableau de la société américaine des années 60 qui rappelle combien les relations sociales étaient difficiles.
c'est beau, drôle et émouvant à la fois. À voir !

Voir Winter Break permet de bien terminer l'année où commencer la nouvelle, c'est selon.
Malgré ses 2h15, Alexander Payne réussit à composer un bien joli film qui entremêle différentes trajectoires dans une sorte de huis clos tout en proposant une critique sociale de l'Amérique des années 70.
C'est à la fois drôle et émouvant et Paul Giamatti en prof d'histoire atrabilaire propose une composition parfaite.
Une bonne surprise.

Franchement c'est faible. Le film retrace bien les années 70 mais s'appesantit sur les malheurs des trois personnages qui globalement surjouent tous un peu. Curieux cet engouement pour ce film qui n'apporte pas grand chose : le prof décati, obsessionnel et chiant ; la cuisinière noire dont le fils est mort à la guère ; le gosse de riche brillant mais inbuvable. On ne passe pas un mauvais moment mais c'est un peu racoleur et la psychologie des personnages n'est pas poussée bien loin.

Un film de Noël plein de poésie, de philosophie et d'humanité. Un décor parfait qui nous plonge dans une atmosphère très agréable. Des acteurs plus que talentueux que l'on a du mal à quitter à la fin du film.

Alexander Payne est un escroc. On le voit nous emmener avec un scénario prévisible. Et pourtant, on y croit et on marche avec plaisir. Est ce dû à la narration si particulière et si sensible? Est ce dû au jeu d'acteurs impeccables ? Est ce dû au talent? Du coup j'ai revu les films précédents de Payne. Winter break conserve cette humanité touchante que le réalisateur sait mettre en avant en prenant le temps de poser les personnages.
Bref.
Au final, peut être le plus grand film de Noël de tous les temps.

De Alexander Payne (2023).
Une très bonne surprise que cette nouvelle comédie de Alexander Payne. Jamais excessif et surtout sans aucun jugement à l'emporte pièce, le réalisateur scrute et autopsie l'intime de quatre personnages qui lentement vont apprendre à se regarder, à s'aimer et s'ouvrir aux autres. Ou même plus tôt l'inverse à savoir s'ouvrir aux autres , partager ses sentiments les plus intimes pour enfin s'aimer. Il y a beaucoup de tendresse dans ce film particulièrement positif qui dépeint avec justesse emplie de grande pudeur des meurtris de la vie. On en ressort ragaillardi.
Avec Paul Giamatti, Da’vine Joy Randolph, Dominic Sessa

Un conte de Noël subtilement mis en scène, ou l'histoire de 3 cabossés de la vie qui se retrouvent en 1970 à devoir partager les vacances de Noël dans un pensionnat pour jeunes friqués de la nouvelle Angleterre. Un prof de civilisation antique, misanthrope, bougon alcoolique, solitaire et exigeant, un jeune élève adolescent délaissé par sa mère, rebelle, torturé et une cuisinière black et obèse, pleine de bon sens et de répartie, blessée par la perte à la guerre du Vietnam de son fils prometteur.
Les rapports rentre les personnages, au départ rugueux, se normalisent peu à peu quand chacun accepte de fendre son armure, d'exposer ses blessures, ses faiblesses et ses côtés sombres dans un scénario qui évolue sous contrôle et sans réelle surprise, jusqu'à révéler en chacun une grande humanité.
un joli film, bien interprété, auquel il manque sans doute un peu plus de fantaisie.

“The Holdovers” (ou “Winter Break” en VF) de Alexander Payne arrive à temps pour la période de Noël. Une comédie avec un récit assez classique : un professeur d’histoire Paul Hunham (Paul Giamatti) pathétique et détestable qui se doit de garder des élèves qui ne peuvent rentrer chez eux pendant la période de Noël. Avec une durée de 2h15, le long-métrage prend son temps dans son approche et dans un scénario plutôt simple. C’est grâce à son ambiance calibrée et intimiste que “Winter Break” fonctionne, même s’il manque un peu de piquant et de folie, il reste sur le principe une bonne démonstration d’une comédie cohérente et réussie. Ainsi, sans grande surprise, M. Hunham, notre prof d’histoire n’est en fait pas si méchant, il avait juste besoin d’un peu d’amour et d’attention, comme tout être humain. Un humour qui se suffit à lui-même, dans son entièreté et son honnêteté.