Avis : Les Complices - Page 5

Malgré quelques baisses de rythme, cette comédie noire nous amuse grâce à des dialogues malins et des situations incongrues avec au passage une petite pique sur le monde de l'entreprise. Le trio, entraîné dans le sillage d'un François Damiens en pleine forme, fonctionne bien. Mention spéciale également au personnage de gentil un peu mou de William Lebghil.

Une comédie quoi ! Le festival idoine de l’Alpe d’Huez ne s’y est pas trompé. Une situation loufoque (l’hématophobie – la peur du sang – pour un tueur à gages de son métier), des personnages hauts en couleur, des caractères qui se frictionnent et, en marge, une critique jouissive de la vie en entreprise avec les petits chefs auxquels on en a envie d’en mettre une (un tueur à gages serait bien utile, lui il oserait, pourra penser le spectateur). Evidemment, sur le fond ce n’est que de la parodie du genre. Mais tout cela est réellement plaisant et entrainant. C’est William Lebghil qui a reçu un prix d’interprétation à l’Alpe d’Huez dans un rôle de gentil, très gentil. Mais c’est sa compagne (dans le film), Laura Felpin, qui se fait remarquer. Elle n’est pas très connue dans le 7ème art, n’ayant pas encore quitté les rampes de lancement que sont la vidéo pour réseaux sociaux, les séries pour la télévision, le court-métrage, le doublage. Assurément, avec sa bonne bouille et la mine dont elle sait jouer, elle va émerger. François Damiens, lui il fait ce qu’il sait faire et ce qu’on lui demande. C’est quelqu’un comme lui qu’il fallait dans ce scénario. Aucune raison de bouder cette comédie. Sauf les grincheux peut-être. Ce n’est pas du film d’auteur pour salles d’art et essai ! C’est pour un très large public populaire et plus tard la première partie d’une soirée télé.

Les complices. Un tueur à gages, une organisation, une comédie qui tient la route. Une fin alambiquée. Trois étoiles.

Le genre de film qui sort au cinéma et qui n'a pour ma part pas grand intérêt à vrai dire !! Je ne vais pas m'étaler plus ...

Max (François Damiens) est un tueur à gages sans scrupules. Mais depuis que sa femme (Vanessa Paradis) l’a quitté, il souffre d’un mal rédhibitoire dans son emploi : la moindre goutte de sang suffit à le faire tourner de l’oeil. Ce syndrome l’oblige à se ranger des voitures. Ses voisins, Karim (William Lebghil) et Stéphanie (Laura Flepin) l’aident à trouver un emploi dans la société de crédit à la consommation où ils travaillent. Mais, menacé de mort, Max doit partir en cavale et entraîne avec lui ses voisins.

Le scénario des "Complices" est particulièrement improbable. Mais il ne faut pas s’y arrêter. L’essentiel est ailleurs, dans l’humour noir et potache de ses personnages, François Damiens en tête qui n’a jamais été si convaincant que dans le personnage taiseux, à la Jean Reno, d’un tueur à gages en mal de reconversion. On se demande comment il réussit à ne pas éclater de rire au milieu de ses scènes et à garder le même mutisme imperturbable.
William Lebghil, à ses côtés, confirme qu’il est décidément « l’éberlué le plus savoureux du cinéma hexagonal » (Télérama). Laura Felpin n’a pas le physique de la bimbo de service ; mais, depuis sa révélation dans la série "Le Flambeau", elle s’est taillé une place en tête d’affiche.

Le film n’est pas seulement l’enchaînement de scènes désopilantes. À travers le personnage de Karim, dont la naïveté proverbiale confine à la stupidité, et celui de Stéphanie qui, elle, a les pieds sur terre et ne s’en laisse pas compter, il évoque un thème original : la gentillesse. Moins novatrice est la façon dont "Les Complices" décrit une société de prêt à la consommation et l’absence de scrupules de son business model.

"Les Complices" n’est pas un film inoubliable ; mais, si on a aimé "Barbaque" ou "Bonne Conduite", on passera avec lui un bon "moment.

Des petits gags, une idée originale et une histoire sympathique permettent de passer un bon moment. Même si celui-ci ne sera pas marquant.

Très bonne comédie noire , grinçant et décalée ! Le film flirte avec l'humour absurde et François Damiens est impayable dans son rôle tueur à gages , froid et mutique , qui soudainement à la phobie du sang et le tandem Laura Felpin / William Lebghil arrive à exister à ses côtés et tire très bien son épingle du jeu grâce à leur fraîcheur !

Si vous aimez les comédies absurdes et loufoques, teintées d'un état d'esprit "merditude des choses", ne vous privez pas de "Les complices".
Il est très mal noté par les spectateurs, probablement parce qu'ils s'attendaient à une comédie populaire et grand public.

Mon compagnon et moi avons beaucoup ri, et le film de Cécilia Rouaud aurait pu atteindre le 4/5 si tout était resté au niveau de la première moitié du film.

Ce n'est donc pas une comédie destinée à tous, puisqu'elle est un peu décalée, mais pour ceux qui aiment ça, foncez !

Après avoir fait le mort pour de faux en tant qu' intermittent du spectacle en 2013, François Damiens le fait pour de vrai dix ans plus tard en tant que tueur à gages - qui ne tue que des méchants, bien sûr -, bien épaulé par un casting parfait, le duo Lebghil / Felpin en tête, dans ce film inégal mais globalement sympathique, l'idée de départ d'un tueur soudain atteint d'hématophobie étant bien exploitée sous tous les aspects scénaristiques qu'elle suggère

"Les Complices" est un film divertissant avec une idée intéressante d'un voisin tueur à gages qui s'évanouit en voyant du sang. Cependant, l'histoire rappelle Mon voisin le tueur et manque d'originalité. Le concept s'essouffle un peu au bout d'un moment car la trame devient trop prévisible. Le film est tout de même agréable à regarder, avec des moments d'humour noir et d'humour de situation qui maintiennent l'attention. Le trio d'acteurs, François Damiens, William Lebghil et Laura Felpin, fonctionne bien ensemble et apporte chacun leur touche à la comédie. Les différents personnages se complètent bien et apportent leur caractère. Le film compte également des apparitions sympathiques en rôle secondaire, comme celles de Bruno Podalydès et Alicia Hava.

Film correct , bon divertissement , une comédie noire et décalée , un tueur à gage déprimé parce que .. il s'évanouie à la vue du sang , paradoxal , la rencontre de ces voisins de quartier change sa vie....;

Etonnant comme un scénario aussi indigent et sinistre peut produire une comédie bienveillante et amusante. Cela tient beaucoup aux acteurs, Damiens probant dans le rôle du tueur à gage obligé de réviser sa conception d'un monde inodore de même que le couple de voisins réduis à vivoter comme beaucoup en évitant d'être infectés par ce monde pourri par un mercantilisme qui en rend beaucoup très cons. Au final il aurait pu être ajouté : aucun gentil n'a été maltraité ni tué dans ce film que ce soit en réel ou en fiction. Oui c'est une ode aux gentils dans un paroxysme d'opposition à une extrême sauvagerie comme dans un Pulp Fiction par exemple auxquelles certains aspects et musiques peuvent faire penser.

Le film est globalement drôle, mais pas autant que ce à quoi François Damiens nous avait habitué. Le suspense est inexistant, l'intrigue est cousue de fil blanc et la densité basse en gags.

Les acteurs sont cependant bons.

Max est tueur à gage. Le jour où sa femme décide de le quitter, il choisit de changer de vie mais se retrouve dans le viseur de son ancien employeur. Grâce à l’aide de ses nouveaux voisins, il va mener à bien une dernière mission. C’est drôle, tendre et réussi. Casting parfait pour ce film.

Vu en avant première au printemps du cinéma. Et j'ai passé un bon moment! Le trio d'acteurs fonctionne bien! L'histoire est plutôt bien ficelé même si le scénario est on ne peut plus simple. Un bon film!