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    Le Lycéen
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    3,6
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    94 critiques spectateurs

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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    J'ai plongé avec délectation dans ce grand bain de tristesse qui m'a surprise par sa MODERNITE ( alors que son titre Le lycéen fait plutôt années 60 70), son audace et surtout sa justesse...!
    L'âme de l'adolescent fragile y est parfaitement retranscrite... Lucas est beau tendre chiant et complètement paumé!
    Beaucoup pleuré mais beaucoup aimé l'histoire de cette famille interprétée par trois acteurs qui débordent de charme!
    PS ce n'est pas un film à voir en famille mais chacun peut le regarder dans son coin à partir de 15 ans:))
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2022
    Récit très personnel pour son cinéaste Christophe Honoré, au style immédiatement identifiable, hérité de la Nouvelle vague, lourdeurs comprises, Le Lycéen ne touche pas autant que l'on aimerait. Peur-être à cause d'un sentiment de déjà vu dans ce portrait d'un garçon de 17 ans, frappé en plein cœur par la mort de son père et qui entame une véritable dérive existentielle.. Une histoire de deuil et d'émancipation individuelle que le réalisateur capte avec sensibilité mais aussi quelques afféteries : gros plans nombreux, voix off et monologues, caméra tremblante, bref, tout un arsenal de mises en situation qui prétendent au romanesque ou au littéraire sans la subtilité espérée. Le film est un peu trop centré sur le déséquilibre de son jeune héros, sacrifiant au passage les membres de sa famille qui restent secondaires dans la vision de Christophe Honoré. Le recours aux artifices précités rend par ailleurs le long-métrage peu fluide, à la fois doloriste et exhibitionniste. Paul Kircher possède un jeu encore fragile, certes adapté au caractère du personnage qu'il incarne mais sa quête semble trop égoïste pour attirer une immédiate sympathie. En revanche, Juliette Binoche et Vincent Lacoste font plutôt bien le peu qu'on leur demande alors que Erwan Kepoa Falé constitue la varie révélation du film.
    Math719
    Math719

    148 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2023
    Très beau film. Vraiment bien réalisé on a l’impression d’être à la place des acteurs, la tension palpable, la tristesse, le mal être etc. Ça peut être ça aussi la vie d’un lycéen.. Paul Kircher est bluffant, un jeune acteur talentueux. Juliette Binoche touchante et un Vincent Lacoste comme d’habitude très juste dans son rôle. Bravo pour ce long métrage un peu en décalage avec ce qu’on peut trouver un peu trop souvent des fois; là effectivement il y a rien de superficiel ! Pas de faux semblant des scènes choc, l’amour le sexe mais aussi la mort : la vrai vie… à voir !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Une vraie bombe émotionnelle . Comme toujours Christophe honoré nous donne un film humain, traversé de peines et de joie. Un vrai souffle de vie. Illuminé et transcendé par ses acteurs.
    Henner
    Henner

    39 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Une précision liminaire : ne pas aimer un film comportant des scènes homosexuelles érotiques à la limite du porno est une faute grave. Le simple fait de tourner ce genre de scène doit être salué avec enthousiasme et se montrer tiède - voire glacé - vous classe illico dans le cloaque nauséabond des cinéphiles réactionnaires. Pour le reste le film est geignard, larmoyant et plutôt pénible. L'acteur qui joue l'adolescent s'appelle, je crois, Narcisse ( non ? ah j'ai pu me tromper !) et finit par exaspérer . Vincent Lacoste fait le job pour le cachet et Binoche aussi. Erwan Kepoe Fala assure mieux. Dans la même veine François Truffaut a tourné les "400 coups". C'était fin, délicat, émouvant. Mais bon une fois encore il convient de s'extasier pour les raisons susdites.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Autant le cinéma de Christophe Honoré peut parfois m'emporter dans des élans d'enthousiasme difficilement maîtrisables (Les chansons d'amour, Chambre 212, Guermantes) autant il peut me laisser complètement froid, comme c'est le cas ici.

    Le sujet du film est Honoré lui-même, puisque le lycéen, c'est lui, transposé de Rennes à Chambéry, de façon à ce que les aspects autobiographiques soient moins pesants. Perte du père dans un accident de voiture et difficile travail de deuil, éveil de la sexualité, problèmes psychologiques et premières séances parisiennes : c'est bien l'itinéraire du cinéaste qui est ici décrit.

    Pour Honoré cela doit être particulièrement touchant. Pour le spectateur, le spectacle n'est pas très captivant : Juliette Binoche ne joue pas très bien me semble-t-il et le jeune acteur Paul Kircher n'est pas très charismatique (il est même énervant par moment, sans que l'on sache si c'est à dessein). Vincent Lacoste est égal à lui-même.

    Le ton du film, qui hésite entre plusieurs genres (porno soft gay, chronique provinciale, drame familial, récit d'initiation, tableau parisien), ne parvient jamais à être tout à fait juste, et laisse une impression d'inachevé.

    Pas le meilleur Honoré, loin s'en faut.
    Omg151
    Omg151

    51 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Film réservé aux aficionados hardcore de Christophe Honoré, où il se livre sur le deuil suite
    à la mort accidentelle(?) de son père. Hélas pas de renouvellement dans la forme, toujours mal filmé,
    trop long et mal monté, complaisant, beaucoup d'afféteries (monologues redondants face caméra, ralentis, accélérés inutiles... ) et assez surprenant car bourré de pathos répétitif qui nuit à une émotion pure et sincère.
    Les scènes d'embrassades, de pleurs, de regards dans le vide s'accumulent. Le jeune acteur filmé sous toutes les coutures fait ce qu'il peut en ânonnant son texte trop écrit, comme il peut.Quelques moments de grâce avec l'acteur Erwan Kepoa Falé,
    qui seul garde un peu d'élégance dans cette histoire, pour laquelle Honoré ne semble pas avoir encore la bonne distance.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Christophe Honoré cède au plaisir de faire un film d'adolescence racontant, en substance, la sienne, transposée à l'heure actuelle. Le Lycéen est donc une énième version du jeune homosexuel mal dans sa peau qui fait payer son mal-être à lui-même et aux autres en s'adonnant au sexe glauque, à la prostitution et à l'auto-destruction. On aurait pu rêver d'un récit plus subtil, moins attendu de la part d'un cinéaste qui nous a davantage habitué à la subversion cinématographique. On retiendra donc plutôt les partitions de Juliette Binoche et Paul Kircher.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Christophe Honoré a fêté l’an passé ses vingt ans de carrière au cinéma. C’est un auteur connu et reconnu avec un style assez identifiable qui fait clairement partie de ce que l’on peut nommer le cinéma d’auteur français. Dans tout ce que cette appellation (d’origine contrôlée si l’on peut dire...) peut avoir de bon comme de mauvais. Et, justement, « Le lycéen » est la parfaite synthèse de tout ce dont peu accoucher ce type de cinéma, et donc par ricochet le cinéaste. En gros, ici on alterne le meilleur et le pire de son cinéma dans une œuvre qui s’assume comme en partie autobiographique et en hommage à son propre père. D’ailleurs c’est Honoré lui-même qui joue le rôle du père, dont le décès sera le point de départ de cette chronique d’un adolescent de notre époque. La symbolique est là et ce film semble fonctionner comme une sorte de catharsis pour le metteur en scène.

    Reconnaissons d’abord au film sa plus grande qualité et probablement sa grosse valeur ajoutée: révéler un jeune acteur incroyable et époustouflant. Alors oui, des enfants ou adolescents acteurs qui débutent devant la caméra, depuis une dizaine d’années, il y en a des tonnes qui sortent du lot, épatent et méritent maintes louanges. Les compliments concernant ces comédiens en herbe en deviendraient presque galvaudés à force de voir défiler de jeunes pousses talentueuses, que ce soit des bambins ou des jeunes adultes. Déjà vu dans « T’as pécho », le jeune Paul Kircher est ici sensationnel. Il porte le film sur ses frêles épaules en jouant un adolescent lycéen, accessoirement gay mais que cela ne définit absolument pas ici, plus vrai que nature. Dans l’air du temps même on pourrait dire. Il est juste, espiègle, humain et crédible jusqu’au bout des ongles. C’est le véritable moteur de ce « Lycéen » et un César du meilleur espoir masculin semble lui être déjà promis. Et petite précision accessoire : le générique de fin, de sa typographie à sa manière de défiler, est de toute beauté.

    Dommage que tout le film ne soit pas aussi lumineux et réussi que peut l’être l’interprétation du jeune acteur. En effet, Honoré est capable du meilleur (le second cycle de sa filmographie, à partir de « Dans Paris » et poursuivi avec son magique et magnifique meilleur film, « Les Chansons d’amour ») où poésie, moments en apesanteur et réalisme un peu intello côtoient une mise en scène magnifique. Mais, depuis quelques films, Honoré sombre parfois dans les pires travers du film d’auteur parisien pur jus, souvent prétentieux et chiant, et on n’est clairement moins emballé (« Chambre 212 » ou « Guermantes » en sont le parfait exemple). Le début et la fin de « Le lycéen » cochent cette case, soit toutes les séquences en Savoie. Mais, une fois à Paris, une ville qu’il sait si bien filmer, notamment dans la brume hivernale, il livre ses meilleures séquences. Dont certaines, belles et envoûtantes comme celle du karaoké. Parfois cru, parfois à côté de la plaque mais toujours bourré de Cinéma avec un grand C et de scènes puant le vrai, son dernier film semble être bicéphale tout en étant bien la parfaite synthèse de son cinéma. Mais si on n’est pas client, les deux heures que dure le film pourront sembler longues. Sinon, cela reste tout de même dans la moyenne haute de sa filmographie et on ne peut s’empêcher de trouver cet hommage au père touchant.

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    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Le meilleur film de Christophe Honoré. Ce récit d'initiation est profondément bouleversant. Tout est en subtilité et émotion contenue, avec une construction intelligente. Le jeune Paul Kircher est une authentique révélation. Du grand art !
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    A l'instar de Valeria Bruni-Tedeschi, il y a des réalisateurs et des réalisatrices qui aiment bien raconter leur vie et celle de leur famille. C'est le cas de Christophe Honoré. Dans "Le lycéen", on le retrouve plus ou moins dans la personne de Lucas, un adolescent de 17 ans qui a perdu son père dans un accident de voiture et qui entretient d'assez mauvais rapports avec son frère Quentin, plus âgé que lui et qui est parti vivre à Paris. Malgré tout, Lucas décide d'aller passer du temps auprès de son frère et il découvre un univers parisien très différent de celui qu'il a toujours connu en province. On aurait préféré que le film s'appelle "La mère du lycéen" et se consacre davantage au travail de deuil d'Isabelle, la mère de Lucas et de Quentin, un personnage beaucoup plus intéressant que celui de Lucas. Ce dernier, malgré tout, est bien interprété par Paul Kircher dont c'est le premier grand rôle au cinéma. Isabelle est remarquablement interprétée par Juliette Binoche. Quant à Quentin, on se demande si le rejet qu'on ressent envers lui vient du portrait peu sympathique qui est fait de lui ou du jeu d'une grande médiocrité de Vincent Lacoste, son interprète. Sinon, on retrouve le caractère chichiteux et complaisant du cinéma de Christophe Honoré. Pour tout dire, on a souvent l'impression de voir un film de Xavier Dolan !
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    168 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    Honoré déçoit immanquablement. Il n'a plus grand chose à dire avec sa caméra. Chaque nouveau film est pire que le précédent. Ici, on est vite fatigué par cette histoire rabougrie de deuil. Tout semble déjà dit, déjà là, déjà fait, déjà vu. Binoche et Vincent Lacoste sont assommants. Le film se traine en longueur, baveux, pompeux, faussement concerné. Il manque de fraicheur, de surprise. Le seul point positif c'est Paul Kircher. Ce jeune comédien sauve le film in extremis en lui insufflant des petites secousses de vie.
    Bernard F
    Bernard F

    20 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Beaucoup de longueurs dans ce film. Déjà on a droit à l'enterrement du père du début à la fin. C'est lourd. Etait-ce vraiment utile? La discussion politique pendant le repas réveille un peu le spectateur. Et puis c'est larmoyant, très larmoyant. Binoche passe son temps à pleurer ou à étreindre les uns et les autres. Des scènes de sexe très hard qui n'étaient pas vraiment nécessaires et qui paraissent interminables tellement elles sont crues. Certes, on voit un ado perturbé qui va à la dérive mais on a l'impression que ça n'avance pas. Juste un petit moment bienvenu, plein de fraicheur: le jogging de nuit sur la très punchy chanson de Sylvie Vatan "irrésistiblement". Mais dans l'ensemble, le film est lent et on finit par s'ennuyer. Personnellement, j'avais hâte que cela se termine.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2023
    "Le Lycéen" (??? - antiphrase, au mieux) est une confession (non, un pamphlet plutôt) nombriliste, au ton quasiment caricatural. Le sieur Honoré s'est-il honoré à prendre à témoin le spectateur ("Lucas" assurant à lui seul le "choeur", à quelques "binocheries" près) ? Témoin de quoi au fait ?... De son mal-être d'apprenti giton ? Déstabilisé par la disparition brutale (et en partie incompréhensible - spoiler: l'accident mortel dudit étant problématique
    ) de son père (Honoré dans le rôle) ?... Hum... Un doute m'habite, à cet égard - chouiner à répétition, voire spoiler: se tailler les veines dans un lieu public
    : sincérité, ou exhibition ?... Film très "honorien" (à défaut d'être honorable), que l'on s'étonnerait à ne pas voir interdit aux moins de 12 ans, au moins (même pas "avec avertissement"), si l'on ne se rappelait pas l'insistance de la non-Éduc' nat' sur l'importance d'évangéliser les enfants à l'école en matière de sexualité (de la manière la plus explicite, et "complète") et de "genre". Seul atout, de casting : le jeune Paul Kircher, double fils de talentueux, dans le rôle-titre (la petite étoile est pour lui seul).
    ben desiles
    ben desiles

    31 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2022
    Bien que le sujet soit triste - la mort d'un père -, ce film m'a laissé de marbre. Le passage du jeune héros dans une église pour interroger un prêtre sur la résurrection est bien la seule surprise. Sinon, beaucoup de clichés. Vincent Lacoste joue un personnage qui évolue dans "le monde de l'art", donc il est inévitablement décoloré en blond, porte des pulls mohair rose et des pantalons dignes d'un clown de cirque. Lilio, son ami noir, comme de bien entendu, est escort et porte lui aussi des pulls dignes de Jacob dans le film "La cage aux folles". Sa mère est une mama africaine "au grand coeur" - évidemment - qui parle de "babtous" et trouve l'ex de son fils trop blanc. Le héros endeuillé couche à droite à gauche, quand il ne se taillade pas les veines... Les personnages étaient peut-être trop exaspérants pour me toucher.
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