Derniers Avis : L'Empire - Page 8

Je suis assez fasciné par la nullité du film. Je ne comprends pas l'intérêt du scénario, ni du jeu d'acteur.

c'est super original, j'adore! Mais c'est vrai que c'est un peu pargiculier et que ca peut pas fqire consensus.

En plein coeur de la côte d'Opale rurale, deux factions se livrent une guerre sans merci pour prendre le contrôle de la planète Terre : les zéros qui représentent le mal et les uns qui représentent le bien. Les deux entités à la tête des factions observent avec intérêt le destin de leur terre d'exil se jouer au milieu des pêcheurs et des vaches. En salle le 21 février.


spoiler: "L'Empire" est un objet cinématographique non-identifié. Complètement absurde par son intrigue incompréhensible, totalement décalé par la gravité de l'affrontement mal/bien en pleine côte d'Opale. Il est surprenant que Bruno Dumont ait réussi à réunir autant de têtes d'affiches sur un projet pareil qui n'a ni queue ni tête. Pas de sens profond caché dans les longues 1h50 que dure l'empire. On assiste désemparés à une succession de scènes où les protagonistes se toisent, se jaugent, complotent mais très peu d'action s'enclenche ensuite. Le film est ennuyeux malgré son sujet.

Evidemment il faut être comme dirait l'autre averti et être un fan de Bruno Dumont sinon on dit que c'est une bouse comme je le vois ici et là et on met une seule étoile pour bien dire qu'on n'a pas aimé. Ben oui ce film dérange pour dix mille raisons qui vont de "les acteurs jouent mal" ou "on ne comprend rien à ce qu'ils disent " ou "c'est une honte de montrer des gens du Pas-de-Calais comme des débiles" ou "il n'y a que des blancs" (Haenel) ou "ça ne ressemble à rien, ces soi-disants chevaliers montés mous sur des Boulonnais" ou "qu'est-ce que c'est que ces filles sans culottes qui se tortillent que c'est une honte" ou "qu'est ce que c'est que ces flics débiles -on dirait des personnages de Dumont" ou "on comprend rien à l'histoire qu'est pas logique" ou "c'est quoi de parler de la lutte du bien et du mal comme si c'était comme ça que ça se passait" ou "il se prend pour George Lukacs ou quoi ?" ou "T'as vu Lucchini qui prend le blé et s'en fout du reste, on voit bien qu'il ne comprend rien." etc etc. C'est bien pour tout ça qu'on oubliera jamais un film pareil et que Dumont peut continuer à produire ses films invraisemblables.

Un film innovant mais beaucoup, beaucoup, beaucoup trop long. Son exécution est souvent mauvaise. Bref, un avis controversé pour un film absurde et innovant mais avec de nombreux défauts. Un film aussi rempli de scènes de sex complètement inutiles et d'énormes ventre mou. A éviter de si vous voulez profiter de votre vie. 🤮

On retrouve des éléments narrative et visuels de Dumont mais cest haché… sans structure… je ne sais pas si finalement ce n’est pas une succession des bonnes recettes Dumont dont les ingrédients sont soupoudrés

Le film est pas drôle, lents, avec un jeu d'acteur minable et les musiques sont désagréable.
Sans elle je me serait endormi devant le film.

Du neuf ! Ce film... est hyper extraordinaire.
Un peu de longueurs, mais des idées partout tout le temps, et de l'amour !

Jony, un pêcheur du Boulonnais, élève avec l’aide de sa mère son gamin, Freddy. Il n’a pas conscience que le bambin doté de pouvoirs surnaturels est appelé à gouverner le monde et que sa présence va provoquer la bataille titanesque des forces du Bien, dirigées par la Reine (Camille Cottin), et du Mal entraînées par Belzébuth en personne (Fabrice Luchini).

Le space opera est un genre cinématographique à part entière qui a acquis avec "La Guerre des étoiles" ses lettres de noblesse. Le genre appelait sa caricature : Mel Brooks s’y est essayé avec plus ou moins de succès dans "La Folle Histoire de l’espace". À voir l’affiche de "L’Empire", le rictus et le déguisement de Luchini, le visage éthéré de Camille Cotin – méconnaissable à force d’avoir été photoshopé – les deux flics inséparables du P’tit Quinquin, les vaches et les paisibles percherons qui les entourent, on s’imagine que L’Empire s’inscrit dans le même registre parodique et burlesque.

Mais c’est mal connaître le cinéma de Bruno Dumont qui ignore le second degré. Aussi délirant que cela puisse paraître, son film est à prendre au premier degré : Tatooine serait un petit port de la Côte d’Opale, Anakin serait né dans un pavillon rurbain à la lisière des champs d’orge des Hauts-de-France, Palpatine aurait les traits de Fabrice Luchini et Joda ceux de Camille Cottin, etc.

Un tel menu excite la curiosité. Il a excité la mienne et celle des spectateurs nombreux, qui se pressaient dans la salle quasi-comble des Halles où j’ai vu hier soir "L’Empire". Il faut dire que la distribution est alléchante – dont s’est retirée Adèle Haenel qui a considéré que le film, parce qu’il n’incluait que des acteurs blancs, était « raciste ». Virginie Efira et Lily-Rose Depp étaient également pressenties ; mais le report du tournage, à cause du Covid, a entraîné leur défection. Adèle Haenel a été remplacée par Anamaria Vartolomei, meilleur espoir féminin 2022 pour "L’Evénement", Lily-Rose Depp par Lyna Khoudri, méconnaissable en cagole perruquée.

Le résultat est pour le moins déconcertant. "L’Empire" ne fait pas rire – manifestement tel n’est pas l’objectif de Bruno Dumont – alors qu’il contient tous les ingrédients pour y parvenir. Naît un décalage malaisant entre ses ingrédients parodiques et son effet plus absurde que comique. Car Bruno Dumont, dans ce film comme dans tous les précédents, ne peut se retenir de brasser des questions majuscules sur le Bien, le Mal, l’Apocalypse, l’origine et la fin du Monde, l’Amour….

Quand les lumières se rallument, les spectateurs se regardent, déconcertés devant cet Ovni (c’est le cas de le dire !) cinématographique : sidérante (ou sidérale ?) mise en abyme métaphysique ? ou parodie ratée de space opera ? Je ne suis pas certain de ma propre opinion et je n’exlus pas d’ici quelques années de parler de "L’Empire" avec enthousiasme. Mais sur le coup, devant le jeu volontairement bredouillant des acteurs non professionnels, devant un scénario qui s’étire interminablement avant l’Armageddon final, devant les effets spéciaux kitschs et les décalages absurdes, c’est la consternation qui l’a emporté.

Grosse déception sur ce film. J'avais été plutot emballée par Ma Loute malgré ses longueurs et quelques scenes lourdes et ennuyeuses avec les policiers, mais là rien en ne fonctionne. Ce qui est beau dedans : les paysages, les cheveux et les effets spéciaux. Pour le reste des scènes trop longues, des dialogues inintelligibles, des comédiens peu convaincants. L'action est inexistante, spoiler: on attend en vain la bataille vendue dans la bande annonce
- pendant ce temps nos personnages "ennemis mortels" se croisent en balade à la plage ou dans les champs sans s'attaquer. Les pauvres comédiennes ne sont là que pour leur plastique, à moitié à poil la plupart du temps. Une lutte entre le bien et le mal ou ni le concert de bien et du mal n'est exploré (ah si de la lumière claire symbolise le bien et des tâches noires le mal, quelle imagination). Le traitement du sabre laser est nulle (je renvoie à la scène d'entraînement), il n'est quasiment jamais utilisé passé le début du film. Grosses incohérences tout du long du film, les actions des personnages n'étant pas logiques au regard des objectifs qu'ils sont sensés poursuivre. Là où certains voient de la tendresse pour les gens du Nord, c'est du mepris que j'ai ressenti. Deux policiers ballots et ennuyeux au possible dans leur jeu. Bref une purge, j'aurai quitte la salle si je n'avais pas été accompagnée. Seul le petit garçon apporte un peu de fraîcheur par sa spontanéité - il n'a pas conscience de jouer dans un film

On sourit parfois face au décalage entre le style ampoulé et ridiculement poétique de Belzébuth Lucchini et les expressions souvent incompréhensibles des habitants du village, mais le plus souvent, on s'ennuie ferme face à cette parodie de Star Wars, mal jouée par des amateurs peu inspirés. Les séquences s'enchaînent avec une absence de rythme assez affligeante, les dialogues semblent rester en suspens. Le pire est que le style parodique n'est pas clairement exprimé ni franchement assumé. Evidemment, on voit bien que tout est parodie, mais en même temps, on semble prendre l'affaire au sérieux: Camille Cottin, dans le rôle épisodique de la Reine, tient des propos sensibles et émus, loin de la parodie, si bien que le spectateur ne sait pas très bien à quel genre il a affaire.

Génial et magnifique film de Bruno Dumont qui mêle humour absurde et une passionnante réflexion sur la dialectique du bien et du mal et sur la condition humaine. Tous les acteurs et actrices sont formidables, la réalisation est aussi magnifique !
Non seulement les paysages magnifiquement filmés mais aussi les images de Space opéra qui sont très belles et poétique. C’est un film dingue , complètement barré, très drôle mais aussi métaphysique, tragique et superbe .A voir forcément !

Film totalement atypique comme toujours chez Dumont. C'est donc difficile de le noter. Sans jeux de mots vu le sujet, le film est un ovni cinématographique déroutant avec des scènes improbables. Ça ne m'arrive jamais mais je suis incapable de dire si j'ai aimé ou pas...

Dixit Télérama du 13 décembre: "Humour, pourquoi ça coince?" Autant des critiques négatives pour un film qui sait OSER de tout point de vue. Certes, il n'est pas porno, il n'est fantastique, il n'est pas philosophique... Il est plus que ça! Cela lui donne un cachet spécial, vraiment. Dans la salle, quelques rires décalés mais francs, montrent un peu qu'encore on peut rire sans que ça coince.

Spectacle burlesque mais éblouissant.
Les effets spéciaux peu convaincants sont un choix artistique. On ne va pas au cinéma pour croire mais pour vivre. Le jue d'acteur est juste, celui de Luchini et de Camille Cottin me plaît, comme à l'accoutumée mais il peut en effet paraître superficiel, surjoué,surchargé, sur. Question de goûts. La réalisation est risible, ne se prend pas au sérieux, du Chabrol qui rigole. Pas d'usurpation d'identité, juste le réalisateur qui raconte une histoire (le cinéma)