Avis sur Slogan

Avec "Slogan", Pierre Grimblat a eu l'ambition, en « passant » au long-mètrage, de donner un tèmoignage sur le mètier publicitaire! Mais ce mètier, c'est un peu comme une religion! Si on le quitte, on sait pourquoi, mais on ne sait pas toujours dire ce « pourquoi » . A l'ècran, on n'assiste aux amours tourmentès (avec au passage une ou deux crises de nerfs) entre un metteur en scène publicitaire à la mode (Serge Gainsbourg) et une jeune anglaise sentimentale (Jane Birkin). Et hors ècran, à la toute première rencontre entre un pygmalion et sa future muse. "Slogan", film culte mais finalement sans queue ni tête, fut donc à l'origine de ce coup de foudre passionnel qui parait aujourd'hui bien creux! Film post 68 aux allures de clip (« Balafre » , la lotion après-rasage dans la scène d'intro dèmarre pourtant sur les chapeaux de roue), se doit être vu uniquement pour Serge et Jane (qu'ils ètaient jeunes et beaux, dommage que le film ne soit pas très bon) dont leur couple et ses vingt ans de diffèrence d'âge constituent le parfait symbole...surtout en cette folle annèe 1969! Sinon hormis Serge, Jane et la regrettèe Juliet Berto en secrètaire, la distribution est franchement chaotique (Andrèa Parisy, Daniel Gèlin...). A voir, à titre de curiositè...

Étant un grand fan pour la Musique de Gainsbourg, je me devais de voir ce film dont je savais qu’il était pas incroyable mais qui je voulais voir de mes propre yeux, mon chanteur Français préféré jouer un rôle. Et… j’avoue que c’est vraiment nul et c’est fort dommage !
Le film est rempli d’une clicherie sur chaque personnages. Gainsbourg et Birkin eux en souffrent beaucoup.
Oui y’a la chanson "Slogan" qui est sublime tout comme la voix de Birkin. Mais le scénario, la mise en scène, les choix scenaristiques sont mauvais et du déjà vu.
Bref à fortement déconseillé.
Bref’
1/10 je dirai…

"Tu es vide, tu es rien" ; le générique final de Slogan résume assez bien le tout, la beauté visuelle du couple Gainsbourg-Birkin certes exceptée.

Slogan n’est pas un film très réussi de Pierre Grimblat. La mise en scène du réalisateur reste académique, les acteurs comme Serge Gainsbourg, Jane Birkin ou encore Juliet Berto sont assez peu convaincants dans leurs rôles et le scénario reste très plat. Bref, je le déconseille fortement…

Gainsbourg est réputé chez les cinéphiles pour s'être fourvoyé, de près ou de loin, dans des bagatelles du 7e art indignes de ce dernier comme du talent du personnage. Slogan est le film de la rencontre de l'homme à tête de choux et de Jane Birkin, mais il n'est un édifice de leur mythologie que sur le papier, ou sans doute derrière l'écran. Parce que dessus, c'est la disette.
 
Un publicitaire à qui tout réussi s'éprend d'une jeune anglaise, laissant de côté son épouse, une BCBG coincée. Bien qu'il n'arrive pas à se décider à divorcer, il passe désormais le plus clair de son temps avec sa maîtresse, à mêler travail et plaisirs.
 
Ce n'est même pas une métaphore, c'est une schématisation des expériences rapportées et de l'aura du duo [tout est écho, voir reproduction, de leur biographie]. Jane Birkin enfonce le clou de sa propre caricature [en d'autres terme, elle synthétise tout son être avant même que le public l'ait encore cerné ou même découvert - mais tout cela, sans calcul de sa part], ou la jeune ingénue scandaleuse ne ressemble qu'à un mélange de gorille autiste et de castor allumé. Gainsbourg idem, cabotin en puissance, piètre acteur encore, alors qu'il saura mettre sa déchéance en scène une décennie plus tard. Gainsbarg n'existe pas ici, aussi la mise en scène de l'imagerie d'Epinal gainsbourienne, envoyée, sacrifiée pour le seul leitmotiv de l'illustration, est d'autant plus inconséquente. Les petits pics envoyés à la société, en général et celle du spectacle, étaient déjà dérisoires. Slogan ne pouvait surprendre qu'une France profondément gaulliste ; à une Jane en culotte et un divorce près, il ne la dérangeait même pas.
 
Il faut s'y résigner, Slogan n'est qu'un nanar des seventies au style très français, à ceci près qu'il se voudrait élégant. Sa forme besogneuse l'en empêche [tout s'enchaîne d'une manière brutale, totalement abrupte - il n'y a quasiment aucune science du cinéma, même primitif, à l'oeuvre], autant que d'être le porte-étendard envisagé par Grimblat (le réalisateur) et Gainsbourg. Slogan ne sert qu'à occuper une fonction de long clip promotionnel, sorte d'écrin pour afficher ses parti-pris, ses idéaux sur la vie, sur la façon dont le Monde tourne, celle qu'on lui serait gré de suivre. Il a le mérite, au moins, de n'être qu'une balade narcissique qui ne cherche jamais à se justifier par une quelconque structure narrative [c'est proche du degré zéro]. Une visite guidée sans fièvre, une carte postale bâclée : du coup, ce produit ne réussit même pas à être la peinture d'une époque -ou de ses revendications-. Raté complet pour un slogan sincère, creux et timide, réduisant Gainsbourg à l'état de rebelle sans cause.

Un film mal écrit, mal filmé, mal monté, mal interprété et mal doublé. À trop aimer les élipses, le réalisateur coupe son récit de toute réelle progression dramaturgique et il ne subsiste qu'une série de scénettes sans intérêt, sans queue ni tête, qui sacrifient l'enjeu dramatique au service d'effets de styles devenus ringards, le long-métrage de Pierre Grimblat souffrant en plus des effets du temps. S'il fut le point de départ de la relation entre Serge Gainsbourg et Jane Birkin et s'ils sont secondés par Andréa Parisy et Daniel Gélin, il n'y a rien à retenir de ce film improbable si ce n'est, évidemment, la partition de Gainsbourg entre "la chanson de Slogan" et le "thème d'Evelyne", magnifiques boucles musicales et la beauté insensée de Jane Birkin.

Intéressant et plutôt en avance sur son époque, on retrouve le personnage récurrent des productions actuelles, le réalisateur publicitaire quarantenaire en crise, aimant les petites jeunes, se foutant des clients et désireux de faire son long métrage. Le film est d'ailleurs un peu filmé à la manière d'une publicité ou d'un clip. A voir pour le coté visuel donc et quelques rythmes musicaux sympas.

Un film sans intérêt dans lequel il ne se passe absolument rien. Que des bavardages. Sans doute uniquement tourné pour entériner les amours naissantes entre Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

Une daube! Le grand talent de Serge Gainsbourg est ici bien mal utilisé!

C'est sûr, ce n'est pas un chef d'oeuvre. Mais Serge et Jane sont magnifiques. Ce n'est pas un simple film : c'est la réalité de leur rencontre. Une tranche de vie... Il faut le voir rien que pour ça.

Ce film n'est certes pas un chef-d'oeuvre à ne pas manquer, mais c'est tout de même un bon film qui se laisse regarder. Le scénario tient la route du début à la fin, et le duo Gainbourg-Birkin, qui n'en est qu'à son prologue, laisse deviner toutes les merveilles musicales qui en découleront.