Anecdotes du film Les Vieux fourneaux 2 : bons pour l’asile

Les Vieux fourneaux 2 : bons pour l’asile

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Vieux fourneaux 2 : bons pour l’asile" et de son tournage !

Une collaboration

Les Vieux fourneaux 2 : bons pour l'asile est adapté de la BD du même nom scénarisée par Wilfrid Lupano (scénariste sur les deux films) et dessinée par Paul Cauuet. Christophe Duthuron se rappelle :

"On a parlé ensemble de la structure du scénario, de sa thématique, de sa mise en image, etc. Mais, ensuite, Wilfrid a écrit seul."

"Quand il a eu fini, il m’a fait lire son texte. Nous en avons discuté, beaucoup échangé, pris des décisions communes… Qu’il est reparti mettre en forme. Bref, c’est lui qui tient le stylo."

"Et sur le plateau, c’est l’inverse. Il regarde, suggère, précise des intentions qui ont pu m’échapper, et me laisse les « interpréter ». Je crois pouvoir dire qu’on se comprend et s’entend très bien."

Une bonne affaire

Sorti en 2018, Les Vieux fourneaux de Christophe Duthuron avait attiré 939 040 spectateurs en salles, soit assez pour que l’équipe se reforme pour un deuxième opus.

Tournage

Les Vieux fourneaux 2 : bons pour l’asile a été tourné en octobre et novembre 2021 dans le département du Gers.

Caméo !

Christophe Duthuron s'est octroyé un petit rôle dans le film : "C’est un pur hasard. Le comédien qui devait jouer la séquence est tombé malade. Je l’ai remplacé au pied levé."

Les mêmes ou presque

Si Pierre Richard (Pierrot), Eddy Mitchell (Emile) et Alice Pol (Sophie) reprennent leurs rôles respectifs, Bernard Le Coq remplace Roland Giraud (Antoine). Ce dernier a en effet dû renoncer pour raisons de santé. Christophe Duthuron raconte :

"Il n’a jamais été question de faire oublier Roland, ou de le copier. Il s’est agi de se rapprocher de l’Antoine de la BD, d’en livrer sa propre interprétation, comme un jazzman qui donne sa version personnelle d’un standard, se l’approprie, l’interprète. Je l’y trouve formidable."

Retrouvailles

Egalement en 2022, Eddy Mitchell partage l'affiche d'un autre film avec Alice Pol : Murder Party de Nicolas Pleskof, dans lequel la comédienne enquête sur la mort du personnage joué par Mitchell...

Mise en scène

Si Christophe Duthuron a essayé d’être absolument fidèle à "l’esprit" de la BD, le réalisateur s'est affranchi, dans ce deuxième opus, des plans fixes un peu "cases" qu'il avait utilisés pour le premier film.

"J’ai privilégié l’énergie des acteurs, le jeu, le mouvement. J’ai quand même glissé, dans chaque séquence, un plan qui pourrait sortir de l’album", précise-t-il.

Pierre Richard blessé

Lorsque le tournage a été confirmé, Pierre Richard avait très mal au genou. S’il s’était fait opérer, l'acteur aurait dû faire trois mois de rééducation, ce qui compromettait le film. Il a préféré s’entraîner à marcher avec sa rotule en vrac. Christophe Duthuron se souvient :

"Il était très mobile sur le plateau, mais quand même ! Pour le soulager, on a trouvé cette idée de béquille. Je craignais que, malgré son énergie, l’image de la béquille ait une connotation trop médicale, qu’elle soit le rappel permanent d’un empêchement."

"On l’a donc « customisée » comme un couteau suisse, bourrée de gadgets, à la James Bond, pour qu’elle soit ludique avant tout. Il s’est amusé avec comme un gamin."

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