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Thomas P.
43 abonnés
58 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2023
Rafraîchissant, drôle (une scène qui deviendra culte notamment), bon scénario, les petits acteurs sont fantastiques, les adultes un peu plus artificiels mais ça fait le taf quand même. Un film pour passer un très bon moment.
La partition que nous jouent Julia Piaton et Michel Blanc, secondés par une jolie troupe d'enfants craquants et une bande d'acteurs décontractés, cette partition déroule sans fausse note une ambiance de feel good movie sympathique et parfois touchant. La vraisemblance n'est pas vraiment recherchée et peu importe : les bons sentiments sont dosés avec suffisamment de finesse, rehaussés de loin en loin par des dialogues qui donnent souvent le sourire et font même monter un peu d'émotion. Tout ça donne une jolie tonalité même si le final est un peu too much.
Julia Piaton incarne avec sa générosité naturelle l'institutrice et maire à tout faire d'un village breton, qui prend sous son aile un administré bougon car illettré, interprété par Michel Blanc, plein de malice et de délicatesse. Une sorte d'Everything everywhere all at once à la française, où on se demande comment l'héroïne échappe au burn-out ! Un film tendre et investi.
Julia Piaton et Michel Blanc excellents tous les deux forment un duo attachant et les dialogues sont assez amusants, une scène très drôle dans la boulangerie transformée en bistrot.
Être maire dans un petit village c'est quelquefois être assistant social, psy, terrassier ou aide à domicile. C'est avec une belle présence solaire que Julia Piaton officie à tous ces postes et bien d'autres dans son bourg breton. Feel good movie sur la désertification des campagnes mais aussi l'analphabétisme qui à vraisemblablement ravi les spectateurs du festival du film comique de l'Alpe d'Huez. Je suis un peu moins enjoué qu'eux, c'est bien mais un peu gentillet quand même. Et je dis ça sans doute parce que je suis méchant.
Un des rares film français qui va vers l'authentique avec la vie dans un village breton de 400 habitants, la maire, son adjoint, des anciens, un vieux ronchon qui veut apprendre à lire et quelques autres voient une désertification. La présence de jeunes enfants est rafraichissante. Une alternance entre scènes réalistes, humoristiques et intimistes. Un soupçon de féminisme, quelques vulgarités en paroles non conséquentes, quelques coup de gueule non indispensables le tout est cependant léger sans être ni facile ni opiniâtre ni trop réaliste ou optimiste.
Sublime , une ODE au bonheur humain et la résiliance , la question sur la désertification des campagnes et comment agir pour stopper ce phénomène , Michel Blanc sur le Banc d'école à 60 Ans pour apprendre à écrire, magnifique.
En général, les petites comédies régionalistes, ça passe ou ça casse. Soit c’est insignifiant et les oublie fissa, soit c’est insignifiant mais elles parviennent à faire résonner une petite musique particulière, qui fait qu’on finit par leur trouver un charme réel. ‘Les petites victoires’, ça se passe en Bretagne et ça part d’un postulat simple : la maire et institutrice d’une petite communauté de 400 âmes se retrouve à devoir gérer le vieux râleur du village, qui a décidé d’apprendre à lire à 65 ans révolus. Sans être très originale, l’idée donne une certaine saveur à une poignée de scènes qui mettent en valeur les enfants du coin. On ne regardera cependant pas ‘Les petites victoires’ pour se fendre la gueule car l’humour reste, au mieux, gentillet et discret : c’est qu’au passage, le film évoque aussi la désertification rurale. Il le fait avec une certaine intelligence, sans nostalgie rance ni appel aux “vraies valeurs d’autrefois”, simplement en décrivant ces petits villages, au demeurant tout à fait charmants, qui meurent doucement et auxquels la fermeture d’un commerce ou d’un service public peut aisément asséner le coup de grâce.
Un film assez "bon enfant", même si les difficultés qui sont abordées sont assez graves et bien réelles : l'illettrisme, les difficultés sociales, la solitude affective, l'isolement des personnes âgées, la mort lente des petits villages désertés par les jeunes générations, les fermetures d'école dans nos campagnes etc. Le tout est servi par des acteurs et un scénario rempli de bons sentiments, sans s'ennuyer cette histoire est assez prévisible et assez peu crédible sous certains traits de son scénario, il n'en demeure pas moins que tel un bon roman peut raconter une histoire fictive avec de sérieuses bases réelles, ce film aborde sous l'angle d'une fiction, un peu caricaturale, les multiples problèmes des villages de nos campagnes, mais toujours avec humour et sans apitoiement inutile. Au final on passe un bon moment. A voir en famille : du plus grand au plus petit chacun peut s'y retrouver un peu.
Un film magnifique pour tous les amoureux de la campagne, des petits villages qui sont nombreux à dépérir lentement malgré la volonté des habitants de préserver la vie local, les petits commerces, les écoles. Du début à la fin, ça sonne vrai, c'est authentique, c'est simple et sans fioritures. Cette authenticité nous fait vivre les émotions pleinement et m'a particulièrement ému. Pas besoin d'effet spéciaux et de gros budgets pour faire un excellent film. Il suffit d'une belle histoire, de bons acteurs et d'une réalisation qui respecte le scénario.
LES PETITES VICTOIRES (2023): Kerguen, une petite bourgade située près de Loudéac en Bretagne. Un café, une boulangerie, un docteur, des activités qui dans le passé égayaient ce joli petit cadre de vie. Les temps changent, la population vieillie, tous ces lieux de convivialité s'effaceront petit à petit du paysage. Une existence qui continuera tout de même à se manifester par son école et ses irréductibles villageois. Cette histoire mettra en lumière la désertification des zones rurales. On sourira en voyant Fernand, analphabète, le cancre qui importunera ses camarades de classe, de petits loups de 5/10 ans alors que lui en aura plus de 60. On succombera au charme de cette jolie maitresse, Alice, l'enfant du village, une énergie, une intelligence aux multiples casquettes. De la tendresse parsemée d'un humour léger pour un film d'une grande simplicité mais toujours divertissant à regarder. Des acteurs remplis d'humanité, Michel blanc (Fernand le bougon), le regard et la vivacité de Julia Piaton (Alice), Marie-Pierre Casey (Jeannine et ses problèmes de santé), mais aussi de très jeunes écoliers que resteront très naturel, et bien d'autres… Kerguen, un petit lieu en Bretagne, la tranquillité d'une France recherchée et tant appréciée. Un film plaisant de la réalisatrice Mélanie Auffret, scénariste qui continuera à monter. "Bienvenue en Bretagne"
Ce film mêle à la fois la tendresse ,l humour,la dérision ,la bonne humeur .Tous les acteurs grands et petits sont éblouissants .Rire et larmes réunis à voir
Cette agréable comédie se distingue des autres par son côté attachant et drôle. Le scénario original nous permet de découvrir des aspects sociaux que vivent les élus de terrain et des petites communes rurales. Et dans ce film, la maire multitâche magnifiquement interprétée par Julia PIATON nous en livre un formidable exemple. Tourné en Bretagne, le film traduit très bien dans sa réalisation la vie humaine de cette petite bourgade de la France profonde. Michel BLANC assure lui aussi parfaitement comme les seconds rôles dans ce film qui nous fait passer un bon moment sympathique.
Les petites victoires aborde la question des déserts ruraux. Michel Blanc incarne Émile, un vieux monsieur qui ne sait pas lire et qui va chercher à corriger sa défaillance. Il va rencontrer Alice, l’institutrice qui elle se bat pour sauver l’école du village déjà sans bistrot, sans bar et sans Medecin… c’est un très joli film tendre.
Simple, touchant, drôle, efficace, juste... pour se rappeler de l'essentiel. De très bons acteurs, petits et grands. Le duo Julia Piaton - Michel Blanc est bluffant d'humanité. Un film à voir absolument car il fait grand bien et nous remet dans une vérité sur les conséquences de la désertification de nos villages qu'on a tendance à oublier.