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    L'Etat des choses
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    3,7
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    8 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Wenders magnifie les lieux comme personne, et le choc des deux décors urbains très contrastés du film, ceux de Lisbonne et de Los Angeles, est étonnant. La part la plus personnelle de l’œuvre de Wenders est une sorte de cinéma de la vacuité, de recherche de l’au-delà du fabriqué dans l’improvisation scénaristique. Ce n’est pas toujours réussi : bon nombre de ses films les plus réputés tombent dans la mièvrerie ou le toc à prétention poétique. L’inspiration est toujours là dans « L’état des choses » La fin est forte, qui donne une représentation inédite de l’exigence vitale de filmer. Le réalisateur aborde à sa manière le tabou du rapport de l’argent, y compris le plus sale, avec le cinéma. Ça pourrait être une illustration de la fameuse phrase de Debord sur le spectacle comme phase ultime du capitalisme.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2007
    Der Stand der Dinge impressione par les émotions et la tension qu'il contient. Clairement divisé en deux parties, le long-métrage expérimente avec succès un cinéma arrêté, brillament mis en scène et dont la photographie est remarquable, puis une recherche/poursuite aux allures plus classiques, et dont le script se déroule sans heurts. Une telle athmosphère étonne d'abord, mais ravit très rapidement.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Les premières séquences de L’état des choses sont celles d’un film de science-fiction, The survivors, remake de Most dangerous man alive d’Allan Dwan (1961). Cette entame est surprenante car elle aborde un genre nouveau dans la filmographie de Wim Wenders. Malgré ce registre inattendu et non familier au cinéaste allemand, celui-ci parvient à convaincre en instaurant dans son métrage une ambiance pertinente. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#ETC
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Un film plutôt médiocre ! Les personnages du film sont froids et donc pas attachants, excepté celui interprété par Samuel Füller (le réalisateur de l'excellent "Au-delà de la gloire"), et la première heure et demie du film est ennuyeuse et ponctuée de longueurs. De plus, la photographie en noir et blanc est beaucoup trop sombre ce qui rend parfois l'image illisible. En fait, le film ne prend son envol que dans la dernière demie-heure lorsque le personnage principal retourne aux Etats-Unis. Ce sont les seules minutes, un temps soit peu, interessantes du film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    Pour comprendre la portée de ce film, il faut le situer dans la filmographie de Wim Wenders. L'État des choses s'éclaire à la lumière du tournage, du montage et des remontages successifs de Hammett, le précédent projet du réalisateur allemand, hommage à l'écrivain et au cinéma US. Wenders, qui avait la cote depuis L'Ami américain, a travaillé quatre ans sur ce projet lancé en 1978 et coproduit par Francis Ford Coppola. Quatre ans de divergences de vues et d'affrontements avec la production, qui se sont soldés par la perte de contrôle partielle du cinéaste sur l'achèvement de son oeuvre, puis l'échec commercial de l'exploitation en salles. Le montage de Hammett était encore en cours lorsque Wenders est parti s'aérer l'esprit au Portugal pour réaliser L'État des choses. Le tournage a été plus ou moins improvisé avec des acteurs amis et d'autres acteurs "récupérés" sur un autre film qui se tournait au Portugal (Le Territoire, de Raoúl Ruiz). Et un scénario écrit au jour le jour. Désabusé, en proie au doute, probablement aussi déstabilisé par son rapport ambivalent au cinéma américain, entre fascination et rejet, Wenders s'est donc plongé dans ce film "libre", dont l'histoire, volontairement détachée de toute narration classique, est un écho symbolique à ses mésaventures d'Outre-Atlantique. Le réalisateur se livre à une méditation vagabonde sur la solitude de l'artiste, la place de l'art dans la société contemporaine, l'art et l'argent, entre autres choses sur la vie en général. C'est sa façon à lui de régler ses comptes avec un système américain où le pouvoir financier l'emporte sur le pouvoir créatif. Mais comme le disait François Truffaut, l'art ne doit pas être un règlement de comptes avec la vie... On a l'impression que Wenders a fait ce film davantage pour lui et pour happy few que pour le public. Difficile, en effet, d'adhérer à cette réflexion nombriliste et intello, qui mêle anecdotes sans grand intérêt et aphorismes plus ou moins pompeux, sur un rythme très étiré en longueur, un rythme marqué par l'attente et l'ennui... Heureusement, le film est très beau esthétiquement, grâce à la photo d'Henri Alekan.
    vadorbane93
    vadorbane93

    14 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2009
    Une nouvelle réussite du grand wim wenders .Oscillant entre drame et thriller , il (le film)possède un cachet particulier qui est la marque de fabrique de ce grand réalisateur .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Ce film est magnifique (comme tout film de Wim Wenders).
    Mais ici, cette sorte de mise en abîme (Wenders est connu pour avoir eu ce type de problème, avec Coppola je crois) est magnifiquement bien pensé et nous fait voyager dans un trip en noir et blanc et sépia, fait de personnages tous plus intriguant les uns que les autres.
    Il est difficile de s'étendre sur un tel film, mais pour ceux qui ne l'aurait pas vu, je vous conseille de vive voix de voir ce film simplement pour sa scène de clôture (scène toujours exceptionnel chez Wenders (Paris, Texas...)) qui nous résume plus que le film en lui-même...
    Nicolaus
    Nicolaus

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2020
    J'ai revu après longtemps L'Etat des choses. Je continue à trouver ce film remarquable. Outre l'interrogation sur le cinéma et le rapport à l'argent, il m'importe surtout de souligner :
    -la qualité de la photographie. Comme le disent Bauchau et Fuller dans le film, la couleur est ce qui nous entoure, mais le noir et blanc est plus réaliste. L'atmosphère y gagne terriblement et le réalisateur peut, bien davantage qu'avec la couleur, faire ressortir les aspects de la réalité qui l'intéressent.
    -la musique qui ne semble adaptée au départ qu'au tournage du film de science-fiction mais qui, au fur et à mesure, prend tout son sens dans l'angoisse des personnages, puis dans le mystère autour de Gordon, le producteur. Sans cette musique le film ne parviendrait pas à me toucher autant.
    -la lenteur du déroulé des événements. Cette lenteur crée l'atmosphère. Elle nous fait entrer dans l'attente et on ne sait pas si de nombreux personnages dorment mal parce qu'ils savent que le tournage est mal parti, parce qu'ils ne supportent pas l'inaction, ou parce que cette attente les met face à eux mêmes, à leurs contradictions, à leurs problèmes qu'ils occultent dans l'action.
    -le contraste entre le délabrement du Portugal et l'éblouissement de LA. Eblouissement car la lumière est plus crue. Eblouissement face à la modernité qui se vit dans et par la voiture. De même, à LA nous ne sommes plus dans l'attente, mais dans la recherche et, si le rythme demeure lent, l'action est là. Mais pour nous mener où ?
    Un film qui fait d'ailleurs réfléchir en ces temps de confinement lié au coronavirus sur notre relation à l'espace, au temps, et à l'autre.
    Un de mes films préférés. C'est un film que l'on peut revoir pour son atmosphère, comme tous ces films où l'histoire ne compte pas pour beaucoup.
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