Avis : Les Petites victoires - Page 7

Alice est institutrice et maire de son village de 400 habitants. Pleinement investie, elle passe son temps à régler les soucis quotidiens des habitants, allant des factures aux problèmes de couples ! Sa situation sera d’autant plus bouleversée lorsque Emile, retraité bougon, décide de rejoindre sa classe primaire pour apprendre à lire…
On le voit évidemment venir, le coup du vieil agri qui va s’ouvrir, et de la femme hyperactive qui va relativiser. On nous ressort même l’illettré dont la situation est découverte par un constat d’accident qu’il ne peut remplir (« Brillantes », sorti moins de 2 mois plus tôt, proposait cela également).
Néanmoins le scénario traite de la ruralité de manière très pertinente, sans céder à la facilité, et même avec une certaine amertume. Vieillissement de la population, migration des jeunes vers la ville, fermeture des commerces, désertification médicale, école menacée… Des sujets pas drôles a priori, et bien connus de ceux qui vivent à la campagne.
Pourtant « Les Petites Victoires » demeure plaisant, abordant ces thématiques avec humour et des personnages attachants. En particulier Julia Piaton et Michel Blanc dans les deux rôles principaux. Mais également les acteurs qui jouent les enfants, très naturels.

Sympathique comédie avec un Michel Blanc ronchon et attachant comme on aime. Une belle histoire d'accession à l'instruction qui peut se faire même une fois adulte. Un film qu'on oubliera vite mais qui reste agréable.

Sans que cela ne soit péjoratif, je ne vois pas d autre mot pour qualifier ce film que « sympathique ». C est une bonne chronique d une petite ville de campagne qui voit ses commerces fermer et ses services publics s amenuiser. Les différents acteurs sont entraînants, l histoire positive et l ensemble respire la sincérité.

Une comédie aux allures de téléfilm sympathique, tantôt drôle tantôt émouvant. Michel Blanc et Julia Piaton sont très bien. Mais, même si l'on oublie les quelques incohérences, cela pêche au niveau de la forme : la mise en scène est très plate et cette BO à base de cuivres qui font pouet pouet pour montrer que l'on est dans la France profonde, ce n'est plus possible.

Une comédie sociale sympathique qui parle de la désertification rurale avec tendresse mais trop de bons sentiments et naïveté.

Que "Les petites victoires" finisse par "La tendresse" de Bourvil n’a rien de surprenant tant elle est au centre du film de Mélanie Auffret. Une vision gentiment bucolique de la ruralité en voie de disparition où tout l’enjeu est de garder un peu de vie en maintenant ouverte l’école du village.

Une très sympathique petite comédie plein de bons sentiments et plutôt tendre. Les interprétations sont très bonnes et l'on s'émeut autant que l'on sourit. Le moment est bien agréable et si ça peut manquer un peu de profondeur, les différentes thématiques sont traitées avec sérieux. Ce n'est pas la comédie du siècle mais tout est à sa place et c'est le genre de pellicule qui fait du bien.

LE CANCRE. L'orphelin des mots et de mes maux défie Madame la Maire et m'agace. A marée basse la naïveté ne s'apprend pas à l'école. L'amour d'une maire et la défaite en chantant, sans importance. J'attends toujours le visage du bonheur. Jacques Prevert a aimé.

Feel good movie typiquement français très convenu et sans surprise, si les dialogues sont travaillés et appuyés avec une bonne dose d’humour, l’ensemble déborde de trop de sentiments dans le côté populaire de tout le monde est beau et gentil. Michel Blanc excelle quand souvent pour donner de l’humanité à son personnage. Un peu surcôté pour ma part.

Un feel good movie à la française.
Bien plus que de vouloir aborder l'illettrisme chez les adultes , ce film nous parle de la ruralité , de cette France loin des villes où les maires tentent de faire vivre des petits villages , se battent pour qu'ils gardent leur âme...
Un film simple , vrai , nature ....et non sans humour......ce qui explique son succès. Un film qui parle des gens , des français des campagnes...

Un film mineur que beaucoup de spectateurs qualifient de gentillet. Certes il a le mérite de toucher du doigt le problème de la désertification des villages, sans pour autant sombrer dans le militantisme. Un bon numéro d’acteurs et actrices, mais de là à justifier les notations sur Allociné…Je préfère la notation Imdb (6,3) nettement plus adéquate.

Rempli de facilités et de clichés. Mais surtout très mal joué, c'est vraiment ce qui plombe le film. Heureusement que Julia Piaton est exceptionnelle et donne un peu de vie à l'ensemble

A noter : le générique de fin « Les femmes du square » se termine avec la même chanson interprétée par Bourvil « La tendresse » ; et comme pour « Brillantes » l’illettrisme part sur le même constat (sans mauvais jeu de mot) le refus de remplir le constat d’accident.
A part ces petites similitudes, « Les petites victoires » évoque la difficulté d’être maire dans un tout petit village breton, charmant de surcroît, face à la désertification des petits commerces de proximité, des services de santé et de l’école.
Un film modeste qui fait du bien à l’âme avec une Julia Piaton convaincante dans son rôle de maire qui se multiplie pour sauver son village, pour écouter les maux de ses habitants.
Des petits de l’école à Michel Blanc, tous les acteurs sont investis dans leur rôle, ce qui participe à la qualité surprise de ce film.
Je continuerai à suivre Mélanie Auffret pour laquelle j’avais apprécié son « Roxanne ».
Voilà deux comédies à caractère social qui, sans être extraordinaires, sont plaisantes à suivre.
C’est toujours mieux que les comédies navrantes de Frédéric Quiring !

J'ai été attiré par les bonnes critiques, je reste très surprise par l'engouement autour du film, le film est peut être trop simple pour moi, il ne se passe pas grand chose et je n'ai pas été touché par l'histoire. L'interprétation des acteurs reste bonne mais le film est oubliable au possible.

Les petites victoires est un très beau film pour défendre les difficultés des villages à survivre.

A travers le prisme du vieux monsieur bougon du village qui veut apprendre; c'est lui qui va aider la maire du village (qui est également la seule professeur d'école) à tout faire pour sauver la seule école.

Nous passons réellement un très bon moment en compagnie de Michel Blanc (parfait comme à son habitude dans des rôles composaient pour lui) et Julia Piaton (qui a enfin un rôle à son talent).
La difficulté de ce type de film est de durer et de savoir terminer sans tourner en rond; sauf que c'est bien là le seul défaut du film car la fin est bâclée et tout cela se termine trop rapidement.

Il en restera de cette belle histoire, une belle comédie qui met en valeur les villages de France !