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    L'Histoire d'Adèle H
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    3,6
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    82 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Avec cette histoire d'obsession amoureuse, Truffaut revient aux sombres racines du romantisme, celui de l'absolutisme mortifère des passions. Le récit de cette tragédie inéluctable évite cependant le pathos et l'assèchement grâce à la présence lumineuse d'Isabelle Adjani, peut-être dans son meilleur rôle, qui donne une incandescence rare au personnage d'Adèle H. Truffaut est visiblement aimanté par son actrice et le film se perd merveilleusement dans cette fascination. On oublie alors ses quelques faiblesses (la voix off sentencieuse, le rythme un peu trop lâche...), pour se laisser subjuguer par ce diamant noir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un des meilleurs films de Truffaut en très grande partie grâce au talent d'Isabelle Adjanir emportée par la folie amoureuse d'Adele Hugo. Un film qui confirme le goût de Truffaut pour la littérature, la mélancolie et les sentiments amoureux tourmentés. Un film sur un unique amour et sur la folie qu'elle entraine chez une fille qui s'y réfugie pour échapper au deuil d'une soeur préférée et à un père qui par son immensité l'étouffe. Une femme qui rêve d'être aimé mais qui n'y parvient pas.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2020
    Film un peu à part dans la cinématographie de Truffaut, comme "La chambre verte", même si le thème de l'amour fou est très truffaldien. L'histoire est somme toute assez simple, les délires d'une femme amoureuse, et il fallait tout le talent, la grâce et la conviction d'Isabelle Adjani pour emporter notre adhésion. Une autre Isabelle, Huppert, aurait pu également interpréter le rôle, mais a t elle finalement tourné avec Truffaut, je ne crois pas? Il est mort trop tôt, trop jeune, mais une telle rencontre aurait pu être passionante!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Ça mérite peut-être deux étoiles ("pas terrible"), mais je mets une demi-étoile pour ramener la note absurdement élevée de ce médiocre roman photo à un niveau raisonnable. Dans ses programmes télévisés, Télérama met triple T parce que Truffaut, le Nouvel Obs met un triple cœur parce que Truffaut et on pourrait allonger la liste. Si l’idée de la critique est de prescrire ce qu’il convient d’aimer pour faire partie du club très snob des cinéphiles de haut vol, très bien. Mais si l’idée de la critique est de renseigner le lecteur sur la qualité de ce qu’il va voir, c’est une autre paire de manche. L’Histoire d’Adèle H. est en réalité un honnête téléfilm qui déroule son histoire de manière très monolithique, très manichéenne, sans aucune surprise et sans permettre au spectateur la plus élémentaire empathie tant les personnages de carton pâte sont stéréotypés et comme vus de l’extérieur. On attend d’une œuvre d’art qu’elle mette un minimum en scène les ambiguïtés de la vie. Ici, il n’en est pas question. La vision simplette qui nous est assenée est que l’amour est 1) soit sublime 2) soit pathologique, et en l’occurrence, l’auteur développe l’option N°2 sans un pet de nuance. On dirait qu’il ne lui est jamais venu à l’esprit que l’amour pouvait être à la fois sublime et pathologique tout comme la lumière est à la fois onde et corpuscule. On dirait qu’il n’a jamais lu ni Racine, ni Benjamin Constant, ni Flaubert, ni aucun des grands textes de la littérature française. Si ce machin n’avait pas été signé Truffaut, il y a gros à parier que Télérama n’aurait même pas pensé à mettre un seul T ni le Nouvel Obs un seul cœur. Il se serait même sans doute retrouvé avec un as de pique.
    matthieu_amat
    matthieu_amat

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2007
    « L'histoire d'Adèle H » est celle de la seconde fillle de Victor Hugo, traversant l'océan pour rejoindre un homme qu'elle aime et qu'elle indiffère. C'est l'histoire d'une obsession, d'une idée fixe qui conduit une jeune femme à la folie. Truffaut disait qu'après avoir fait des histoires d'amour à deux et à trois personnages, il souhaitait en faire une à un personnage. De fait, ici, tout tourne autour d'Adèle; après quelques secondes de film, apparaît son visage blanc (le visage porcelaine d'Adjani), dont l'on suivra les émois pendant une heure trente. Les personnages secondaires sont réduits au minimum, sans être bâclés (qu'on pense à la logeuse et au libraire). Les plans sont resserrés autour d'Adèle, l'usage du gros plan est très fréquent. Point ici de cadres larges ou de panoramiques qui feraient apparaître le brillant d'une reconstitution, comme c'est souvent le cas dans les films historiques. Rien ne compte que le devenir d'Adèle, aussi Truffaut s'est-il efforcé de réduire au minimum les éléments contextuels, non indispensables à la narration, en accord avec son credo selon lequel un des risques du cinéma, et surtout du cinéma en couleur est le trop plein d'informations. « L'histoire d'Adèle H » est ainsi un film stylisé, ayant pour objet une femme qui elle-même ritualise sa vie: passages à la banque, passages à la librairie, petit autel voué à l'homme qu'elle aime (comme plus tard dans « La Chambre verte ») et surtout, écriture (on possède six mille pages du « Journal » d'Adèle). Irradié par la présence invisible du vieil Hugo, le film manifeste à nouveau l'amour de son auteur pour les lettres. La progression narrative repose donc sur la répétition; comme l'écrivait Truffaut: « Au lieu que l'émotion naisse de la surprise je voudrais qu'elle se dégage de la répétition ». Au fil des variations dans la répétition, se dessine le destin tragique d'Adèle. Isabelle Adjani a vingt ans, elle est magnifique, et trouve ici un des plus beaux rôles de sa carrière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Un beau film romanesque sur la démesure d'un amour-folie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 octobre 2012
    La descente d' une pauvre âme passionnée vers son trait le plus noir, la folie plus que l' amour! Une jeune femme aux tendances érotomane qui fera de l' amour son maître, interprétée par une Adjani au sommet de son art et de sa beauté!! Pathétique.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    4 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2010
    C'est certes un bon film, mais le déroulement de l'histoire est un peu trop monotone à mon goût. Isabelle Adjani dans le rôle de la fille de Victor Hugo tient vraiment bien sa place.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2012
    L'histoire peu connue de la descente aux enfer d'Adèle Hugo est retranscrite avec brio, émotion, par le divin Truffaut.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 février 2009
    Film dont tout le monde connait l'histoire : Adèle Hugo, fille de l'écrivain et homme politique pousuit un jeune officier anglais dont elle est tombée amoureuse jusqu'en Acadie. Sa passion la rendra folle.
    J'ai jamais été un fan de Truffaut et ça se confirme. C'est très mal filmé, la photo n'est pas belle, les décors minimalistes au possible, minables. La reconstitution, pas mieux. Quant aux acteurs, comme souvent chez Truffaut, ils déclament, c'est emphasé, surtout la 1ère partie du film. Quand même moins grave qu'écouter JP Léaud en Antoine Doisnel. Bref il reste l'intérêt historique et le pathétique de l'histoire.
    Sympaticmec
    Sympaticmec

    5 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2010
    Très bon film Français. Le scénario, la rélisation et la qualité des acteurs sont remarquables pour l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    La folie de l'amour hystérique, qui mène à l'abandon de tout et même de soi... impressionnant d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    J'ai aimé, ce n'est pas non plus un film incroyable, ça a permit de me pencher sur cette histoire méconnue, que j'ai du coup aimé explorer de mon côté...
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Rien d’étonnant à ce que François Truffaut se soit intéressé à la vie d’Adèle Hugo et ait décidé de porter à l’écran son escapade en Nouvelle-Ecosse. Tous les ingrédients s’y trouvaient réunis pour lui permettre d’explorer à nouveau les liens entre l’amour et la mort : une jeune femme folle d’amour qui ment à sa famille pour suivre l’homme qu’elle aime de l’autre côté de l’Atlantique, le retrouve, se fait repousser à plusieurs reprises mais s’accroche à cette passion amoureuse non partagée jusqu’à en perdre la raison.
    Truffaut fait de l’amour passionnel le thème principal de « L’histoire d’Adèle H » comme il l’avait déjà fait pour « Jules et Jim », « La peau douce » ou « La mariée était en noir » et comme il le fera plus tard dans « La chambre verte » ou « La femme d’à côté ». Taraudé par le besoin de comprendre à quel point l’amour peut rendre aveugle, il construit son film de façon chronologique présentant au départ Adèle comme une jolie jeune femme confiante et déterminée avant d’évoquer son déclin progressif, déclin à la fois physique, psychologique et matériel. Adèle est obsédée par Albert, par son image d’homme de devoir, droit et dur, que lui vaut son rôle d’officier dans l’armée britannique ayant notamment fait ses armes lors de la guerre de Crimée. Elle est prête à tous les sacrifices, à toutes les humiliations pour être à ses côtés. L’amour vire à l’obsession et l’obsession au déshonneur. Adèle se comporte peu à peu comme une paria, comme une mendiante avant de n’être plus qu’une ombre fantomatique déambulant dans les rues poussiéreuses de la Barbade. Elle en oublie l’honneur, son honneur, l’honneur de sa famille et l’honneur de son père, dont la réputation n’est pourtant déjà plus à faire des deux côtés de l’Atlantique. Une réplique résume à elle seule l’ensemble de ses sentiments : « Ne vous est-il jamais arrivé d’être amoureuse de quelqu’un même si tout en lui est méprisable ? ».
    Pour Adèle, il n’y a pas d’autre amour que l’amour fusionnel tel que celui qu’entretenait sa sœur Léopoldine avec son mari Charles qui l’a rejoint dans la mort au moment de sa noyade. « Vous ne savez pas la chance que vous avez eu d’être enfant unique » répond Adèle à la tenancière qui l’héberge. Ressurgit régulièrement en elle le trauma créé par la disparition tragique de Léopoldine et que Truffaut retranscrit en surimpression à travers plusieurs scènes.
    « L’histoire d’Adèle H » est l’occasion pour Truffaut, le passionné de littérature, de rendre un hommage appuyé à Victor Hugo en faisant notamment un focus sur son courage politique qui l’a conduit à l’exil dans les iles anglo-normandes durant toute la période du Second Empire. Le personnage de Victor Hugo transparait tout au long du film, toutefois Truffaut évite habilement le piège qui aurait consisté à le porter physiquement à l’écran. La présence de l’écrivain ne se traduit qu’au travers d’une voix off qui retranscrit la correspondance épistolaire qu’il entretient avec sa fille mais qui a elle seule suffit à Truffaut pour réunir de nouveau ce nombre impair de personnages qui a toujours fait la marque de fabrique de ses films : Adèle, Albert et Victor Hugo. L’amour représenté par Albert et la raison qu’incarne son père deviennent ainsi la ligne de fracture autour de laquelle Adèle est amenée à trancher.
    Le film se découvre un peu comme un roman grâce au talent de narrateur qu’avait Truffaut. Il y restitue parfaitement le contexte géopolitique des années 1850 – 1860 à travers quelques séquences portées par des cartes et des photographies de l’époque et une voix-off, la sienne. Le sens du détail dont il fait preuve à travers sa mise en scène et le choix des décors nous permet d’apprécier la modernité de ce milieu du XIXe siècle où les transferts d’argent d’un pays à l’autre semblaient déjà monnaie courante, où le courrier traversait l’Atlantique dans des délais raisonnables et où les épiciers de l’époque organisaient leurs étals de fruits et légumes comme ceux d’aujourd’hui.
    Truffaut possédait également un talent indéniable pour diriger ses acteurs. Isabelle Adjani campe magnifiquement Adèle dans un de ses tout premiers rôles, rôle complexe qui plus est et qui la prédestinait déjà à la carrière qu’elle a eue par la suite. On aurait bien aimé la découvrir derrière la caméra de Truffaut dans un autre film. Le sort en a décidé autrement. Raison de plus pour revoir inlassablement « L’histoire d’Adèle H ».
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2012
    flamboyance des sentiments, inoubliable interpretation d'isabelle Adjani, maitrise de la mise en scéne , tout est rassemblé pour un autre chef d'oeuvre du maitre Truffaut
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