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    Le Voleur de Bagdad
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Alerte au palais, le « voleur de Bagdad » est aussi voleur de coeur! Quand Douglas Fairbanks dècide de confier au grand Raoul Walsh la mise en scène de "The Thief of Bagdad", il se trouve au faîte de sa carrière! Le pli est dèjà pris! Rèalisè en 1924, ce muet est un èblouissant divertissement, prodigue en trucages (corde magique, tapis volants...) et en dècors exotiques (villes d'Orient reconstituèes, fastes insolents...). C'est aussi bien un film d'aventures qu'un film fantastique, avec des animaux fabuleux et autres gènies malfaisants des « Mille et une Nuits » . La mise en scène, somptueuse et spectaculaire, rappelle la prècision de certaines oeuvres de l'expressionnisme allemand! Bien que le jeune Walsh fût une forte personnalitè, on peut dire que Fairbanks est le vèritable auteur de ce muet, à la fois acteur et producteur! Pensèes à Patrick Dewaere dans "F comme Fairbanks" où Maurice Dugowson rendait un vibrant hommage à cet âge d'or d'Hollywood...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2020
    Quand il met en projet un film inspiré des "Contes des milles et une nuits" dont il confie l'écriture à Achmed Abdullah et Lotta Woods, Douglas Fairbanks règne sur le cinéma d'aventures hollywoodien depuis 1918. Après avoir fondé la United Artists avec Charlie Chaplin, Mary Pickford et D.W Griffith il a accumulé les succès sous la direction de Fred Niblo ("Le signe de Zorro" en 1920, "Les trois Mousquetaires" en 1921) et d'Allan Dwann (Robin des Bois" en 1922). "Le voleur de Bagdad" qui était son film préféré selon son fils (Douglas Fairbanks Jr), montre à quel point Douglas Fairbanks devenu producteur était attentif au moindre détail de ses films. La réalisation est confiée à Raoul Walsh dont on connait la carrière à suivre et les décors à William Cameron Menzies qui était et demeure encore aujourd'hui l'un des plus grands chefs décorateurs de l'histoire d'Hollywood. Dans un Bagdad fantasmé, curieux mélange entre lignes futuristes inspirées de l'expressionnisme allemand et architecture orientale d'époque, l'acteur sautillant, musculature saillante multiplie à l'envi les cascades dont le spectateur d'alors raffole. Chapardeur madré, accompagné de son chétif mais rusé complice (Snitz Edwards), Ahmed a fait des rues tortueuses de la cité impériale son terrain de jeu. Le film long de près de 150 minutes nous décrit par le menu dans une première partie enjouée, le caractère insouciant et taquin d'Ahmed qui pratique la maraude tel un sport, se réveillant le matin comme un charme sur le lieu de ses rapines de la veille. Mais l'accès au palais qui domine la cité le hante jusqu'à ce qu'il se décide grâce à une corde magique elle aussi volée à enfin y pénétrer. Là, il va découvrir la princesse (Julanne Johnston) et recevoir en plein cœur une flèche de Cupidon. Commence alors une deuxième partie mêlant le comique grotesque et le fantastique. Le grotesque, avec le défilé des prétendants venus de différents royaumes d'Asie Centrale ou Mineure, orchestré par Walsh de manière à rendre la séduction D'Ahmed qui s'est grimé en prince encore plus évidente. Il est à noter que le prince persan est interprété par l'actrice française Mathilde Comont venue rejoindre en 1917 Max Linder à Hollywood. Le subterfuge étant dévoilé par une servante de la princesse à laquelle Anna May Wong prête sa beauté androgyne, le scénario toujours en proposition de rebondissements déroule alors sa partie fantastique où Ahmed va devoir affronter le feu, les monstres de la vallée, les sirènes de la mer de Minuit, et va seul, combattre les armées du prince Mongol. La séquence finale de Douglas Fairbanks et Julanne Johnson enlacés sur leur tapis volant surplombant la cité impériale est depuis passée à la postérité. Sans aucun doute le film est daté mais sa magie peut encore opérer si le spectateur fait l'effort de se laisser embarquer dans cette féérie en carton-pâte où Douglas Fairbanks secondé par un Raoul Walsh à la réalisation discrète mais efficiente, brille de mille feux. Bizarrement et peut-être en raison de sa longueur, le film n'a pas eu le succès escompté lors de sa sortie. La carrière de Douglas Fairbanks alors âgé de 41 ans ne survivra pas à l'extinction du cinéma muet, finissant sa vie dans un relatif oubli en 1939 alors que Raoul Walsh sera l'un des piliers des studios jusqu'à la fin des années 1950. On peut malgré tout se réjouir que leur courte collaboration ait accouché de l'un des films étalons du film d'aventure fantastique.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2020
    Doté de magnifique décors et costumes pour l'époque, cette adaptation muette des Milles et une nuit s'avère un très beau moment de cinéma, d'autant que la réalisation de Raoul Walsh est d'une grande beauté et que Douglas Fairbanks fait preuve de son talent légendaire dans le rôle principal. "Le Voleur de Bagdad" est donc une très grande réussite dans le genre et qu'il mérite son statut de classique de cinéma muet.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2015
    C'est tout simplement génial. Un film d'aventure muet qui met en avant ce jeune homme issu des aventures d'Aladin au pays des mille et une nuits. Émotion et humour dans la première partie, des décors somptueux et de l'action certes d'un autre âge dans la seconde partie avec des titres qui rivalisent de mystère: le cristal magique, les 7 lunes, le tapis volant, le cheval ailé, la mer de minuit et la formidable partie sous-marine aux effets extraordinaires. Il y a dans ce film une magie qui nous tient en haleine et du suspense avec le prince d'Asie qui veut conquérir Bagdad. Fascinant
    Le voleur de Bagdad film muet
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2012
    J'avais vu le voleur de Bagdad coréalisé par Powell et j'avais franchement apprécié malgré une baisse de qualité dans la seconde partie. J'ai donc décidé de voir celui-ci surtout que j'aime l'univers des 1001 nuits, et que je n'avais pas vu de film avec Douglas Fairbanks. J'étais assez curieux de voir comment Walsh pouvait bien s'en tirer.
    Et franchement il s'en tire très bien. Parce que non seulement le film est long, 2h20, mais en plus à aucun moment l'ennuie ne se fait sentir, on assiste là à un très bon divertissement, très simple, mais vraiment bien foutu.
    C'est à dire que l'histoire ne surprendra personne, et pourtant elle est bien écrite et surtout respectueuse de l'univers qu'elle reprend : les 1001 nuits. Comme le film de Powell il ne me semble pas que ça soit adapté directement de ces contes érotiques médiévaux, mais, l'ambiance est là, et c'est le principal. Il semblerait qu'il y ait cette envie de bien faire, de plonger les personnages et les spectateurs dans ce Bagdad médiéval.
    Et honnêtement, j'aime ça. Après je ne pense pas que la mise en scène de Walsh relève du génie pour le coup, mais elle est très agréable, fluide, juste ce qu'il faut.
    Après je trouve le début bien meilleur que la fin, la seconde moitié du film étant des péripéties et j'ai l'impression qu'il manque des scènes, que tout va très vite, c'est dommage, ça casse un peu l'immersion, par exemple le héros va dans des localités, mais on ne sait rien là dessus on le voit juste faire un petit truc et repartir, mouais, c'est un peu moins épique que ce à quoi je m'attendais.
    Autre point très positif c'est que l'histoire porte des valeurs universelles, c'est beau, drôle, ça parle d'amour, de pouvoir... Et bien que les personnages ne soient pas d'une complexité folle, ils arrivent à être attachant.
    On a également des décors grandioses, qui viennent immerger encore plus le spectateur, et ceci même si certains effets visuels datent vraiment (en même temps dur de demander à une chauve souris géante d'un film de 1924 d'être crédible en 2012).
    On a donc là un vrai bon film, malgré sa seconde partie un peu plus foutraque.
    zhurricane
    zhurricane

    69 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Raoul Walsh nous offre une belle photographie, mais à part ça, il faut avouer que le film tombe dans un ennui profond. Le film étant muet, cela n'aide pas à rentrer en pleine immersion. Bref pour moi un long moment d'agonie, heureusement que certaines musiques étaient jolies.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    21 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Réalisé de main de maître par le rigoureux Raoul Walsh, "Le Voleur de Bagdad" version 1924 est l'un des films les plus éclairants sur ce que les historiens du cinéma appellent communément "L'age d'or du cinéma américain", cette période faste à travers laquelle les Etats-Unis parviendront à asseoir une influence culturelle sans partage sur le reste du monde, et ce, pour des décennies. Spectacle populaire par essence, cette libre adaptation d'un conte des mille et une nuits est marquée par le faste et le goût du spectaculaire. On retiendra notamment l'aspect colossal des décors, dans un style architectural orientaliste délirant traduisant par ailleurs l'influence du style art-déco trés en vogue à l'époque. En ce sens, le travail du décorateur star de l'époque, William Cameron Menzies, relève du génie pur et simple. Spectacle total enchainant des tableaux féeriques tous plus enchanteurs les uns que les autres, "Le voleur de Bagdad" est par ailleurs révélateur du triomphe du Star-System avec un Douglas Fairbanks imperial et également producteur du film qui sera pendant plusieurs années l'incarnation quasi-mythologique du héros hollywoodien.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2012
    Ca met près d'une heure pour vraiment démarrer, le très athlétique et souple Douglas Fairbanks cabotine un peu au début en voleur trop content d'être un voleur, et la princesse sert juste ici à espérer, à désespérer et à s'évanouir. Mais une fois qu'on est vraiment bien lancé, eh ben on est content de voir Fairbanks évoluer dans des décors géants (les plus grands jamais construits à Hollywood à ce qu'il paraît !!!) sur un rythme qui laisse très peu d'espace aux temps morts et en multipliant les rebondissements. Les nombreux trucages fonctionnent très bien, et le dernier quart d'heure avec l'armée qui apparaît par magie déchire vraiment et est la meilleure partie du film. Anna May Wong, la grande révélation de la distribution, dans le rôle d'une traîtresse, ou d'une patriote c'est selon, ajoute une très forte touche d'exotisme non négligeable à cette histoire ambiance "Mille et une nuits".
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2018
    Film muet de la grande période de la naissance d'Hollywood (1924). C'est marrant et finalement assez amusant à regarder. On voit bien que le film est consu autour de la star de l'époque Douglas Farbanks...
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2012
    Un des films les plus populaires de la période du muet, porté par un acteur star alors au sommet de sa carrière. Douglas Fairbanks est d'ailleurs l'artisan majeur de la réussite et du succès du film. Acteur, producteur, co-scénariste, Fairbanks a pour habitude de contrôler tous les aspects de fabrication de ses films, ce qui en fait surement plus l'auteur que les réalisateurs qu'il choisit en personne, même si ce réalisateur sera par la suite aussi prestigieux que Raoul Walsh. Le voleur de Bagdad doit aussi un partie de son succès et de sa pérennité aux fabuleux décors construits par William Cameron Menzies. La vision hollywoodienne de Bagdad est bien entendue très influencée par les 1001 nuits, ce qui donne du coup pas mal de charme au film qui bénéficie aussi du charisme et du dynamisme de sa vedette. Le scénario est lui un peu plus laborieux, une très longue première partie met les enjeux en place sur plus d'1h30, la seconde, nettement plus enlevée, multiplie péripéties, quêtes et combats contre des monstres.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Le Voleur de Bagdad est un film qui se regarde de part la présence Douglas Fairbanks dans le rôle principal.
    Douglas Fairbanks est très bon. On voit qu'il s'est investi dans ce film.
    Les décors sont très beaux et rendent bien à l'écran. Les monstres sont très photogéniques. C'est du divertissement pur.
    En revanche, le film est beaucoup, beaucoup trop long. Deux heures et demi, pour un film muet, c'est beaucoup trop. Et même s'il y a de l'action et du divertissement à l'écran, ça n'empêche pas de nombreux moments d'ennui en visionnant le film.
    C'est dommage que ce divertissement soit trop étiré.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    Un immense classique du cinéma muet, avec un monstre sacré du genre, Douglas Fairbanks. On est ébloui par la richesse du scénario, de la mise en scène somptueuse de Raoul Walsh, et donc de la splendide performance de Douglas Fairbanks dans un role sur mesure. Formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Un sommet des films muets. Des acteurs extraordinaires, un héros bondissant, aussi fringuant que dans "La marque de Zorro", des effets spéciaux splendides pour l'époque, des décors et une mise en scène haletante. Tous les ingrédients et les dosages sont là pour réussir ce film féérique et entraînant. Vive les bons vieux films d’aventure!
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Énorme entreprise maîtrisée d'une main de fer par Douglas Fairbanks (déjà co-fondateur de "United Artist" avec sa femme Mary Pickford, Griffith et Chaplin) qui se trouve ici au scénario, à la production et devant la caméra dans le rôle principal, "Le Voleur de Bagdad" s'inspire de divers conte des 1001 nuits pour nous faire suivre un voleur en quête d'une princesse qui devra passer divers obstacles pour atteindre son but.

    "Le voleur de Bagdad" bénéficie d'une grande richesse scénaristique à travers l'histoire de ce voleur qui devra passer par plusieurs étapes pour espérer épouser sa belle. Nous emmenant dans un monde où l'on trouve des tapis volants, chevaux ailés ou autres magies, Raoul Walsh mêle plusieurs genres allant de la romance à l'aventure en passant par le fantastique et en retranscrit très bien l'atmosphère orientale qui s'avère prenante voire même envoûtante.

    Visuellement c'est impressionnant. Le résultat est à la hauteur de l'ambition et de sa réputation, les décors sont gigantesques, variés et adéquats au récit, tout comme les costumes. Les effets spéciaux et trucages sont aussi réussis, notamment dans la seconde partie du film et pour son aspect fantastique, et permettent de créer le rêve sur pellicule.

    Si l'ensemble est un peu long à démarrer, le récit prend tout son sens dans la deuxième partie du film où les péripéties s’enchaînent sans faute de rythme. L'omniprésent Douglas Fairbanks, à défaut de livrer une copie parfaite en tant qu'acteur ayant une légère tendance à surjouer, est lui capable d'extraordinaire cascade. Le reste du casting est à la hauteur et notamment Anna May Wong dans le rôle de la traîtresse et So Jin Kamiyama en prince mongol.

    Malgré un début légèrement trop long, le film de Raoul Watsch prend tout son sens dans une seconde partie où il nous emmène dans un monde entre magie, chevaux volants ou dragons pour notre plus grand plaisir et dont la créativité et la richesse de l'univers rattrapent ses quelques défauts.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2006
    L'un des joyaux du cinéma muet. Mythique, décontracté, le film est à l'image entière de Douglas Fairbanks, énergique, virevoltant, impressionnant. Même si ce dernier est le véritable maître d'oeuvre de ce bijou, Walsh nous éblouit par sa mise en scène inventive, fulgurante, filmant à la perfection les extraodinaires décors de William Cameron Menzies.
    Un bonheur.
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