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    Les Sept Samouraïs
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    298 critiques spectateurs

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    Zbrah
    Zbrah

    34 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Après avoir découvert l’histoire des Sept mercenaires version John Sturges, je m’attaque à son modèle : « Les sept samouraïs » d’Akira Kurosawa. La copie américaine a été de bonne facture. Elle a su transposer les nombreuses forces de l’histoire tout en la rendant acceptable aux yeux des yankees. Mais comme toujours, l’original reste incontournable. Les japonais ont un sens de l’honneur profondément marqué, et cet honneur transparaît dans tout le film : honneur des fiers samouraïs comme celui des paysans. Engagés dans une quête, ils n’abandonneront pas tant que les bandits ne seront pas éliminés. Les samouraïs sont tous de grands hommes, des représentations du courage et de l’honneur japonais (mis à part peut-être Kikuchiyo, mais dans un premier temps seulement). De cette œuvre, il en ressort une magnifique leçon de courage en prouvant que chacun peut se battre pour un avenir meilleur. Comme le souligne Kambei, la victoire n’appartient pas aux samouraïs, qui n’ont été qu’instruments dans la bataille, mais aux villageois s’étant battus courageusement pour leur liberté. Cette scène de fin, après une bataille grandiose, est très belle, emplie de silences qui en disent long. Même si le film souffre parfois de longueurs (3h quand même), il est très bon et semble même en avance sur son temps. Intemporel est probablement le mot le plus adapté pour le décrire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 août 2013
    C'est sans doute un chef d'oeuvre pour certains, mais je fais partie de la majorité des gens qui ont vus les 7 mercenaires avant et qui trouve le film américain bien meilleur, mais bon c'est une question de goût et puis j'ai du voir une dizaine de fois les 7 mercenaires donc je suis forcément un peu déçu par ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 novembre 2007
    En 1954, Akira Kurosawa secouait le cinéma Japonais avec cette fresque épique alliant lyrisme, violence vengeresse et stratégie humaine. "Les sept samouraïs" ce sont en quelques sortes les messies d'un petit village de paysans, condamnés à abandonner chaque année leur récolte à la venue des bandits. Le film est divisé en trois parties : l'une montrant la recherche de samouraïs prêt à vaincre, au péril de leur vie, une horde de bandits, moyennant aucune récompense si ce n'est trois repas journaliers. La seconde évoque les stratégies, les liens qui se créent, l'attente, les doutes. La troisième, le combat décisif, où les victoires latentes ne seront guère exempte de pertes. Chaque personnage a son propre charisme, qu'il soit sage, angélique, ou comme Kikuchiyo (le personnage du film!) un brin excentrique et déluré. Alors évidemment on peut contester les quelques longueurs passagères (sur 3h20 ça peut se comprendre) mais le récit métaphorique sur les guerres contemporaines étant tellement universel (cf. citation finale) qu'il serait dommage de passer à côté de cet incontournable cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une merveille, bien meilleure que le remake qui en a été fait : Les Sept mercenaires !
    Je ne me lasse pas de le revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Probablement l'œuvre la plus réputée de Kurosawa, LES SEPT SAMOURAÏS ne vaut toutefois pas un RASHOMON; la faute à quelques longueurs relativement importantes entachant un récit pourtant formidable, mais qui s'étend tout de même sur plus de trois heures, explication tout à fait plausible de ces temps morts et chutes de rythme hélas difficilement négligeables et surgissant çà et là alors qu'on ne les attendait pas forcément. On peut, certes, y discerner une volonté de dépeindre, entre deux scènes d'action ou de divertissement, le quotidien miséreux des paysans japonais de l'époque, victimes des pillages de bandits, tout en s'attardant avec insistance sur l'élaboration des plans d'attaques des samouraïs afin de protéger les villageois des malfrats, mais une poignée de temps morts, de dialogues pas toujours passionnants, de fausses alertes et d'étirements contemplatifs de situations s'y adjoignent également, au risque de rendre l'ensemble parfois rébarbatif. L'ampleur éblouissante de la mise en scène, le formidable jeu de Mifune, la beauté des paysages et les séquences de batailles couronnant le dernier quart du film éclipsent cependant ces défauts mineurs. À propos du dernier point fort cité, il est bon de se rappeler que Kurosawa fait preuve d'un sens du découpage novateur et pas peu digne d'éloges pour leur mise en image, filmant par ailleurs de très près afin que le spectateur s'implique le plus possible dans l'action; le cinéaste a su imposer dans ces instants en question un souffle épique à son métrage dont le dynamisme et la maestria ne sont depuis déjà bien longtemps plus à prouver. LES SEPT SAMOURAÏS conjugue pourtant l'ensemble des particularités de Kurosawa: le souci de la perfection technique, l'héroïsme, le respect des traditions originelles, les petites notes d'humour burlesque ou tendre, la théatralité, les envolées lyriques et la richesse de la narration. C'est principalement pourquoi il figure dans la boîte des œuvres indispensables du sensei.
    le_che
    le_che

    30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2008
    Excellent, peut-etre un peu long mais cela reste quand meme un grand chef d'oeuvre du cinema! Le film a certes un peu vieilli mais reste quand meme d'actualite sur les themes comme l'honneur, le courage (themes recurrents au japon) mais aussi l'amour et fourberie de la nature humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Je vais me faire massacrer par les autres internautes, mais j'assume. Non, honnêtement ce film ne mérite pas les 0 étoile, il en mérite 3. C'est simplement pour faire le pendant aux excellentes critiques. Sinon lorsque j'ai vu le film pour la première fois en 1995, à l'époque où j'étais en études de japonais, j'ai aimé mais sans plus. Il paraît que le jeu des acteurs est très bon. Je ne suis pas de cet avis malgré les bonnes "pointures" qui y jouent. Ils en caricaturent le film et c'est par exemple particulièrement flagrant lorsque la paysanne se fait engueuler par son père. De plus la description, disons-le réaliste, de la société nipponne de ce temps là, n'en est pas moins exagérée. Oui la femme ne vaut rien, oui c'est de sa faute socialement, etc... Mais trop c'est trop et l'excès nuisant en tout, un peu plus de "retenue" n'aurait pas nuit justement!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juillet 2010
    Quelques longueurs mais un humour fin, on s'amuse à voir ces samouraï galéré mais pourtant de bonne volonté. Film à voir car assez rare dans son style. on passe un bon moment, on découvre leur mode de vie, leurs habitudes.
    Xyrons
    Xyrons

    590 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2010
    les sept samourai est un film très moyen de Akira Kurosawa. Le scénario est correct malgré qu’il aurait pu être amélioré sur de nombreux points, la mise en scène du réalisateur est irréprochable et les acteurs comme Toshirô Mifune, Takashi Shimura ou encore Yoshio Inaba sont relativement convaincants dans leur interprétation. Néanmoins je n’ai pas vraiment accroché c’est pourquoi je ne mettrais qu’un 09 / 20.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 028 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Voir pour la première fois Les Sept Samouraïs laisse planer une aura presque mystique dans la pièce : comment aborder ce qui est considéré, à juste titre, comme l'un des plus grands films (dans tous les sens du terme) de l'histoire du cinéma? Il ne suffit pas de trouver le bon moment et le bon endroit; se résoudre à ne plus pouvoir le découvrir autrement qu'en se remémorant la première fois aux prochains visionnages est une décision dure à prendre. Il ne restera que le souvenir de la rencontre initiale, comme avec les films que l'on préfère ou les claques que l'on s'est prises.

    Mais ne pas s'y résoudre, c'est accepter de passer à côté de l'une des plus grandes expériences que le septième art à pu offrir à ses spectateurs; l'une des plus pures, des plus ambitieuses et poétiques, dont la perfection de chaque instant donne lieu à une réputation qu'il n'a assurément pas volée. L'une des plus émouvantes, aussi, et malgré la connaissance de la fin; qui aura vu Les Sept Mercenaires, "original" comme remake, s'en doutera.

    Cette connaissance de sa conclusion terrible laisse l'appréhension s'accroître au fil des scènes, à mesure que s'approche la fin; à l'instar d'un compte-à-rebours pré-mortem, d'une messe donnée avant l'enterrement. L'espoir reviendra, se repointera comme pour narguer le spectateur qui ne sait pas, qui ne sait pas qui mourra et s'il y aura quelques têtes pour ne pas tomber sous les assauts inlassables des brigands.

    Qui sait qui gagnera, s'il y en aura qui gagneront; ne compte dans l'instant que l'acte lui-même, ni le passé ni l'avenir. C'est pourquoi le personnage de Toshirõ Mifune (Kikuchiyo) finit par devenir si touchant : vraisemblablement fou, proche d'un bouffon, il ne parle jamais de son passé sauf quand le présent lui redonne vie, avec lui les larmes d'un enfant qui n'aura pas pu grandir, et les hurlements de cet adulte si enfantin qu'il ne pouvait jusqu'ici que traduire un traumatisme enfoui profondément dans son esprit. A présent qu'il est connu de tous, j'vous assure qu'on aurait préféré ne rien savoir.

    Au spectateur d'abandonner les préjugés qu'il avait sur les personnages de la première partie : la deuxième, axée sur les préparatifs de la guerre, place les personnages en face d'une vérité qu'ils s'étaient jusqu'ici cachée. La proximité de la mort les replongeant dans la réalité du monde, ils apprennent à assumer les conséquences de leurs actes, ou de ceux de leur caste : la lâcheté pour les paysans, rendus vils par la cruauté des guerres des samouraïs.

    En réaction aux combats de ceux qu'on nous présentait jusqu'ici comme les héros de l'histoire, comme le bien qui défendra les bons du mal absolu, ils ont appris à survivre par la traîtrise, à achever des samouraïs blessés pour récupérer leurs armures; logiques qu'ils peinent à leur faire confiance et les craignent comme la peste, aux vues de ce que leur seul nom fit à l'équilibre de villages qu'on imagine paisibles avant les affrontements qui les mirent à feu et à sang.

    Le rapprochement sous-entendu entre les brigands et les samouraïs, appuyé par les armures portées par les pillards, fait des Sept Samouraïs un film profondément pacifiste : si la paix s'arrache au prix des souffrances de la guerre, une note d'amour pourrait rendre plus acceptable un destin funeste. Mais comment concilier les bourreaux et les victimes, la botte et la fourmi? La morale de ce dernier plan incroyable, composition lyrique sur le vide du cimetière et la vie qui continue, prouve avec un grand pessimisme que c'est une tâche impossible.

    Il reste tant de films à découvrir, et tant d'années pour tenter d'y répondre...

    La brutalité du spectacle, avec ses émotions mises à nue par le talent narratif de Kurosawa et Shinobu Ashimoto, débarque sans prévenir dans une fresque historique mêlant habilement comédie, tragédie, film de sabre et drame amoureux : virtuose à plus d'un titre, cet assemblage des registres s'accumule en développant dans une première partie ses personnages de façon admirable, avant de déconstruire le travail entrepris jusqu'ici dans une multitude d'assauts/contre-attaques qui ne laissera aucune âme intacte.

    Tout cela filmé avec une retenue, un sens de la pudeur sans égal : Kurosawa, dont les films avaient attesté jusqu'ici de son sens aigu du détail, enchaîne cadrages sublimes sur travellings audacieux, alignant avec une justesse parfaite la précision de sa mise en scène sur le déroulé incroyable de son intrigue, enchaînement de séquences tour à tour touchantes/drôles/spectaculaires à la dimension grandiose et lyrique.

    Il paraît complexe d'y trouver un égal, quelque part ailleurs dans le cinéma international : qui pourrait seulement égaler la beauté des émotions transmises, la complémentarité de ses acteurs charismatiques, la finesse de cette photographie aux nuances de noir et blanc mettant en valeur le romantisme de ses scènes d'amour, et la dureté de ses affrontements sans échappatoire envisageable?
    novemberromeo
    novemberromeo

    25 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2018
    Une film d'anthologie certes long mais à la force magistrale. L'interprètation est parfois un peu surjouée pour les occidentaux que nous sommes mais correspond bien aux traits de caractères japonais. Les américains ne s'y sont pas trompes en reprenant cette histoire pour en faire le western mondialement connu des 7 mercenaires.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir ! A voir !
    Redzing
    Redzing

    895 abonnés 4 265 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Menacés de pillage par des bandits, des paysans engagent un groupe de samouraïs pour protéger leur village. Ce pitch, assez universel, explique en partie le succès qu'a connu le film à l'international. A tel point que "Les Sept Samouraïs" est l'une des œuvre nippones les plus célèbres dans le monde. Toutefois, il s'agit avant tout d'un film remarquable. Sa grande force est sa narration, qui n'ennuie aucunement durant les 207 minutes, et qui alterne tragédie, humour, et action, avec un dosage subtil d'ellipses, de sous-intrigues, et d'expositions limitées. Cette narration est portée par des personnages recherchés et creusés. Outre les charismatiques samouraïs, tous bien différents, le film porte également sur la condition paysanne du Japon féodal. Régulièrement attaqués, et faibles, les villageois sont ainsi habitués à recourir à l'égoïsme ou aux bassesses, contrastant avec l'idéalisme des samouraïs. Enfin, Kurosawa est un réalisateur et monteur méticuleux. Tout est filmé de manière fluide, détaillée (la longue focale est très utilisée), le montage est à la fois riche (Kurosawa tournait avec plusieurs caméras), soigné, et cohérent, même durant les somptueuses séquences de batailles sous la pluie, où des dizaines d'hommes s'affrontent. En somme, il s'agit là d'un grand classique, qui n'a pas beaucoup vieilli, et qui demeure une référence du cinéma nippon.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    887 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    Véritable film passionnant qui parvient à mélanger la tradition, la vie d'autrefois, la peinture de la misère des paysans avec prise de conscience des samuraïs qui se rendent compte qu'ils ne viennent pas défendre un village mais des pauvres gens dans la nécessité (il faut voir cette réaction violente à la misère du monde rural au milieu du film), qui dépeint également une entraide fraternelle et un amour tendre et presque timoré. Il y a cette attente des bandits qui facilite les confidences et le temps qui semble s'étirer, laissant le spectateur s'imprégner de la langueur des nuits. Et il y a évidemment cette fin ravageuse, prenante et tellement forte en émotions.
    Vraiment superbe.
    Acidus
    Acidus

    599 abonnés 3 637 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Encore un trés bon film d'Akira Kurosawa. Bien que la photographie y soit moins léchée que dans la plupart de ses oeuvres postèrieures, on retrouve une mise en scène soignée et un bon scénario soutenu par de grands acteurs dont un Toshirō Mifune en grande forme. Seules quelques petites baisses de rythme ici et là (notamment vers la fin) viennent entacher cette oeuvre culte du Septième Art. Un incontournable.
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