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    La Soif du mal
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    4,0
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    159 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mars 2012
    L'ambiance noire qui dégage de ce film est il faut le reconnaître assez unique. Le ficelage de l'histoire et son déroulement est bien pensé, même si on ne saura jamais si c'est vraiment la version qu'Orson Welles aurait souhaité .Pas de défaut d'âge particulièrement notable, pas même le vieillissement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Magnifique classique du polar d'Orson Welles, "La soif du mal" est une dénonciation de la corruption policière et de la place des mexicains dans la société américaine. Cela doit être un des premiers films américaines qui soulèvent la question des immigrés mexicains, des clichés qui opèrent et des policiers blancs qui abusent de leur autorité. Le film est une magnifique dénonciation de tous ces points énumérés soutenu par une direction artistique hors pair, avec des caméras portées ou encore un magnifique plan séquence. Un film intelligent mais qui reste très simpliste et polarisé dans ses dires: le beau contre le méchant, le seul bon mexicain contre les mexicains cachés dans leur gettho et qui sont forcément méchant. Un peu dommage.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Ce grand film noir est d’abord et avant tout un manifeste de la forme, une démonstration de la créativité de l’expression cinématographique. L’histoire, banale, n’a que peu d’importance, n’étant que le support, voire le prétexte, d’une mise en scène flamboyante et démesurée. A cet égard, l’incroyable et mémorable premier plan séquence, de plus de trois minutes, qui commence par un gros plan sur des mains programmant un détonateur et se poursuit par un ample mouvement de caméra qui fait découvrir successivement des personnages différents qui se croisent et s’entrecroisent, en traversant quasiment la ville, en est la première manifestation éclatante. Le génie de cette scène consiste ainsi en un double suspense, celui créé par la programmation de la bombe et de l’imminence de son explosion, étant doublé par celui de la durée de ce plan : jusqu’où pourra-t-il aller ? La démonstration se poursuit avec une alternance, même une imbrication de différentes idées stylistiques. Ainsi se côtoient, dans un montage énergique, des plans d’une grande expressivité, plongées, contre plongées déstabilisantes, usage des contrastes et des ombres rappelant l’expressionisme de certains films muets. C’est dans un véritable univers fantasmagorique que Welles plonge le spectateur.
    Ce grand film baroque se caractérise aussi par son foisonnement : foisonnement sonore (les différentes musiques et les sons émanant des lieux traversés lors du plan séquence précité, les conversations parallèles qui s’entrecroisent entre les différents personnages), visuel (les successions de plans surprenants, l’accumulation des objets traversé dans la dernière scène). Ainsi, si l’histoire ne nous intéresse pas vraiment, la fascination créée par la mise en scène est constante. A cette mise en scène s’ajoute l’effet produit par Orson Welles lui-même dans le rôle de Quinlan, gigantesque dans tous les sens du terme, et par Marlène Dietrich, en éblouissante et mystérieuse entraîneuse déchue et vieillissante.
    Un thème très « Wellesien » (l’auteur, fasciné par la magie et l’artifice, lui a même consacré plus tard un film entier) est central dans le film : celui de la manipulation. A celle du réalisateur lui-même qui nous fait croire que le personnage principal, le héros au sens hollywoodien du terme est le personnage loyal et courageux de Vargas, avant que nous nous rendions compte que le personnage central est finalement Quinlan, à la fois véreux et touchant, correspond celle de Quinlan, fabriquant des preuves pour confondre un coupable. Le rapport entre le vrai et le faux est bien ambigu, puisqu’ici, le faux est un moyen de révéler le vrai.
    La présence de la mort est aussi une constante du film : celles des victimes de l’attentat du début, la peur de celle de l’épouse de Vargas, mais surtout le souvenir obsédant de celle de la femme de Quinlan, et enfin celle de Quinlan lui-même, dans des eaux troubles au milieu de détritus, qui sera suivie d’une courte oraison funèbre de Tana, faussement banale car exprimant simplement l’importance toute relative de chaque individu et le côté dérisoire de la vie.
    Adrien B.
    Adrien B.

    17 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Après une superbe séquence d'ouverture, le film devient un peu moins intéressant. Probablement à cause de son rythme long mais également parfois avec ses personnages ( je n'ai pas compris l'intéret du gardien de l'hotel).

    Quant au dénouement, je crois que je suis passé à côté de sa puissance. Néanmoins la mise en scène et les interprètes restent de qualité.
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Orson Welles dans toute sa splendeur, aussi bien devant que derrière la caméra.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2010
    Film noir tardif (1958) La Soif du Mal est un film original et envoûtant, emmené par Charlton Heston, Janet Leigh et Orson Welles qui livrent tout trois une superbe performance. Mais au-delà des performances d’acteurs, de l’intrigue sympathique mais un peu confuse ou de la bande originale nerveuse signée Henry Mancini, c’est la mise en scène de Welles qui attire l’attention. On pourrait presque dire que l’histoire s’efface devant la mise en scène, normalement c’est un grand défaut pour un film mais on ne peut s’empêcher d’aimer les plongée/contre-plongée, les multiples mouvements de grue, le plan séquence célèbre du début de film et les cadrages originaux dont Welles a le secret. Personnellement je trouve que ce genre de mise en scène exagéré que fait Welles peut nuire au film (Mr Arkadin) mais ici cela lui donne un ton spécial immédiatement identifiable. La Soif Du Mal est un plaisir pour les yeux à découvrir, de plus Welles incarne un des policiers les plus charismatiques du cinéma dans le rôle de cet homme obèse et amoral.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    A partir d’un projet pas très personnel, Orson Welles réalise en 1958 un chef d’œuvre du film noir, La Soif du Mal. Le film commence par un plan-séquence à couper le souffle et par un meurtre. Mais ce meurtre n'est qu'un prétexte pour nous amener à un fascinant duel de personnages complètement antithétiques : Quilan, un policier qui se sert de méthodes peu orthodoxes, et Vargas, qui cherche justice et vérité. La comparaison ne s'arrête pas là : symboliquement, le fait que l'un soit âgé, l’autre jeune, que l’un soit Américain, l’autre Mexicain, et enfin, que la femme de l'un soit brune et l'autre blonde, vont dans ce même sens. La Soif du Mal est donc plus qu’un simple film policier divertissant, c’est un film qui, au-delà de l’intrigue à suspense principale, fait le procès des policiers ou hommes de loi qui vont à l'encontre de la Justice qu'ils sont sensés servir.
    Ce duel est interprété par des figures maintenant légendaires, Charlton Heston et Orson Welles himself (absolument gigantesque dans ce rôle), accompagnés par non rien moins que par la sublime Janet Leigh et Marlene Dietrich ! Ces immenses comédiens apparaissent dans la nuit noire d’une ville fantomatique, filmée dans un sublime noir et blanc. Le film est en effet porté par le style d’Orson Welles, avec de superbes plans-séquences (notamment la première scène), qui donnent aux séquences en question un suspense tendu (par exemple le final, et ce depuis la chambre d’hôtel jusqu’à l’interrogatoire sur microphone). C'est donc en réalisant un film de commande, un simple thriller, qu'Orson Welles livre l'une de ses meilleures oeuvres : La Soif du Mal, au moins, touche le spectateur et l'implique à fond, là où Citizen Kane pouvait, au final, le laisser froid par son excès de techniques visuelles (selon moi).

    Ma note : 10/10
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2014
    Avant toute chose je précise que la version que j'ai vu est celle de 98, et il paraît que c'est la "director's cut". Je ne sais pas comment sont les autres versions du film, mais celle-là vaut le coup.

    Je dirais qu'on à là un putain de film noir, réalisé par un génie qui nous gratifie d'un film, une fois de plus, visuellement magnifique. Je connaissais déjà le fameux plan-séquence d'ouverture, et s'il est très bien, le reste du film n'est pas moins bon, au contraire. Welles a l'air d'avoir la capacité de changer tout ce qu'il touche en or, et de sublimer ses images. Une magnifique photo et une très bonne mise en scène, un cocktail qui décidément fonctionne.

    Le film a bien d'autres qualités : l'histoire et l'intrigue sont intéressantes, et les personnage plus que charismatiques. Il faut dire que les acteurs aident beaucoup. J'aime bien Janet Leigh depuis que j'ai vu Psycho, c'est assez marrant de voir Charlton Heston en mexicain, mais surtout Welles, qui à chaque fois tient un putain de rôle dans ses films. Je ne sais pas comment il fait pour changer de peau aussi facilement, mais il est aussi classe et crédible en petit marin suivant la belle Rita dans La Dame de Shanghai qu'en vieux flic bourré et obèse dans La Soif du mal. Vraiment un monstre de charisme. En plus, son personnage est cool, un peu désinvolte et cynique, comme certains personnages de western.

    Le meilleur moment du film est la fin, quand l'étau se ressert sur le coupable, toujours cette tension qui monte et que j'adore tant, tout en silence et en beauté. Je crois que Welles était fait pour réaliser ce genre de films, ça s'est vu dans La Dame de Shanghai et là c'est pareil.

    Ce n'est pourtant pas son film que j'ai préféré, je préfère Le Criminel par exemple (qui est pourtant bien moins apprécié en général). Mais ça reste un très bon film.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Un film qui s'interroge sur la frontière entre le bien et le mal, à la frontière américo-mexicaine. Le plan-séquence d'ouverte, fameux, et phénoménal en ce qu'il instaure dès les premières minutes une atmosphère étouffante. Le NB ultra contrasté renforce cette impression de dualité. Si Charlton Heston campe un personnage classique, Janet Leigh est elle géniale dans ce rôle de femme qui ne sait qu'elle attitude avoir. Quant à Orson, il est aussi incroyable que d'habitude dans un rôle de salaud complexe. Le film regorge de plongées/contre-plongées et autres marottes du cinéaste, mais si la fin est géniale (Orson tué d'en haut dans une décharge!), le film a des coups de mou. Welles s'en sort nettement mieux qu'avec La dame de Shangaï dans lequel il avait essayé (et échoué) de faire un film noir comme il s'en faisait beaucoup à l'époque, il reste néanmoins moins mémorable que d'autres films plus classiques sur la forme comme Double indemnity ou The asphalt jungle. A voir.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2013
    S’ouvrant sur un vaste travelling qui entra aussitôt dans la grande légende du septième art, ce grand moment de cinéma concocté par Orson Welles, qui revenait alors à Hollywood après avoir été longtemps boudé par les studios, s’inscrit à merveille dans la droite des films noirs tant à la côte dans les années cinquante. Pour donner tant de noirceur à son film, le réalisateur en est même allé jusqu’à devoir déplacer loin des yeux trop regardants de ses producteurs de la Universal. La finalité anti-manichéenne du récit passe par ce leitmotiv de la limite floue entre le bien et le mal qui se retrouve aussi bien dans le décor (la frontière américano-mexicaine) que dans la caractérisation des personnages. Ceux-ci sont portés à l’écran par d’excellents acteurs, avec en tête l’inoubliable duo formé par Orson Welles et Charlton Heston (c’est d’ailleurs ce dernier qui réussit à jouer de son influence pour imposer l’embauche du réalisateur). Le scénario complexe de cette enquête policière et la qualité éblouissante de la mise en scène ont largement eu de quoi confirmer le génie artistique de son auteur.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Second film d'Orson Welles que je vois, le premier "Citizen Kane" m'avait déçu au niveau de son récit très ennuyeux mais m'avait captivé grâce a sa réalisation en or .
    Ici Welles remet le couvert avec une réalisation majestueuse, et ceci dès la scène d'intro filmé en plan séquence et qui en jette un max .

    Ensuite chapeau penché sur le coté, cigarettes, verres de whisky et enquête policière sur fond de meurtre a la voiture piégée, nous sommes bien dans un film noir dans la plus pur tradition Hollywoodienne, dégageant de la sobriété et de la classe . ( Il manque juste une bande son orienté Jazz et ça aurait été parfait ) .
    L'intrigue est bien menée, captivante , parfois rebondissante mais pas vraiment surprenante .

    La réalisation d'une grande qualité ( bon je pourrais en dire tellement de ce coté ci que finalement je ne vais rien dire les images vous parleront d'elles mêmes ) baigne dans un magnifique noir et blanc mais on a aussi d'excellents acteurs .
    L'une des grande force de ce récit en plus de sa réalisation est d'avoir des acteurs sans faille . Néanmoins ce film a un défaut a mes yeux, il est long, trop long, quelques scène superflus a droite a gauche, quelques scènes a rallonge a droite a gauche et au final 20 minutes qui semblent plus ou moins de trop .

    Un polar noir, un film classe, sobre, et une enquête bien tournée, Orson Welles est bel et bien un réalisation qui marquera le septième art pour toujours .
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2011
    "La soif du mal" est un film en noir et blanc et pourtant il a plus de couleurs que certains films d'aujourd'hui. En clir ça veut dire que c'est un sublime noir et blanc, beau à regarder et que le film a plus d'âme et de personnalité que certains actuels.
    C'est mon premier Orson Welles, et dés la première image on a du mal à penser que le film date de 1958 tant la mise en scène virtuose est en avance sur son temps. L'écriture des personnages très détaillé, pouvant nous faire attaché à des ordures, des pauvres types.
    "La soif du mal" "Touch of evil" en version original est un grand film noir.
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2008
    Classique du cinéma qui résume parfaitement le génie de son acteur/réalisateur, "La soif du mal" est un chef d'oeuvre intemporelle porté par le désormais disparu Charlton Heston. La réalisation est tout simplement géniale et mériterait qu'on en parle pendant des heures.
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Dernier film hollywoodien d’Orson Wells,« la Soif du Mal » a de nombreuses qualités, à commercer par sa mise en scène. A cet effet, le long plan séquence d’introduction est stupéfiant et demeure encore à ce jour un modèle du genre. L’interprétation des acteurs fait également partie des atouts de ce thriller noir. Et pourtant malgré sa moiteur étouffante, je n’ai pas réussi à me passionner pour cette lente histoire plutôt ennuyeuse, lui préférant « la Dame de Shanghai ».
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2011
    Commençons par le commencement et par le plus important, la mise en scène. De ce point de vue, La Soif du mal vole dix coudées au dessus de la mélée. Si le film est surtout connu pour le plan-séquence d'ouverture où Welles ménage le suspense de façon brillante en plus de nous dévoiler la zone frontalière qui servira en grande partie de cadre au film, il est dans l'ensemble brillant. L'atmosphère de film noir est assurée par une photo de Russell Metty jouant à merveille sur les contrastes, sur la lumiere et les effets d'ombres, Welles renforce encore l'ambiance de son film par chaque choix de cadrage. Aucun plan du film n'est anodin, chaque mouvement de caméra, chaque plongée ou contre-plongée étant justifié. La façon qu'a Welles d'imposer sa patte sur le film est d'autant plus impressionnante que l'on peut vraiment parler d'un travail de commande, le cinéaste ayant été plus ou moins imposé par Charlton Heston. L'acteur est d'ailleurs parfait dans son rôle de policier mexicain à la droiture sans faille et qui s'oppose à son homologue américain aux méthodes douteuses. Welles se réserve encore une fois un personnage monstre, physiquement massif, aux actes machiavéliques et à la psychologie complexe.
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