AlloCiné
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Votre avis sur Prends l'oseille et tire-toi ?
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J'avais peur de ne pas accrocher à cet américain de Woody Allen. Fi de mes préjugés, voilà un comique moderne qui sait faire rire avec plaisir sans jamais tomber dans le lourdot. "Prends l'oseille et tire toi" est un vrai régal d'humour. Woody Allen est un génie du comique moderne. Faussement timide, son humour est décapant. Il est doté d'une douceur rare de nos jours, sans âpreté. Les gags peuvent échapper à certains tant ils peuvent être fins et subtils, certains par force de subtilité m'ont d'ailleurs échappé. Cependant leur finesse ne les empêchent pas d'égratigner l'humour huppé en choisissant un théme populaire : le film de gangster. L'apparence docu-télé qui est donné au genre confére à l'oeuvre d'Allen une patte bien spéciale et un style personnel. Le new-yorkais fait définitivement dans le juste. La narration de "Prends l'oseille..." a des airs de film muet. Sans avoir de véritable intrigue, le film ne nous décrit que les déboires d'un pauvre cambrioleur maladroit. Tout comme un film de Chaplin, il y trouve une femme qu'il aime; tout comme dans un film de Keaton, les gags s'enchainent avec précision. Et pourtant Woody Allen est loin de ces comiques. Son humour est bien plus lent là où celui de Keaton ou Chaplin est rapide et vif. Conclusion : "Prends l'oseille et tire-toi" est un film drôle, qui fait mouche à chaque fois, où l'ont rit de trés bon coeur, original sans être tout à fait achevé. C'est un prémisse à ce qu'est devenu le grand Woody Allen qui apparait ici déjà grandiose.
LE film qui me fait rire d'un bout à l'autre. Un voleur raté, qui ne peut s'empêcher de voler, des gags en veux-tu en voilà, mais des gags évolués, non pas comme ces derniers navets américains pour adolescents qu'on peut désormais voir au cinéma. J'adore ce film, j'adore les débuts de Woody Allen, où l'on pressent les techniques et l'humour de ses futurs films.
Le premier film de Woody Allen est une mine de gags tous plus drôles les uns que les autres. Joussif, mais un peu vieillot. "Il m'a demandé si selon moi, le sexe était-il sale? J'ai répondu oui, quand c'est bien fait."
Un film qui passe aussi vite que celui-ci (objectivement court, je sais!) voilà qui est bon signe; et en effet, du début à la fin, on ne s'ennuie ni ne laissons reposer les zygomatiques. Le rire est franc et omniprésent même si certains gags sont moins drôles que d'autres - il y en a tant! Ce comique de situation recèle déjà la grande liberté de ton, de moyens que Woody Allen utilisera par la suite pour faire de son propos un délicat plaisir, traitant avec humour, désinvolture ou par l'absurde d'importants problèmes tels que le couple, la femme, le doute, l'insuccès... Le maigrichon et finalement pitoyable héros de cette fable à sketches a su se doter d'une superbe femme qui en est assez curieusement indéfiniment amoureuse. Le film a bien sûr pris un peu de rides mais le côté rétro qui en émane est une touche supplémentaire à cette curieuse mais indiscutable poésie qui est attachée à ce réalisateur et acteur inclassable.
Un film qui se laisse regarder un dimanche pluvieux, qui a peut-être fait rire l'américain moyen à une époque mais totalement dépassé à l'heure actuelle....
Un bon départ malheureusement le scénario passe rapidement au second plan et devient juste un prétexte pour placer des gags inégaux, quelques bonnes idées cependant.
C'est drôle, loin d'être fin, mais on est vite pris par la mise en scène.
Incroyable ! Le second long métrage de la carrière de Woody Allen, après "Lily la tigresse", est tout simplement un chef d’œuvre et l'un des meilleurs film que j'ai pu voir du réalisateur (il faut dire qu'il y en a eu tellement). Une comédie absolument tordante, qui raconte la vie de Virgil Starkwell. Allen flirte entre absurdité et satire de la société mais avec toujours une justesse et un détachement impressionnant dans le texte. On ne s'ennuie pas une seule seconde et mieux que ça, on rigole tout au long du film. Le scénario est parfait, complètement décalé et les acteurs accompagné d'une BO parfaitement en accord avec le sujet et l'action du film, en particulier Woody Allen évidemment, sont excellents. Le seul reproche qu'on pourrait faire, mais qui n'a rien à voir avec le film en lui-même, est la voix de Woody Allen en VF absolument exécrable !
weihnachtsmann
Une petite bouffonnade digne des sketchs de Mister Bean.
On ne retrouve pas la finesse des métrages ultérieurs. Œuvre de jeunesse oblige!!
La scène des prisonniers attachés est la plus drôle.
Sympathique mais sans plus.
On ne retrouve pas la finesse des métrages ultérieurs. Œuvre de jeunesse oblige!!
La scène des prisonniers attachés est la plus drôle.
Sympathique mais sans plus.
NeoLain
Prends "pas" l'oseille et tire-toi... J'ai accroché au maximum le premier quart d'heure, tout fonctionne à merveille, ensuite tout devient lourd et l'humour ne fait plus effet, puis alors le passage ou Woody tente de tuer une escroqueuse par le biais d'une voiture en rentrant dans la maison, ce passage est mal fait au point de ne pas y croire du tout même si le film est avant tout une comédie. Je garde en mémoire la craquante actrice Janet Margolin et le jeu d'acteur de Woody.
Sylvain P
L'accumulation de gags nuit à l'intrigue finalement assez peu fouillée... Dommage.
Selon la formule consacrée, ce premier film n'est pas un film abouti. Efficace d'un point de vue comique, la mise en scène de Woody Allen n'a pas encore cette élégance légère qui lui trouvera par la suite. Les thèmes futurs d'Allen, ses thèmes existentiels et métaphysiques, y affleurent déjà mais superficiellement. En revanche, le personnage allénien, maladroit et angoissé congénital, est parfaitement identifiable, subissant invariablement la dérision de son interprète et auteur.
Allen incarne ici un pauvre bougre devenu bandit par nécessité, spoiler: un voleur de sac à main puis de banques
peu doué pour l'existence criminelle et que son amateurisme conduit régulièrement à séjourner spoiler: en prison.
Sur un mode narratif en voix off, Allen parodie les biographies cinématographiques des grands criminels, à ceci près que Virgil Starkwell n'en est pas un. Malgré ses mots d'auteur, la comédie est surtout visuelle, s'inspirant des grands maitres du muet, les Chaplin et Keaton ou autres Marx Bothers, dont Allen ressuscite l'esprit, soit par son apparence de clown triste et binoclard, soit par son goût pour l'absurde. Son film n'est pas loin d'être un hommage.
Certains effets, reconnaissons-le, sont un peu faciles (c'est étonnant de la part d'Allen) mais cette comédie sans temps mort est souvent irrésistible.
Allen incarne ici un pauvre bougre devenu bandit par nécessité, spoiler: un voleur de sac à main puis de banques
peu doué pour l'existence criminelle et que son amateurisme conduit régulièrement à séjourner spoiler: en prison.
Sur un mode narratif en voix off, Allen parodie les biographies cinématographiques des grands criminels, à ceci près que Virgil Starkwell n'en est pas un. Malgré ses mots d'auteur, la comédie est surtout visuelle, s'inspirant des grands maitres du muet, les Chaplin et Keaton ou autres Marx Bothers, dont Allen ressuscite l'esprit, soit par son apparence de clown triste et binoclard, soit par son goût pour l'absurde. Son film n'est pas loin d'être un hommage.
Certains effets, reconnaissons-le, sont un peu faciles (c'est étonnant de la part d'Allen) mais cette comédie sans temps mort est souvent irrésistible.
Une comédie décalée et bien sympathique de Woody Allen. Il faut quand même le dire, c'est quelqu'un qui a plein d'idées, son film en regorge, y a beaucoup de gags, qui reposent soit sur des dialogues bien écrits, soit sur des situations vraiment comiques.
Si parfois le film baisse de rythme, on passe vraiment un bon moment. Le côté faux-documentaire est assez sympa et permet de donner un petit côté original.
Si ce n'est pas ma comédie préférée de Woody Allen (cela reste Meurtre mystérieux à Manhattan), on passe un bon moment.
Si parfois le film baisse de rythme, on passe vraiment un bon moment. Le côté faux-documentaire est assez sympa et permet de donner un petit côté original.
Si ce n'est pas ma comédie préférée de Woody Allen (cela reste Meurtre mystérieux à Manhattan), on passe un bon moment.
Take The Money and Run est un des premiers long-métrages de Woody Allen qui réalise ici une comédie pur jus très délirante mais où l’on sent aussi que son acteur n’a pas encore réellement fixé les limites de son humour. Le film verse dans l’absurde et le gag, rappelant ou plutôt préfigurant même les films des ZAZ. Allen propose une réalisation assez variée et utilise le mélange faux documentaire/fiction en plus d’une voix off excellente, très stéréotypé des bandes-annonces de l’époque, tout cela fonctionne très bien. Allen joue avec beaucoup d’humour ce criminel de profession qui personnellement me fait parfois penser à un mélange de Buster Keaton et Peter Sellers. La jolie Janet Margolin se charge de jouer la femme du dit criminel, un rôle assez évident qu’elle rempli bien. La musique est excellente et dans le ton et l’époque et ajoute au côté parodique de l’ensemble surtout dans les scènes de braquages où la musique d’action contraste avec les inaptitudes du personnage. Bref, on passe un bon moment devant cette comédie courte mais efficace.
Des gags visuels drôles (enfin la plupart). Des dialogues pas géniaux comme dans les œuvres suivantes de Woody Allen mais toujours quelques perles. Scénario loufoque rempli de non-sens, pas le meilleur film de ces premières années de cinéaste mais une bonne comédie tout de même.
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