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    Master Gardener
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    65 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 191 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2023
    C'est avec "Master gardener" que Paul Schrader termine sa trilogie sur la rédemption, trilogie qu'il avait commencée en 2017 avec "Sur le chemin de la rédemption" et poursuivie en 2021 avec "The card counter". Voilà donc un homme, Narvel Roth, qu'on découvre comme jardinier en chef dans le très chic jardin de Madame Norma Haverhill. D'autres découvertes sur lui, sur son passé très peu reluisant qu'il cherche à oublier et à faire oublier tout en en gardant les stigmates sur un corps couvert de tatouages, on va en faire beaucoup d'autres, petit à petit, principalement du fait de l'arrivée de Maya, une petite nièce de Norma, une petite nièce qu'elle veut à la fois sauver du milieu de la drogue ou elle était tombée tout en prenant bien soin de ne rien lui pardonner. Vous l'aurez compris, les 3 personnages principaux du film ont chacun leur part d'ombre, mais celle que le réalisateur nous invite à ne pas aimer, c'est bien Norma Haverhill, interprétée par Sigourney Weaver. Dans ce film tourné en Louisiane, on remarque une jeune comédienne, celle qui interprète le rôle de Maya, Quintessa Swindell. Prometteuse !
    Redzing
    Redzing

    950 abonnés 4 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2024
    On retrouve dans "Master Gardener" des thématiques chères à Paul Schrader, en particulier assez proches de "The Card Counter". A savoir, un protagoniste au passé violent, qui cherche une forme de rédemption ou de salut, qu'il semble avoir trouvé en s'enfermant dans une routine exigeante.
    Ici, il s'agit de Narvel. Jardinier en chef pointilleux d'un grand domaine. Qui a une relation tendue mais de confiance avec la propriétaire, une héritière solitaire et égoïste (Sigourney Weaver, en retrait mais en forme !). Tout va chambouler lorsque celle-ci décide d'engager sa petite-nièce, elle-aussi au passé douloureux.
    Tout le monde n'adhèrera pas au film, dont le moteur narratif ne repose pas vraiment sur des antagonistes forts (c'est le moins qu'on puisse dire...). Ni sur un suspense façon thriller. Je suis d'ailleurs surpris que le film soit affiché comme tel sur plusieurs sites !
    Non, l'intérêt de "Master Gardener" c'est d'abord son atmosphère. Passé un générique particulièrement élégant, et de très beaux plans sur la flore (et pourtant je m'en tamponne l'oreille avec une babouche des fleurs !), on découvre cet environnement étrange. Un joli cadre, une ambiance respectueuse dans l'équipe de jardiniers. Mais une propriétaire capricieuse et un protagoniste au passé plus qu'houleux, qui sait qu'un dérapage peut tout faire chavirer.
    L'autre intérêt principal est ainsi cette étude de personnages scarifiés, physiquement et psychologiquement. A ce niveau, le film peut compter sur une écriture assez fine, et sur deux interprètes : Quintessa Swindell et surtout Joel Edgerton.
    Certains seront gênés par les relations du protagonistes avec des femmes, 25 ans plus vieille ou plus jeune que lui (soit un écart correspondant à peu près à l'âge de Joel Edgerton !). Mais au moins ça va dans les deux sens, pas de jaloux ! Et puis, comme quoi, Paul Schrader sait encore chatouiller son spectateur...
    moket
    moket

    450 abonnés 4 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Un film sobre et élégant à l'atmosphère étrange voire pesante, mais aussi un peu lent. L'histoire d'amour est un peu anecdotique, en revanche le passé pour le moins sulfureux du jardinier (brillamment interprété par Joel Edgerton) qui se dévoile au fur et à mesure est intrigant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Une quête de rédemption intrigante qui s'enlise malheureusement dans un scenario un peu bancal et ne décollant jamais, malgré un excellent casting. 2,75
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Paul Scharder est un nom important du cinéma américain, ne serait ce qu'en raison de ses qualités rares d'écrivain, devenues bien rares aujourd'hui. C'est aussi un metteur en scène de qualité, il suffit de voir le générique de ce film pour en être convaincu. il balade tout au long de ses métrages, un certain nombre d'objections, tel la rédemption, la lutte interne du bien et du mal, la folie. on trouve un peu tout ça ici, avec un surcroît d'optimisme, voire de naïveté, que le film tend à atteindre après un début assez axsphicient. L'allegorie entre la flore et l'epanouissement personnel est est une jolid methaphore. John edgerton atteint une intensité dans son jeu époustouflant. Dommage qu'il y aussi des problèmes importants comme une love story auquel il est difficile de croire, et un fin ratée
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Paul Schrader retrouve ses thème de prédilection : la rédemption, le sexe, la violence. Le problème, si on laisse de côté le fait que la deuxième partie du film est cousue de fil blanc, c'est qu'il nous présente ici un plaidoyer nauséabond pour la self défense et la répression sans pitié des marginaux. Il ne se démarque des néo nazis, qu'il dénonce, que pour reprendre une partie de leur idéologie. Dommage car ça commençait bien, de façon mystérieuse et qu'on s'attendait à un suspense psychologique. Ajoutons que le personnage le plus intéressant, celui de Sigourney Weaver, est complètement sous-utilisé.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2024
    Master Gardener est un film assez déroutant, tant sur le fond que la forme. Faignant de prendre la forme d'un thriller, il mue vers le drame psychologique, déroulant le récit d'une rédemption de ses 2 personnages principaux. Le ton et la mise en scène semblent donc en décalage, malgré une photo très soignée et une mise en scène maitrisée. La caractérisation des personnages manque également de cohérence. On appréciera tout de même la composition des plans, bien aidée par un décor somptueux, et la beauté de la photo sur l'ensemble de l'oeuvre.
    Serpiko77
    Serpiko77

    50 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Avec ce film le génial Paul Schrader signe d'une belle manière l'aboutissement de son triptyque sur la rédemption. La réalisation est toujours aussi sobre, épuré, avec énormément de narration visuelle qui met tout autant le jeu des acteurs que le récit sur le devant de la scène.
    Même si le réalisateur parait ici plus sage, moins percutant dans son propos, peut-être aussi plus optimiste que dans sa précédente réalisation "The Card Counter" qui lui ressemble beaucoup dans ses thématiques, ce "Master Gardener" reste une excellente œuvre. On espère qu'il ne va pas s'arrêter là.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    166 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Un drame d'atmosphère, tendue, portée par de bons comédiens, un jardin magnifique et une réalisation élégante.
    La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/07/master-gardener-de-paul-schrader.html
    Pierre L.
    Pierre L.

    16 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2023
    L horticulture n est qu un prétexte dans ce film. Il y est surtout question de la trajectoire dun tueur repenti et d’une jeune apprentie venue du quartier.il n y a malheureusement pas d intrigue assez approfondie alors que des possibilités (rancœur familiale,violence , protection de témoin) existaient. Un goût d inachevé.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 777 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Master Gardener surprend par la grande douceur avec laquelle il regarde son duo de personnages en marge et fait évoluer leur relation depuis le tutorat strict vers la passion amoureuse : Narvel dispose de la droiture et de l’assurance du pédagogue, spécialiste en botanique et en histoire de l’art du jardin, constamment en chemise, tiré à quatre épingles, modéré dans son ton et précis dans ses propos ; face à cet homme a priori irréprochable doit arriver la petite-nièce, définie dès le début par Norma comme une victime ayant sombré dans la délinquance. Le jeu des contraires proposé par Paul Schrader vise, comme souvent dans son cinéma, à être renversé, révélant la force de Maya et les démons qui continuent de hanter Narvel, dont le corps demeure marqué par les traces indélébiles de ses erreurs d’autrefois ; il rétablit en somme un équilibre par la destruction nécessaire de l’ordre ancien qui les maintenait dans des rôles moralement étiquetés. Le jardin de Norma apparaît peu à peu telle la métaphore d’un Éden invivable gouverné par une déesse soucieuse de disqualifier ceux et celles qu’elle dirige, un espace protégé qu’il faut saccager en l’ouvrant sur l’extérieur pour mieux en reconfigurer les lois – la sauvagerie, le rappelle notre maître-jardinier, a elle aussi ses propres règles.
    Le triomphe des amants, en guise de clausule, refuse néanmoins la grandiloquence et lui oppose la modestie de la barraque, territoire d’une reconquête emprunté au remarquable Loving (Jeff Nichols, 2016), dont l’acteur principal était déjà Joel Edgerton. Les transgressions sociale (les moins que rien prennent le pouvoir), sexuelle (liée à la différence d’âge et au statut maître/élève) et idéologique (passé nazi de Narvel) se traduisent alors à l’écran par la beauté de l’amour naissant et par le souci de reléguer au second plan la grande actrice Sigourney Weaver. Une belle parenthèse, qui ne dispose cependant pas de la complexité et de la puissance de mise en scène exigées par des enjeux si graves.
    Laurent A.
    Laurent A.

    31 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2023
    Un thriller intelligent, sensible et raffiné, qui met en présence des pôles opposés appelés à se détester mais qui vont se rencontrer, se retrouver après s'être séparés. Les personnages sans être vraiment attachants sont très bien interprétés et mettent en opposition une Amérique en manque de repères (Joel Edgerton et son apprentie, Quintessa Swindel)) et une autre puritaine et pétrie de certitudes (incarnée par Sigourney Weaver), le personnage de Joel Edgerton fait penser à un De Niro qui aurait revisité un scénario mis au vert après avoir connu la jungle asphaltée d'une mégapole, mais la similitude s'arrête là, car là où on attendrait un déferlement de violence ou un drame sanglant en conclusion, celle-ci va laisser la porte ouverte à tout autre chose, et c'est en cela que réside la vraie et belle originalité de ce film captivant et hors du commun.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    61 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Dans le dernier chef-d'œuvre cinématographique de Paul Schrader, "Master Gardener", l'histoire se déroule dans les jardins soigneusement entretenus de la prestigieuse Mme Haverhill, où l'horticulteur dévoué Narvel, interprété brillamment par Joel Edgerton, voit sa vie prendre un tournant inattendu.


    Le film débute avec l'arrivée de la jeune Maya, jouée par Quintessa Swindell, en tant qu'apprentie imposée par Mme Haverhill, interprétée par la talentueuse Sigourney Weaver. Ce choix déclenche une série d'événements chaotiques qui dévoilent les secrets sombres enfouis au plus profond du passé de Narvel.


    La performance exceptionnelle de Joel Edgerton donne vie à un personnage complexe, un maître jardinier dont les compétences dans le monde des plantes sont éclipsées par les racines tordues de son propre passé. Sigourney Weaver, en tant qu'employeuse mystérieuse, apporte une élégance fascinante au récit, tandis que Quintessa Swindell offre une prestation saisissante en tant qu'apprentie qui devient le catalyseur du chaos.


    Paul Schrader, maître conteur, utilise les magnifiques décors des jardins pour illustrer métaphoriquement les aspects cachés de la vie de Narvel, ajoutant une couche de symbolisme captivant à l'intrigue. La tension monte au fur et à mesure que les secrets émergent, transformant un simple récit d'apprentissage en un drame profondément émotionnel.


    "Master Gardener" transcende les attentes du genre en explorant des thèmes universels tels que la rédemption, la vérité et la réconciliation. Schrader nous plonge dans un monde où les fleurs dissimulent des secrets et où les jardins luxuriants cachent des vérités douloureuses, offrant aux spectateurs une expérience cinématographique riche en émotions et en réflexions.


    "Master Gardener" est bien plus qu'un simple film sur la botanique ; il s'agit d'une exploration captivante des recoins sombres de l'âme humaine. Avec une distribution exceptionnelle, une direction artistique exquise et un scénario profondément poignant, le film de Paul Schrader promet de captiver les cinéphiles avides d'une expérience cinématographique riche et nuancée.
    Zuper Kiki
    Zuper Kiki

    13 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2023
    Très difficile de définir le sujet, réadaptation, asservissement, romance ? Personnages bien trop lisses, on espère des émotions qui ne viendront jamais sauf peut être de l'agacement ?
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    "The Master Gardener" ( "les racines du mal") est le dernier film de Paul Shrader, présenté à la dernière Mostra de Venise, avec au générique l'actueur australien Joel Edgerton et la trop rare au cinéma Sigourney "The Alien" Weaver.

    Ce thriller policier prend "racine" dans le Sud des Etats Unis (région de la Nouvelle Orléans) , plus précisément dans un jardin fictif Gracewood Gardens.

    Narvel Roth, horticulteur méticuleux, prend autant soin des jardins de la propriétaire d'une somptueuse villa que des désirs de cette dernière. Quand elle lui demande d'enseigner son art floral à sa petite nièce, le chaos s'immisce, révélant au passage de sombres secrets de son passé.

    Le film peut sembler par moment un peu fouillis en entrelaçant plusieurs récits parallèles mais suit la trajectoire typique de l'ex délinquant repenti qui a trouvé son salut grâce à l'art du jardin (magnifiquement transmis tout au long du film) et en prenant sous son aile la jeune Maya, parente répudiée de l'autoritaire Norma Haverhill.

    Film qui prend son temps pour dérouler son récit et qui fonctionne une peu "à l'ancienne". Il pourra gêner certains spectateurs en raison d'une "morale" qui lui est propre.
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