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Jiny
20 critiques
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5,0
Publiée le 5 mars 2023
Une petite pépite de bonheur et de joie cinématographique. Qu'est ce que ça fait du bien de voir un bon film français optimiste, bienveillant et pleins d'émotions. Les acteurs sont excellents et ils nous envoient une immense bouffée d'oxygène. Merci pour ce merveilleux moment .
Très bon film, de la véritable comédie française. Cela dénote totalement avec la comédie française qu'il y a depuis quelques années. Michel Blanc joue a merveille son rôle!
Une très jolie comédie, sans prétention, mais qui atteint parfaitement le but de nous faire passer un excellent moment De l'humour, de la tendresse, un peu de poésie et une réflexion sur le devenir de ces villages sous-peuplés où les classes sont obligées de fermer, faute d'élèves en nombre suffisant. Les acteurs y sont formidables de naturel et attachants, à commencer par les deux rôles principaux et le jeune Adrien Guionnet est épatant d'authenticité ! De plus, les spectateurs étaient nombreux dans la salle, tout comme ceux qui attendaient pour la séance suivante et c'est amplement mérité ! Un film qui fait du bien et qui rappelle l'histoire du "Trou normand", avec Bourvil et Brigitte Bardot, film de Jean Boyer (1952), et d'ailleurs le générique de fin rend hommage à Bourvil, en diffusant la célèbre chanson "La tendresse".
Une réalisatrice jeune et particulièrement inspirée, des acteurs sincères et émouvants, une histoire si authentique, si proche de la vraie vie en France rurale, des thèmes comme l'illettrisme, la désertification, la tendresse, la vie sociale si justement sentis et traduits...une véritable bouffée de bonheur, de rires et d émotions...pile-poil là où on en a besoin! A voir sans hésiter !
"Un peu de tendresse dans un monde de bruts" pourrait être la formule qui résume ce que j'ai ressenti en allant voir ce joli film. Tout y est pour bâtir une histoire qui tient la route : le contexte de la désertification des petits villages avec le manque de commerces, de médecin, etc. (que l'on peut traiter sous différents angles,, ici c'est la comédie qui est choisie) des personnages attachants, des situations qui nous font rire, des moments qui nous émeuvent et des acteurs épatants. Dans cette époque où le tribunal médiatique prend le pas sur les sujets de fond, où le jugement l'emporte trop souvent sur la solidarité, nous rappeler qu'elle existe, nous faire rire, nous émouvoir : ce n'est pas du luxe, c'est indispensable ! Voici un film rafraichissant qui fait du bien : je le recommande vivement !
Assez sympa à condition de fermer les yeux sur quelques facilités (par ex le breton de 65 balais qui n'a jamais vu la mer, c'est crédible? : non). Michel Blanc ne m'a pas convaincue, mais j'ai aimé l'histoire de cette jeune maire qui se démène pour maintenir son village en vie.
Un rythme parfait. Des acteurs profonds. Dans la salle, on riait, on pleurait puis on riait de nouveau. C’est tellement bon de ressentir de telles émotions. Michel Blanc est un acteur hors pair. Même s’il n’est pas l’auteur du scénario, les dialogues sont pertinents. Ah monsieur Blanc, quel bonheur vous nous feriez d’écrire un livre ou une pièce de théâtre écrite. Votre talent littéraire n’a d’égal que votre justesse de jeu.
Un téléfilm tout juste honorable, service minimum à tous les niveaux… je ne peux pas en dire beaucoup plus au risque de spoiler ce scénario si conventionnel. À regarder éventuellement avec sa grand-mère pour lui faire plaisir (en tout cas pas avec la mienne, déjà trop rock‘n‘roll !). Si c’est le coup de cœur du festival du film de l’Alpe d’Huez, on voudrait pas savoir ce qu’il y avait d’autre ! Mais qu’est-ce que Michel Blanc a été faire dans cette aventure ?
Une comédie rafraichissante avec un bon scénario qui permet au spectateur de passer une agréable soirée dans un de ces villages authentiques que l'on a malheureusement laissé mourir. Alors ne faisons pas l'erreur de déserter les salles de cinéma et réjouissons nous devant ce long métrage qui passe trop vite. De moins de 7 ans à plus de 77 ans tous les comédiens sont épatants.
Long métrage d’actualité avec un Michel Blanc encore une fois énorme sujet d’actualité et même deux sujets d’actualité 1/ une école de village qui fait tout son possible pour survivre par manque d’élèves et 2/ une mairie qui survie malgré le besoin de tout ses habitants de commodité (épicerie,médecin,boulangerie etc…)
"La tendresse", chanté par Bourvil, résume assez bien l'état d'esprit de ce film. Mais, en même temps, cela rappelle le film "Un village presque parfait" où on invente des habitants pour avoir un médecin... Sauf que, là, on invente des enfants pour garder l'école ouverte. Julia Piaton est "parfaite" en Maire et institutrice qui se sacrifie pour sauver son village et son école. Michel Blanc excelle en bougon au grand cœur, victime, puis victorieux de son illettrisme.
Certainement inspirée d'anecdotes vécues par ces héros du quotidien que sont les Maires de petits villages , cest une jolie fable où tous jouent juste pour notre plaisir. Michel Blanc est attendrissant et Julia Piaton émouvante. Un film sans pretentions, sans messages lourdingue, mais tout en bienveillance. Un bon moment à passer en famille.
A vrai dire, ce scénario ne casse pas trois pattes à un canard mais pourtant il s’en dégage une ambiance particulière, empreinte de ruralité et de nostalgie (la plupart d’entre nous avons un coin à l’abandon comme ça quelque part dans nos souvenirs). Bref, ça devrait plaire à un large public. Prix spécial du Jury et Prix du public AlloCiné (comme quoi !) au Festival du film de comédie l’Alpe d’Huez (2023), une valeur sûre. Plusieurs thèmes abordés, c’est peut-être le défaut de ce scénario d’ailleurs d’avoir plusieurs entrées pour finalement n'en explorer complètement aucune d’elles. La désertification rurale (400 habitants quand même dont une dizaine d’enfants, pas assez pour maintenir l’école élémentaire à classe unique, plus un seul commerce, plus de médecin, l’héroïne maire de la commune étant d’ailleurs la fille du dernier médecin décédé et faisant finalement à l'occasion parfois office de successeur par défaut), l’illettrisme (Michel Blanc émouvant dans ce rôle) et les tractations entre élus à coup d’échanges de votes et de petits arrangements dans l’instance communautaire de délibération dont relève la commune. Un thème davantage politique qui n’est qu’effleuré et avec lequel il aurait pu y avoir un sujet distinct. A la sortie de la salle, entendu de deux spectatrices très âgées, se soutenant l’une l’autre pour s'aider à marcher preuve qu'elles ont fait un effort pour venir, cette apostrophe à destination de l’employé venant remettre la salle en état pour la projection suivante : « C’était bien ! ». Une critique on ne peut plus sincère. Oui d’accord, c’était bien alors (je note quand même seulement "pas mal" pour être plus objectif). Bizarrerie scénaristique : le film est tourné dans le village du Juch, dans son jus, (le bourg comme on dit en Bretagne), près de Douarnenez, Finistère (29). Mais l'histoire est située dans les Côtes d'Armor (22), cf. les plaques d'immatriculation des véhicules et les panneaux routiers indicateurs de direction. Pourquoi ces diversions ? Venant d'une réalisatrice par ailleurs Bretonne de chez Bretonne !