Avis sur L'Orchidée sauvage

Je rejoins la plupart des avis négatifs sur ce film. Il ne m’a pas convaincu.
La forme est plutôt correcte. Peu surprenante pour un film du genre, on bénéficie quand même du cadre brésilien sympathique, la photographie a une certaine élégance, et le metteur en scène, tout en emballant un catalogue d’images papier glacé, parvient tout de même à offrir un érotisme assez sensuel pour échapper à cette impression académique générale. Le film dégage une certaine moiteur, c’est un fait, mais il est clair aussi que le côté toujours lisse, propret, « bourgeois », dans la droite ligne des Emmanuelle, pourra lasser par le manque de surprise qu’il réserve. Mais, à la limite, on ne peut pas parler de contre-performance, plastiquement L’Orchidée sauvage à des atouts. Je note juste quelques loupés assez marquant tout de même (la scène d’amour dans la voiture, bien loupée par exemple).
Non, plus que la forme, ce qui déçoit franchement ici c’est le fond. Il n’y a pour ainsi dire rien. Une espèce de vague histoire d’hôtel à vendre qui justifie la présence de l’héroïne et de la plupart des protagonistes, et puis une histoire ultra-convenue explorant le rapport au sexe et à l’amour des personnages en présence. Le métrage devient rapidement une succession de scènes érotisantes teintées d’un lourd propos quasi-allégorique qui enquille les situations absconses frôlant le ridicule. Lent, sans enjeu, allant nulle part, du moins laissant rapidement son spectateur sur le bord du chemin, L’Orchidée sauvage est typiquement le genre de film sans véritable propos, mais qui cherche à se rendre intelligent alors qu’il n’est qu’un mélange de dialogues très faibles et de scènes érotiques souvent prétextes. Difficile d’être emporté par ce métrage, qui ressemble à un succédané d’Emmanuelle, teinté de l’esthétique de 9 semaines et demi.
Le casting est assez bon sur le papier, dans les faits pas grand-chose à souligner. Mickey Rourke est inexpressif et semble s’embêter lourdement dans son rôle (faut dire, le pauvre, à part l’épilogue il ne peut pas toucher, alors qu’il voit tous ses camarades s’envoyer en l’air !). Jacqueline Bisset est juste là pour une séquence sexe à trois (ou presque !), Bruce Greenwood pour une séquence sexe à 2, et Carré Otis traverse le film avec une certaine conviction, mais sans pouvoir vraiment rattraper l’ensemble. En dépit d’un jeu plus convaincant que je ne le craignais et d’un physique très photogénique, son personnage sans saveur et très classique la dessert inéluctablement.
L’Orchidée sauvage est typiquement un érotique de luxe qui ne sait pas trop où il va ni comment et avec qui, mais qui mise tout sur le côté luxueux de l’image, et sur le déshabillage d’actrices sensuelles. C’est peu pour faire un film, surtout pour susciter l’intérêt 1 heure 50 durant. 1.5

L'Orchidée fanée... Erotico-mièvre ou pseudo sulfureux très ennuyeux et récurrent. Dès que je commence à vouloir que le tout coupe et que je saute direct sur les scènes ou il y a des ébats, pas très bon signe pour le film. Mickey Rourke moins il parle mieux cela m'arrange. Donc me suis dis, me reste à me concentrer sur l'actrice Carré Otis, en espérant que tout baigne à peu près sur les scènes censé être un tantinet chaude et au final c'est tiède. Je me rappel aussi d'une scène masquerade dansante, tout pour me plaire, mais c'est filmé maladroitement, sans compter la musique ambiance pseudo brazil quelque peu ringarde. Et je vous parle pas des effets orgasmiques style pour donner de la chaleur dans tout ça. Là aussi, mal agencé.

dans la droite lignée de 9 semaines et demi mais avec un scénario de misère et surtout l'impression du déjà vu, bilan on s'ennuye ferme.
PLV : l'actrice principale n'est pas désagréable mais il manque beaucoup de sensualité

Ce film mèle sensualité et erotisme. les musiques jouées sont vibrantes et atteint le spectateur dans sa chair.C'est dans ce film que jadis le beau Mickey Rourke et Carre Ottis sont tombés amoureux.
Film superbement erotique et romantique!!!!!!!

Malgré les jolies paysages du Brésil et la présence des deux magnifiques actrices que sont Jacqueline Bisset et Carré Otis, je me suis pas mal ennuyer en visionnant ce drame érotique. La mise en scène manque quand même cruellement de saveur, l’histoire est franchement quelconque et en plus Mickey Rourke fait une prestation bien peu palpitante dans le rôle d’un millionnaire marginal qui va entraîner Carré Otis dans des jeux érotiques qui manquent tout de même de romantisme. Une œuvre donc qui n’a rien de bien torride et qui laisse le spectateur sur sa faim.

Un film au scénario peu intéressant se limitant essentiellement à faire de l'érotisme dans le cadre du Brésil.

Tout dans ce film est mauvais. Otis est peut-être la pire actrice de tous les temps et la faire jouer le rôle d'une jeune avocate avisée était tout simplement exagéré. Elle serait dépassée intellectuellement en tant que mannequin (bien qu'elle soit sexy). Je la verrais bien dans un autre film érotique mais je doute sérieusement qu'elle puisse gémir de manière convaincante sur commande. Mickey Rourke est d'une étrange nuance d'orange (bronzage ou fièvre de la jungle je ne suis pas sûr.) mais il délivre sa prose comme s'il lisait ses lignes sur un prompteur. Les dialogues sont insipides et l'intrigue encore pire. L'idée que ce film était audacieux ou érotique pour 1990 est risible car le concept de personnes faisant l'amour dans des films n'était plus une nouveauté a cette époque...

Je suis une amatrice de films et je trouve vraiment étrange comme les avis sur ce films sont partagés.
Enfin c'est vrai que ce n'est pas le chef d'oeuvre de 1990 mais ce film reste néanmoins un bon divertissement pour les romantiques. Carre Otis est juste sublime et Mickey n'est pas si mal. C'est une histoire simple mais divertissante.

Mickey Rourke m'a abattu dès le départ au guidon de sa grosse moto, chemise grande ouverte sur une poitrine curieusement grasse et luisante, à tel point que je me suis demandé tout le long du film s'il n'avait pas abusé de certaines crèmes de visage ou trempé dans un bain d'huile avant de tourner. Si il a parfois été brillant voire divin, il se caricature ici à en atteindre le ridicule, même la ringardise : son jeu plein de suffisance est douteux et les tenues ragoûtantes qu'il porte finissent de le discréditer. Là est le paradoxe que représente cet acteur à la carrière de cinéma aussi dissolue que sa vie, capable du tout meilleur comme du pire du pire à l'affiche de ce film balourd et maladroit, qui n'a de seule qualité que la beauté physique de Carré Otis. Mythique, mais dans le mauvais sens du terme.

J'aime ce film surtout pour la nostalgie de mes 17 ans... on adorait : l'actrice, la musique... le côté super érotique et romantique.

J'aimerais beaucoup le voir on me dis que ses super bon mes je ne le trouve pas en français juste anglais