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    Le Lycéen
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    94 critiques spectateurs

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    lacroix p
    lacroix p

    12 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Lucas, 17 ans, ado dont on ne sait rien, perd son père brutalement, la famille (dont on ne sait rien non plus) est plongée dans un deuil qui nous échappe complètement. S'en suit une série de scènes qui abordent des sujets importants, les survolent, nous laissant sur le bas-côté. Le scénario pêche par son approximation, cela finit sur un sujet grave (un ado qui va mal) à être sans émotion malgré les efforts vains des acteurs. Et interminable. J'ai failli partir mais il pleuvait.
    vidalger
    vidalger

    292 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    C'est un film ennuyeux et tristounet que nous propose encore une fois ce chouchou de la critique professionnelle souvent déconnectée des attentes du spectateur. Partant d'une situation qui aurait pu être intéressante, la mort du père d'un adolescent pas trop bien dans sa peau et pour une fois en province, Honoré accumule les chichiteries telles les monologues du personnage principal face la caméra ou les engueulades répétitives. Les scènes d'amours adolescentes dont certaines à la limite du hard core gay posent le spectateur en voyeur obligé sans peur par ailleurs de casser un rythme déjà mollasson.
    On peut comprendre la volonté du réalisateur d'aborder - à nouveau - la trame autobiographique mais est-il nécessaire d'allonger et d'accumuler des scènes répétitives , souvent filmées en style "nouvelle vague" donc avec quelques décennies de retard pour montrer sa culture cinématographique ?
    En résumé, beaucoup de bruit pour rien, mis à part une Juliette Binoche sous-employée et un Vincent Lacoste moins tête-à-claques que d'habitude.
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    "Le Lycéen " assez bien noté par la presse est un drame en partie autobiographique qui finit par bouleverser. En effet le réalisateur Christophe Honoré s'est inspiré de sa propre vie pour écrire le rôle de Lucas interprété magistralement par le jeune Paul Kircher (nomination au césar espéré) qui tient à lui seul ce film dans une histoire qui parle de deuil et homosexualité démarrant timidement puis qui devient envoutante, bouleversante, romantique malgré quelques longueurs et des seconds rôles qui fait figure un peu de faire valoir ( Juliette Binoche et Vincent Lacoste).
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Sans conteste l'œuvre la plus personnelle, belle, émouvante, lumineuse, sensible de Christophe Honoré.
    Un grand film de deuil, d'espoir, d'initiation et d'amour, avec l'irradiante présence du jeune Paul Kircher, qui crève l'écran par sa beauté Tadzio (Mort à Venise) et sa grâce Alex (Paranoid Park). Un film qui vous hante bien après sa projection.
    PS : Pourquoi écrire au générique "Avec la participation de Juliette Binoche", alors qu'elle joue dans une scène sur deux...?! Je ne comprends pas ce curieux distinguo.
    Yves G.
    Yves G.

    1 288 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Lucas est un lycéen sans histoire. Il vit en Savoie entouré de l'affection aimante de sa mère (Juliette Binoche), professeure des écoles, et de son père (Christophe Honoré himself), prothésiste dentaire. Son homosexualité assumée ne pose aucun problème à sa famille. Sa vie éclate brutalement lorsque son père meurt dans un accident de la circulation. Son frère aîné (Vincent Lacoste), qui s'est installé à Paris, propose de l'héberger quelques jours pour lui changer les idées. Lucas y fait la rencontre de Lilio (Erwan Kepoa Falé), le meilleur ami de son frère, un artiste noir déclassé, et en tombe immédiatement amoureux.

    Christophe Honoré a perdu son père à quinze ans. Dans une troublante mise en abyme, il prend la place de ce mort en interprétant le rôle du père de Lucas, et le volant de la voiture (donc pas la place du mort) dans laquelle son père se tuera (donc il est bien à la place du mort). Comprenne qui pourra....
    La mort du père occupe le premier tiers du film qui en comprendra deux autres. Ils suivent Lucas dans son travail de deuil. Sa première partie se déroulera à Paris chez ce frère aîné auquel Lucas est si intimement lié mais avec lequel pourtant il ne cesse de s'affronter dans de violentes disputes. Sa seconde - dont je je dis déjà trop - voit Lucas revenir à Chambéry, plonger au fond du gouffre et en ressortir.

    Je conçois parfaitement qu'on puisse s'enthousiasmer pour ce "Lycéen", qu'on y voie le portrait, doux et dur à la fois, d'un adolescent en pleine crise existentielle. Je comprends qu'on salue la révélation de Paul Kircher, le fils de la sublime Irène Jacob (dont le dernier plan dans "La Double Vie de Véronique" constitue pour moi, et à jamais, un sommet de grâce indépassable). Je comprends encore qu'on puisse être touché par le chagrin de ce deuil, surtout si on l'a soi-même vécu, et par les tâtonnements de cet adolescent qui, au seuil de l'âge adulte, se cherche une place dans le monde.

    Mais, je dois hélas avouer que ce quatorzième fils de Christophe Honoré, comme d'ailleurs la plupart de ses précédents depuis "Dans Paris", "Les Chansons d'amour", "Plaire, aimer et courir vite", m'a déplu. Je n'aime pas les affèteries de son cinéma (un mot dont je maîtrise mal le sens mais qui, dans mon esprit critique son artificialité, ses tics, sa vacuité). Je le trouve parisianiste dans le pire sens du terme, vain, superficiel ou, pour le dire autrement, faussement profond.
    C'est le jugement sans appel et éminemment subjectif que je porte sur le personnage chouinant de Lucas auquel je me suis retenu, tout le film durant, de filer des claques en le renvoyant dans sa chambre.
    Yann C.
    Yann C.

    23 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Le film devient vite pénible avec sa caméra qui tremble, la succession de gros plan. Il insiste trop sur le côté pathétique. spoiler: La scène très érotique entre lycéens à t-elle sa place dans ce film grand public?
    Sophie W
    Sophie W

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    On s'ennuie tout du long dans ce film racoleur. Très mauvais scénario. Film bien trop long. Très mauvais.
    Indul Jean
    Indul Jean

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    Il semble que ce soit le film le plus perso, le plus autobiographique de Christophe Honoré dont j'avais beaucoup aimé certains opus (Chambre 212, Les Bien-aimés...). Curieusement, c'est celui qui m'a paru le plus toc. J'aurais presque pu lui attribuer la moyenne pour le premier tiers principalement axé sur les obsèques, c'est là que le réalisateur m'a le plus convaincu et touché. J'ai plutôt apprécié aussi les monologues subtils et forts du personnage principal en fil rouge et aussi la relation compliquée des 2 frères entre tendresse, complicité et incompréhension, beaucoup moins avec la mère (Binoche m'a paru bien meilleure dans tout ce que j'avais vu d'elle avant). Mais dès qu'on part à Paris avec la rencontre d'un 4e personnage et tout un enchaînement de scènes peut-être fidèles à l'histoire réelle mais tellement téléphonées et maladroites jusque dans les dialogues spoiler: "Tu dessines que des hommes ?"
    , je n'y crois plus du tout. Et encore moins quand un succès préhistorique de Sylvie Vartan surgit dans sa quasi intégralité pour nous surligner le moment de grâce furtif vécu par notre lycéen et ça va se gâter davantage quand, une scène plus tard, on le fait karaokéïser sur la version italienne d'un tube d'Hervé Vilard de... 1978 ! 2 titres dont aucun môme de 18 ans, même gay, n'a connaissance en 2022. Mais pourquoi donc Honoré n'a-t-il pas directement situé son film en 86 ? À défaut de faire plus vrai, ça m'aurait peut-être paru plus cohérent. Quand notre garçon rentre au bercail dans la 3e partie, je crois retrouver les accents d'authenticité qui m'ont séduit au début mais le charme n'opérera plus sur moi et le dénouement me laissera totalement insensible. Dommage.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Film sensible et émouvant ! On ne tombe pourtant pas dans le mélo facile et déjà vu. La mise en scène est délicate, par exemple, des minuscules plans "de traverse" semblant anodin peuvent avoir une grande force et être très signifiant. Le récit se suit sans effort. On suit l'acteur principal dans son parcours psychologique avec un très grand intérêt. Les scènes de familles dans la tristesse ou dans la joie sont un plaisir. Les acteurs sont excellents, admirables voire prodigieux ! C'est un film sur la tristesse qui met en joie !!!
    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Le malaise et le mal-être d’un adolescent, sur fond de sexualité, que le deuil du père n’arrange pas. C’est long, trop long (2 heures et des poussières). C’est censé faire partager des affres et des souffrances mais ça ne transperce par l’écran. Et puis cet avertissement « des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ». Ben oui ! Etait-ce nécessaire pour structurer le récit (puisque c’est un récit autant qu’un scénario) ? Non. Ai-je jamais autant baillé pendant une séance ?
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Le lycéen souffre des pires défauts du cinéma d'Honoré, un espèce de maniérisme post nouvelle vague ennuyeux et artificiel, un côté distancé qui empêche, à mon sens, l'émotion et un jeu d'acteur assez désincarné enfin surtout en ce qui concerne le jeune acteur principal dont l'interprétation m'a un peu laissé de marbre. Pour autant, le traitement du deuil est assez subtil, évitant les clichés mélodramatiques appuyés et le caractère initiatique de la narration plutôt bien menée quoique classique et assez balisé. Il aurait sans doute fallu aller plus loin, sortir comme Honoré l'avait avec l'excellent Les malheurs de Sophie, un peu de sa zone de confort. Le lycéen est un film assez vite oublianle bien que l'on sente l'amour qui y a mis le cinéaste.
    J.P Iacono
    J.P Iacono

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Un histoire très personnelle où Juliette Binoche brille dans le rôle d'une mère perdue entre le décès prématuré de son époux et les excès que celà provoque dans l'existence de son cadet lycéen de 1ère.
    Les tourments de l'ado en quête de sensations fortes, désireux de se lancer à corps perdus dans la découverte de son corps et de son homosexualité assumée, provoquent inévitablement le trouble dans l'auditoire d'une salle de ciné.
    Le réalisateur, en pleine conscience, a procédé à un montage d'une clarté sans ambage quant à ses intentions non voilées, c'est courageux mais pas nécessairement efficient.
    Il faut aller au bout du film pour mesurer ce qui peut être considérer comme une renaissance.
    Quant à la scène ultra charnelle entre deux adolescents, chacun appréciera.
    Emilie N
    Emilie N

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Même si les acteurs jouent tous très bien, je ne peux vraiment pas réussir à passer au-dessus du malaise du choix de l'acteur qui a un physique d'enfant, ce qui rend toutes les scènes (très) crues particulièrement dérangeantes à regarder. Et par extension je m'interroge sur la complaisance malsaine du réalisateur à mettre en scène ces épisodes de sexe. Par ailleurs le rythme du film est assez lent, et les face cam en coupent encore plus l'action. En conclusion je me suis sentie un peu sale à la fin du visionnage. Ce n'était pas une bonne expérience.
    pierre.tchr
    pierre.tchr

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Lucas est un ado fantasque et attachant, et son talentueux interprète Paul Kircher semble lui emprunter son cote rêveur et gentiment vaporeux. Christophe Honore le filme sous toutes les coutures, a moitié ou totalement nu dans bon nombre de scènes. Le film est agréable a regarder même si certaines scènes sont difficilement supportables.
    Vincent Lacoste fait du Vincent Lacoste, Juliette Binoche en fait des tonnes. Bien sur il fallait nous infliger un couplet anti-Zemmour primaire qui sort d'absolument nulle part, pour bien nous faire comprendre qu'on est dans du cinema de gauche humaniste.
    Je m'attendais a un peu plus de moments de légèreté, la tout me semble surligné et surtout le désespoir. Beaucoup de maniérisme, le moindre plan sur un visage est assorti d'effets camera a l'épaule, la voix off ou face camera incessant au début du film, pour disparaitre totalement et revenir a la fin...
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juin 2023
    Une caméra qui tangue, des plans fixes cadrés sans le moindre sens photographique, une actrice oscarisée parfaitement transparente, des micros de prise de son cachés dans des boîtes de conserve, un jeune acteur qui n'articule pas supplicient le spectateur pendant deux heures. spoiler: La scène de fellation suivant une torride scène de pénétration anale entre garçons ne sauve pas ce film qui laisse un goût amer.
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