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    Le Lycéen
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    velocio
    velocio

    1 192 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    A l'instar de Valeria Bruni-Tedeschi, il y a des réalisateurs et des réalisatrices qui aiment bien raconter leur vie et celle de leur famille. C'est le cas de Christophe Honoré. Dans "Le lycéen", on le retrouve plus ou moins dans la personne de Lucas, un adolescent de 17 ans qui a perdu son père dans un accident de voiture et qui entretient d'assez mauvais rapports avec son frère Quentin, plus âgé que lui et qui est parti vivre à Paris. Malgré tout, Lucas décide d'aller passer du temps auprès de son frère et il découvre un univers parisien très différent de celui qu'il a toujours connu en province. On aurait préféré que le film s'appelle "La mère du lycéen" et se consacre davantage au travail de deuil d'Isabelle, la mère de Lucas et de Quentin, un personnage beaucoup plus intéressant que celui de Lucas. Ce dernier, malgré tout, est bien interprété par Paul Kircher dont c'est le premier grand rôle au cinéma. Isabelle est remarquablement interprétée par Juliette Binoche. Quant à Quentin, on se demande si le rejet qu'on ressent envers lui vient du portrait peu sympathique qui est fait de lui ou du jeu d'une grande médiocrité de Vincent Lacoste, son interprète. Sinon, on retrouve le caractère chichiteux et complaisant du cinéma de Christophe Honoré. Pour tout dire, on a souvent l'impression de voir un film de Xavier Dolan !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Depuis quelques années, François Ozon et Christophe Honoré entrelacent leurs propositions cinématographiques et entrouvrent un peu plus leur histoire personnelle.
    Ils le font chacun à leur manière, Ozon usant d’une palette « Pop » quand Honoré se frotte à ses récits avec une énergie plus « Rock ».
    Alors vous me direz qu’entre « Armageddon Time » , « Licorice Pizza » et autre autofiction ciné, on n’a peut-être pas envie d’en savoir plus sur leur vie mais dans le cas du « Lycéen » on est face à un petit bijou de sensibilité et de sensualité.
    Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats avec le mort brutale de son père dans un accident de voiture. Avec l’aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.
    On sent un Christophe Honoré qui se met à nu et arrive à transposer son histoire dans un Paris d’aujourd’hui.
    La caméra n’est pas toujours en mode « steady » pour mieux coller aux corps et aux personnages et avec Honoré ça passe parce que l’on est cueilli par son enthousiasme à nous faire entrer au plus près de ce qui est invisible à l’œil nu…
    Ce que j’aime également dans le cinéma de Christophe Honoré (à la différence de celui de Ozon) c’est que l’homosexualité y est traitée de manière plus légère et joyeuse ( chez Ozon on passe par le S&M, le placard ou bien la pédophilie pour faire court…).
    Le film est porté par un casting assez réussi, entre Paul Kircher le petit nouveau qui ira loin ( dixit son réal à l’avant-première) une Juliette Binoche toujours au plus juste, un Vincent Lacoste qui conserve cette fraîcheur à l’écran après des années dans le métier et Erwan Kepoa Fale dont le regard pénétrant transperce la pellicule.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Le lycéen est le nouveau film de Christophe Honore. Comme toujours, c’est par l’image, la musique, le rythme que l’on est embarqué dans le film. Lucas, 17 ans perd son père et suit son grand frère quelques jours à Paris. Une plongée dans la vie parisienne, pour ce jeune homme homosexuel qui va explorer la vie pour panser ses plaies. Le casting est magnifique avec une révélation : Paul Kircher, extraordinaire. Bouleversant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Christophe Honoré a fêté l’an passé ses vingt ans de carrière au cinéma. C’est un auteur connu et reconnu avec un style assez identifiable qui fait clairement partie de ce que l’on peut nommer le cinéma d’auteur français. Dans tout ce que cette appellation (d’origine contrôlée si l’on peut dire...) peut avoir de bon comme de mauvais. Et, justement, « Le lycéen » est la parfaite synthèse de tout ce dont peu accoucher ce type de cinéma, et donc par ricochet le cinéaste. En gros, ici on alterne le meilleur et le pire de son cinéma dans une œuvre qui s’assume comme en partie autobiographique et en hommage à son propre père. D’ailleurs c’est Honoré lui-même qui joue le rôle du père, dont le décès sera le point de départ de cette chronique d’un adolescent de notre époque. La symbolique est là et ce film semble fonctionner comme une sorte de catharsis pour le metteur en scène.

    Reconnaissons d’abord au film sa plus grande qualité et probablement sa grosse valeur ajoutée: révéler un jeune acteur incroyable et époustouflant. Alors oui, des enfants ou adolescents acteurs qui débutent devant la caméra, depuis une dizaine d’années, il y en a des tonnes qui sortent du lot, épatent et méritent maintes louanges. Les compliments concernant ces comédiens en herbe en deviendraient presque galvaudés à force de voir défiler de jeunes pousses talentueuses, que ce soit des bambins ou des jeunes adultes. Déjà vu dans « T’as pécho », le jeune Paul Kircher est ici sensationnel. Il porte le film sur ses frêles épaules en jouant un adolescent lycéen, accessoirement gay mais que cela ne définit absolument pas ici, plus vrai que nature. Dans l’air du temps même on pourrait dire. Il est juste, espiègle, humain et crédible jusqu’au bout des ongles. C’est le véritable moteur de ce « Lycéen » et un César du meilleur espoir masculin semble lui être déjà promis. Et petite précision accessoire : le générique de fin, de sa typographie à sa manière de défiler, est de toute beauté.

    Dommage que tout le film ne soit pas aussi lumineux et réussi que peut l’être l’interprétation du jeune acteur. En effet, Honoré est capable du meilleur (le second cycle de sa filmographie, à partir de « Dans Paris » et poursuivi avec son magique et magnifique meilleur film, « Les Chansons d’amour ») où poésie, moments en apesanteur et réalisme un peu intello côtoient une mise en scène magnifique. Mais, depuis quelques films, Honoré sombre parfois dans les pires travers du film d’auteur parisien pur jus, souvent prétentieux et chiant, et on n’est clairement moins emballé (« Chambre 212 » ou « Guermantes » en sont le parfait exemple). Le début et la fin de « Le lycéen » cochent cette case, soit toutes les séquences en Savoie. Mais, une fois à Paris, une ville qu’il sait si bien filmer, notamment dans la brume hivernale, il livre ses meilleures séquences. Dont certaines, belles et envoûtantes comme celle du karaoké. Parfois cru, parfois à côté de la plaque mais toujours bourré de Cinéma avec un grand C et de scènes puant le vrai, son dernier film semble être bicéphale tout en étant bien la parfaite synthèse de son cinéma. Mais si on n’est pas client, les deux heures que dure le film pourront sembler longues. Sinon, cela reste tout de même dans la moyenne haute de sa filmographie et on ne peut s’empêcher de trouver cet hommage au père touchant.

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