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    Le vieil homme et l'enfant
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    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    Qui pourrait détester le premier long-métrage de Claude Berri, chronique en grande partie fidèle de son "exil" à la campagne, durant les mois qui ont précédé la Libération ? L'histoire est à hauteur d'enfant, autour de l'amitié entre un ancien combattant, pétainiste et antisémite, et ce garçon juif de 9 ans, qui doit cacher ses origines. Cette vision de la France occupée n'a pas la prétention de raconter l'état des lieux de l'époque mais de saisir la sensibilité d'un enfant qui ne comprend pas tous les enjeux de la guerre mais qui joue avec les préjugés de son grand-père de circonstance en nous impliquant dans le ridicule de ces a priori. L'on attend un ressort dramatique supplémentaire, comme la confrontation attendue du vieil homme avec l'identité de son petit protégé, mais elle n'aura pas lieu. Personne ne meurt dans le film (quid de la vie des parents durant sur cette période ?) et les Allemands sont absents, de même que la Résistance, d'ailleurs. Car Berri a souhaité avant tout focaliser son intrigue sur cette relation entre un gamin innocent coupé de sa famille et un vieux bougon aux idées préconçues mais au cœur d'or. Michel Simon, au milieu d'interprétations plus ou moins convaincantes, est prodigieux dans l'un de ses meilleurs rôles de la dernière partie de sa carrière.
    Acidus
    Acidus

    632 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2023
    Avec "Le vieil homme et l'enfant", le cinéaste Claude Berri puise dans ses souvenirs d’enfance pour nous narrer l’histoire de ce jeune garçon juif en exil à la campagne durant l’Occupation allemande.


    Film d’une grande tendresse. Un peu trop gentillet peut-être. Il manque à ce long métrage une véritable trame narrative et son aspect décousu a empêché chez moi toute forme d’immersion. Heureusement, la performance de Michel Simon vaut à elle seule le détour et nous fait passer un bon moment en sa compagnie.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2008
    Eclaté par le torrent de fraîcheur de la Nouvelle Vague, le cinéma français des années 60 a pu élargir ses thèmes sans complexe et de ce fait aborder des sujets plus difficiles, moins présents au cinéma. En exemple, Godard dès 1963 se plongea dans l’actualité la plus tabou avec «Le Petit Soldat». En l’occurrence, «Le vieil homme et l’enfant» (France, 1966) de Claude Berri est le film qui nous concerne. A la manière d’un Truffaut qui sous les apparats de la fiction témoigne des vicissitudes de son enfance parisienne, Berri conserve une trace de son passé d’enfant, juif sous l’Occupation allemande. Or à l’inverse de Truffaut, Berri est plus direct, moins apprêté dans son processus narratif puisqu’il ne fait pas appel à un double comme Antoine Doisnel mais se met en scène enfant. Grâce aux audaces des Jeunes Turcs et d’Alain Resnais, Berri peut dans le paysage cinématographique français créer une œuvre qui traite sans louvoiements de l’Occupation au quotidien. Jeune enfant juif, le personnage de Berri est envoyé sous une fausse identité par ses parents à la campagne, chez un couple de vieilles personnes antisémites, gorgés de la propagande pétainiste. A partir de cet instant, qui n’intervient qu’au bout d’une quinzaine de minutes, le film s’engage à briser les coutumes manichéennes qui entendent conserver les mauvaises gens comme elles sont, de même pour les bonnes gens. Le regard que porte le cinéaste sur ses antisémites communs ne comporte jamais de rancœur. Preuve en est la dédicace affective à ce vieux couple qui ouvre le film. Bien qu’étranger au mouvement de la Nouvelle Vague, Berri partage avec eux ce goût de l’intime. Mais a contrario de Rivette, Rohmer, Chabrol qui usaient de l’intime par la forme, il fait appel au style du roman voire du romanesque, de l’intime par les situations que créent les protagonistes et non pas par la vision cinématographique du monde. Car bien qu’assisté, entre autre, par Philippe Garrel, Berri est académique et sentimentaliste.
    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2022
    "Le Vieil Homme et L'enfant" aborde des thématiques dramatiques d'une façon très feel good movie tout en restant totalement cohérent avec son sujet. Les acteurs, de l'enfant jusqu'à évidemment Michel Simon qui tient là un rôle à la hauteur de son talent, sont parfaits, l'ambiance champêtre dépeint une campagne aujourd'hui disparue, mais le film ne se contente pas que de cela, il explore aussi les thématiques de la France occupée et collaborationniste, et évidemment la forte thématique de l'antisémitisme ordinaire. En résumé, c'est amusant, c'est beau, c'est tendre et c'est loin d'être simpliste.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2022
    Lors de la 2nde guerre mondiale, alors que la France est sous occupation allemande, une jeune garçon juif est envoyé en sécurité loin de Paris. Le couple qui l'accueille, âgé et endoctriné par le régime de Vichy, ne sait rien de ses origines.
    S'en suit une histoire aussi formidablement écrite qu'interpretée durant laquelle l'enfant tentera de préserver son identité, tout en tâchant de décrypter ce monde qui lui est si hostile. Une réflexion pertinente et bouleversante sur l'humanité, les relations qui la composent, et certaines de ses absurdités.
    Réalisé en 1966, le film n'a rien perdu de sa puissance.
    Un chef d'oeuvre à (re)découvrir
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Parfait pour une première approche des préjugés antisémites durant la deuxième mondiale avec un petit-fils de dix ans. Pas de violence, un Michel Simon très touchant, il ne faudra cependant pas rester sur cette image d'Epinal , même si basée sur une histoire en bonne partie réelle.
    DVD octobre 2017
    Alain D.
    Alain D.

    507 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2020
    Réalisée en N&B par Claude Berri en 1966, cette très belle comédie dramatique nous offre une belle reconstitution de la France campagnarde de 1944 ou les enfants chantent à l'école en hommage au Maréchal. Il nous propose bon nombre de scènes émouvantes entre le Grand-père (adoptif) et l'enfant.
    Ours d'Argent du Meilleur acteur à Berlin en 1967, Michel Simon fait effectivement une démonstration de comédie avec un rôle sur mesure et des dialogues à la hauteur de sa gouaille. Il est entouré de figures emblématiques du cinéma français telles que Marco Perrin le prêtre, Paul Préboist le fermier et Charles Denner le père du petit Claude Langman, un intrépide gamin juif de 8 ans.
    Sur un joli palmarès de 23 films, " Le vieil homme et l'enfant " est le deuxième long-métrage réalisé par Claude Berri ; un film devenu culte.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2022
    Un monument de douceur, une résistance du sourire face à un quotidien épouvantable, une ode à la différence (ou plutôt : à la ressemblance ?), Le Vieil Homme et l'Enfant est tout cela, et bien plus encore. Claude Berri signe un chef-d'œuvre dont on boit chaque minute, savourant les jeux et les bêtises de ces deux compères que tout oppose (le petit juif et le vieil antisémite qui ignore son identité réelle) tout en gardant à l'esprit cette tension de savoir si la vérité éclatera, et quelle sera la décision du vieillard... Heureusement, le final évite la facilité ( spoiler: le pépé ne comprendra pas que le petit est juif), mais aura quand même évolué par lui-même au contact du garçon ("Et les Juifs, Pépé ?" - "Boh, ils peuvent pas être plus méchants que les autres.",
    cette dernière réplique nous fait fondre à chaque fois), qui lui a tendu le miroir nécessaire pour se rendre compte de la bêtise des clichés qu'il égrène ( spoiler: "T'as le nez comme t'as dit ! T'es Juif !" - "Eh beh... Grngrngrn... Eh !"
    ). Le vieux couple qui s'enguirlande à coups de vacheries hilarantes, le papy qui fait le guignol et la mamie qui râle, le mode de vie campagnard (avec la chanson sur le pinard... Cultissime !), tout fleure bon le vécu et le souvenir commun à tous ceux qui auront eu la chance d'y avoir goûté... Excepté peut-être le gamin qui tire sur la clope et siffle les verres de rouge (ah, l'époque... On n'oubliera pas qu'il a fallu une loi en 1956 pour retirer de la cantine primaire...le vin !). Cela, on ne le regrette pas, c'est certain, sauf la chanson à boire qui va bien avec. La guerre se confronte ici à son plus terrible ennemi : l'espoir, et voici qu'on se prend à rêver à un monde parfait, fait d'autant de douceur que l'on perçoit entre les personnages de Alain Cohen (brillant) et Michel Simon (inoubliable). Ces deux amis, on les garde au fond du coeur longtemps après le visionnage du film. Si vous cherchez un petit bijou d'humanisme, qui n'oublie pas d'être drôle et touchant, sans jamais verser dans le pathos, alors Le Vieil Homme et l'Enfant vous tend les bras. Et vive le pinard !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    « Le vieil homme et l’enfant », le second long-métrage de Claude Berri (1967) est un pur chef-d’œuvre. Il raconte la vie du petit Claude Langmann (le nom d'état-civil de Claude Berri) alias Longuet, dans une famille d'accueil où ses parents l'ont envoyé pour éviter les rafles. C’est un couple de grands-parents avec Pépé (Michel Simon) et Mémé (Luce Fabiole). Pépé un ancien poilu est vichiste, anticlérical, antibolchevique et anti-franc-maçon. Mais le petit Claude (Alain Cohen), 8 ans, va le faire « craquer » sans que Pépé ne se doute qu’il soit juif et il lui dira même « S’il pouvait (son fils) me faire un petit comme toi ! ». Claude se complaira à faire parler Pépé et les scènes où Michel Simon décrit les juifs ou mime un bolchevique mangeur d’enfants sont inoubliables. Le petit Claude ira même jusqu’à lui dire « « J’ai peur d’être un juif » puis « Mémé, Pépé est un juif » ! C’est pour moi un des plus beaux rôles de Michel Simon qui avait alors 72 ans… Mémé est un contre-poids utile au petit Claude et plaisant avec ses lapins que Pépé ne veut plus tuer et manger car « il n’est pas un cannibale ». Son affection pour son chien Kinou est illimitée et celui-ci va mourir le 6 juin 1944 à l’âge de 15 ans… A noter des acteurs de génie : Charles Denner dans le rôle du père de Claude qui est excellent dans la scène où il parle de Mickey-Tailleur ou encore Paul Préboist avec sa réflexion récurrente à ses 2 garçons morveux « Tu veux le mien ? Il est plus gros ». Le rôle du fils de Pépé (Roger Carel) est plus marginal malgré la réplique « Tu es mon fils, lui (Pétain) c’est mon père ! ». Les seuls petits bémols sont le fait que curieusement Pépé écoute Radio-Londres et cette femme tondue qu’on voit à la libération de ce petit village des Alpes dont la vie champêtre est parfaitement exprimée.
    Ce film dans un excellent noir et blanc à la façon de Jean Renoir, René Clair ou Duvivier, est d’un très grand humanisme poétique malgré un sujet si grave mais curieusement il ne rapportera à Michel Simon qu’un Ours d'Argent à Berlin... le sujet était peut-être encore « trop sensible » en 1967 ?
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    S'il y a bien un film à voir de Claude Berri, c'est bien "Le vieil homme et l'enfant". Autobiographique et délicat, ce long-métrage raconte le déracinement d'un enfant juif parisien envoyé à la campagne pour sa propre sécurité. Il va être reçu dans une famille tout ce qu'il y a de plus "française" et y être élevé comme le petit-fils de Pépé et Mémé. Dans les dialogues ciselés ou résonnent rires et plaisanteries douteuses mais pas si méchantes sur les juifs, on assiste à la naissance puis l'épanouissement d'une amitié fusionnelle entre Claude et le grand-père. Cette dernière est rendue possible par une exceptionnelle performance d'acteur : celle du vieux briscard Michel Simon qui donne là une de ses meilleures prestations, mais aussi celle du petit gibus Alain Cohen, qui arrive à faire passer facilement des émotions. On peut regretter - c'est pour moi le seul réel point négatif de ce long-métrage - l'absence de consistance des personnages secondaires qui semblent juste être là pour devenir les faire-valoir des deux héros, mais sinon c'est du tout bon à presque tous les niveaux. A voir !
    pietro bucca
    pietro bucca

    54 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Un beau film. Quand deux personnes (un enfant et un vieillard) que tout a l'air d'opposer, finissent par se rapprocher. La preuve qu'en dialoguant, tout est possible. Un film jonché de tristesse et de tendresse. Un film qui a tout de meme, un petit peu vieilli, d'ou la difficulté a mettre une note. Mais un film qu'il faut avoir vu ne serait ce qu'une fois.
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2009
    Le fameux Berri signe une oeuvre forte et magnifique ce qui est loin d'être toujours le cas. Epoustouflant Michel Simon, un monstre du cinéma.
    willycopresto
    willycopresto

    118 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    "Le vieil homme et l'enfant" (1967) rediff sur Arte le 21.09.2015
    L'histoire autobiographique de l'enfance de Claude Berri : pour un de ses premiers films, c'est une totale réussite. C'était lors de la dernière guerre et les parents juifs de Claude avaient mis leur fils à l'abri des rafles et de la déportation, dans une famille lointaine de personnes âgées d'une région plus tranquille : "pépé et mémé" qui ne savaient rien des origines de leur petit pensionnaire. Et pendant que la guerre faisait rage un peu partout, dans cette région la paix continue et on entonne plus volontiers "l'hymne au vin" que "Maréchal, nous voilà !" La vie continue paisible comme si rien n'était et une étrange complicité naît entre Pépé et le petit bonhomme, le premier lui demandant de ne plus manger ses lapins... C'est amusant, plein d'émotion et de poésie et même s'il ne se passe guère que des choses de la vie courante, on ne s'ennuie pas une seconde ! Il est intéressant de voir le rôle du père de Claude joué par Charles Denner ici, puis Yves Robert dans le "cinéma de papa" qui sera une suite de ce film, mais qui est loin d'avoir remporté le même succès. Deux interprétations et deux styles différents...Tous les comédiens sont du reste parfaits, mais à part les tous jeunes, hélas disparus aujourd'hui ! Excellent.
    willycopresto
    Agnes L.
    Agnes L.

    127 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    Magnifique cette relation affectueuse qui naît entre ce grand père antisémite et ce jeune enfant juif. Et que d'intelligence et d'espièglerie chez ce dernier quand il demande au grand père comment on reconnaît un juif. La description l'amuse mais il ne montre rien car il comprend alors ce que sont des préjugés raciaux. Ce film référence dresse un panoramique sensible et bienveillant de la France profonde, à travers ce couple de pétainistes convaincus, de leurs voisins ainsi que de l'école publique.
    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Avec son premier long-métrage sorti en 1967, Claude Berri livre une comédie familiale dont la trame est inspirée des souvenirs de son enfance. Durant l’occupation allemande, un petit garçon juif est envoyé dans une famille d’accueil à la campagne. Le grand-père (le formidable Michel Simon), pétainiste convaincu et antisémite, se lie d’amitié pour cet enfant dont il ignore les origines. Le scénario développe la relation fusionnelle entre ces deux individus tout en rappelant avec humour et parfois gravité le contexte historique qui les entoure. Le ton est juste et sincère. Bref, une œuvre d’une grande tendresse sur l’amour filial.
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