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    La Vénus d'argent
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    3,0
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    35 critiques spectateurs

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    Lindaoff
    Lindaoff

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2024
    j'ai passé un très bon moment , la réalisation a du style et Pomme a un talent certain de comédienne .
    Fiers R.
    Fiers R.

    61 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2024
    C’est le premier véritable film de cinéma d’Helena Klotz ou, en tout cas, son premier long-métrage puisque le précédent sorti il y a plus de dix ans, « L’âge atomique », était plus expérimental et prenait plutôt le format d’un moyen-métrage. En effet, il ne durait qu’une heure et quelques minutes. À la vision de cette nouvelle proposition, on peut aisément assurer qu’elle creuse une voix singulière dans le paysage cinématographique français et qu’on attend la suite de ces travaux avec impatience et curiosité. Mais, surtout, elle parvient le tour de force de nous livrer un film éminemment contemporain et moderne sur tous les versants qu’il investit et emballé sous une couche de vernis cristallisant certaines de nos modes actuelles. Le film propose d’ailleurs enfin une œuvre s’inspirant de l’idéologie woke mais dans le bon sens du terme, où les idées de cette doctrine ne sont pas martelées n’importe comment. Cela se caractérise par le biais du personnage principal qui s’identifie comme neutre et non genrée. Un peu comme « La Vénus d’argent » au final qui passe d’un genre à l’autre avec grâce et fluidité sans en embrasser véritablement aucun.

    Les interprètes musicaux qui passent à l’acting, chose plus commune que l’inverse, sont devenus monnaie courante. Certains embrassant même une carrière cinématographique digne d’intérêt comme, par exemple, Benjamin Biolay. La chanteuse Pomme, de son vrai nom Claire Pommet, trouve là un premier rôle de grande envergure et s’y glisse avec une maestria incontestable. Elle est le cœur vibrant de ce portrait de (jeune) femme qui est couplé à un récit d’apprentissage. Naturelle, revêche, versatile et étonnante, elle impressionne et donne envie d’en voir plus. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec un casting brillant et inattendu où Klotz semble avoir choisi une galerie de comédiens bien racés : un habitué du sérail indépendant en la personne de Grégoire Colin, un jeune acteur québécois qui monte avec Niels Schneider, une future révélation issue de la diversité avec Sofiane Zermani vu récemment dans le très beau « Avant que les flammes ne s’éteignent » et, enfin, Anna Mouglalis et son timbre de voix si singulier. Un ensemble détonnant mais évident. Même dans les figurants on retrouve des faciès peu communs, prônant une diversité et une singularité physique peu courantes au cinéma.

    On pensait que « La Vénus d’argent » allait prendre place dans le milieu de la finance uniquement mais on se rend vite compte que ce n’est pas le sujet du film, juste l’un de ses décors. Et concernant ce contexte, il faut avouer qu’il est ici bien vu et bien senti. D’autant plus que le personnage principal, quelque peu novateur et inédit dans un tel contexte, dénote admirablement. Tout comme son cadre familial d’ailleurs puisqu’elle vit au sein d’une caserne de gendarmes avec son père et ses frères et sœurs. La mise en scène de Klotz est froide, à la fois précise et minérale ainsi que magnifiée par une photographie bleutée du meilleur effet. Cela donne un cachet rare à cette proposition envoûtante, bercée par les notes d’une musique électronique du meilleur goût. Si la partie romantique avec Schneider convainc un peu moins, on suit les pérégrinations de cet électron libre fait personnage avec passion. Sa volonté, ses errances et ses hésitations nous poussent à nous attacher à elle et on en redemanderait presque surtout que l’excellente scène finale conclut ce récit en beauté, une découverte!

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    velocio
    velocio

    1 191 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Si vous voulez entendre des dialogues qui sonnent creux, allez voir "La Vénus d'argent" ! Si vous voulez voir un film déplaisant et qui met mal à l'aise tout en présentant plein de situations improbables allez voir "La Vénus d'argent" ! et Pomme, dans tout cela ? On attendra de la voir dans un film qui tienne la route pour commencer à la juger en tant que comédienne.
    defleppard
    defleppard

    317 abonnés 3 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2024
    La Vénus d'argent. Dans la même veine que le "Théorème de Marguerite" en moins poignant. Trois étoiles.
    Alinnoemie
    Alinnoemie

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Un film très inspirant et agréable à visionner je le recommande grandement ! C’est d’ailleurs un plaisir de voir des artistes comme Pomme ou encore Sofiane dans le domaine du cinéma qui leur va très bien.
    AZZZO
    AZZZO

    272 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    C'est un film simple, froid, âpre, mais qui diffuse son charme petit à petit. C'est l'histoire d'une émancipation magnifiquement interprétée par Pomme. Le personnage de garçon manqué lui va comme un gant. Alors certes, il y a quelques légèretés dans l'intrigue mais la qualité de la réalisation d'Héléna Klotz fait vite oublier les artifices scénaristiques.
    Plutôt réussi.
    Cécile S.
    Cécile S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Film qui m’a beaucoup plu et touchée sur différents aspects avec un synopsis fascinant. On a envie de revoir le film en sortant et approfondir certaines thématiques sociétales ultracontemporaines.

    Les personnages sont émouvants à leur manière, en particulier le personnage de Jeanne, qui affiche une complexité intéressante et inédite - que certain.es traduisent par un manque d’émotion pas forcément justifié - notamment en tant que personnage féminin.

    La dualité du personnage de Jeanne est intriguant. Elle navigue d’un espace familial fait de tendresse et d’amour à un espace du monde de la finance, de la brutalité et du mensonge. Il s’agit d’un film narratif initiatique : Jeanne se cherche elle-même dans ce monde pour y trouver sa place en tant qu’individu.

    Claire Pommet s’en sort admirablement bien dans son premier rôle et affiche une sensibilité particulière qui la caractérise déjà parfaitement dans un autre domaine, celui de la musique. Elle complète ainsi son œuvre artistique.

    Côté visuel et esthétique, on retrouve une inspiration manga que j’ai appréciée, notamment dans le travail du rapport au corps. Les bandages, les gros plans sur les visages, la coupe de cheveux de Jeanne par exemple m’y font penser. Le fait que Jeanne se sente « neutre comme les chiffres » fait également penser à des personnages de manga cyborg comme Gally dans Gunnm ou Tchii dans Chobits, entre autres.

    Les jeux de lumière sont très travaillés et magnifiques.
    La B.O. du film est un peu planante, j’aime le style. Claire Pommet chante dans la B.O. et j’aime aussi retrouver son œuvre musicale dans le film.
    bouloumbou
    bouloumbou

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Mise en scène soignée, musiques francophones qui sonnent bien, thématiques et géographies peu représentées au cinéma, bons acteurs. Le scénario manque juste un peu de profondeur. Mais c'est un film qui tient la route.
    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    La Vénus d'argent possède ce dont la plupart des films français récents sont dépourvus : un vrai style, sophistiqué et fascinant. L'idéal pour un récit d'apprentissage qui n'entend pas suivre la trace des autres et qui évoque souvent, par son côté racé, une sorte de dystopie. Héléna Klotz filme avec élégance la nuit dans la ville, le verre et le béton du quartier de La Défense et des communautés masculines (caserne, monde de la finance) dans lesquelles l'héroïne du film cherche une place qui ne pourra être que singulière. Maîtrisant à la perfection l'image et le son, pour en faire des personnages essentiels de son film, Héléna Klotz rejoint des longs-métrages comme Le théorème de Marguerite ou La voie royale, pour traiter des transfuges de classe, un thème où peuvent subsister quelques clichés mais dont ces trois exemples montrent qu'il est possible de les dépasser avec une écriture aiguisée ou encore, dans le cas de La Vénus d'argent, un sens visuel permettant de s'échapper d'un réalisme contraignant. Dans son premier rôle au cinéma, Claire Pommet, plus connu sous son nom de chanteuse, Pomme, est éblouissante, aussi à l'aise dans un univers de requins que nourrie par le lait de la tendresse humaine (les scènes de famille sont magnifiques). Là où beaucoup reprocheront sans doute à La Vénus d'argent son récit pas assez crédible, il faut rétorquer que le film s'intéresse moins à la reproduction de la réalité qu'à la plasticité de la fiction et à un esthétisme raffiné.
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Jeanne est prête à tout pour réussir. Elle vit avec son père, son petit frère et sa petite sœur dans une caserne de gendarmerie en banlieue parisienne. Mais cette étudiante polymathe est bien décidée à intégrer le monde carnassier de la haute finance.

    Quelques semaines après "Le Théorème de Marguerite", voici à l'affiche - et sur son affiche - le portrait d'une jeune femme surdouée qui cherche à se faire place dans le monde hostile qui l'entoure. Pour Marguerite, c'était la démonstration de la conjecture de Goldbach. Pour Jeanne, la coupe à la garçonne, caparaçonnée dans un costume cravate trop grand pour elle, ce sera la banque d'affaire façon "Le Loup de Wall Street".

    Hélas ! Là où Anna Novion réussissait si bien à nous faire partager la passion dévorante de Marguerite pour les mathématiques et son mal-être, Héléna Klotz caricature le monde de la finance et crée une distance avec son héroïne et ses tourments.

    Filmé à l'économie, avec deux ou trois ordinateurs, des traders gominés et des recruteurs posant des questions ridicules, le monde professionnel que Jeanne a décidé d'infiltrer est une caricature. Son patron, interprété par Sofiane Zermani, qui semble aussi à l'aise à passer des ordres de vente que je le serais à chausser des patins sur glace, est l'un des pires rôles jamais écrits. Tout en lui sonne faux, depuis les abdos soigneusement découpés, jusqu'à sa suite au Shangri-La et à sa Rolls Royce - dont la vénus d'argent qui coiffe la calandre donnera son nom au film, on ne sait pourquoi.

    La chanteuse Pomme fait des débuts prometteurs à l'écran. Elle interprète une jeune femme dont on peine à comprendre le moteur. Quand le film démarre, elle retrouve le militaire (Niels Schneider) dont elle a été amoureuse quatre ans plus tôt et qui l'a abandonnée après l'avoir déflorée. Leur relation, qui constitue le fil rouge du film, est incompréhensible : veut-elle se venger du mal qu'il lui a fait ? ou au contraire renouer avec lui la relation détruite ?

    On croit un instant que le film sera sauvé du naufrage par Anna Mouglalis qui, toujours aussi magnétique, y fait une apparition à son milieu. Mais, laissée à elle-même, elle est si mal dirigée, que son seul talent ne suffit pas à donner au rôle ridicule qu'elle est censée interpréter - la dirigeante d'une organisation humanitaire mêlée à des opérations louches initiées par le patron de Jeanne - un peu d'épaisseur.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Dans L’Âge atomique (2012), premier et jusqu’ici unique long métrage de la réalisatrice, Héléna Klotz épousait les tourments de deux jeunes désargentés, consumés par le désir d’amour et de poésie lors d'une nuit d’errance à Paris. Etrangement, la jeune héroïne de La Venus d'argent semble n'avoir d'autre motivation que de réussir dans le monde de la finance. Pour y parvenir, celle-ci fracasse tout d'abord une vitrine de magasin pour voler un costume qu’elle n’a pas les moyens de se payer. Celui-ci doit lui servir aux différents entretiens à passer dans le domaine des affaires où elle veut faire carrière. Mais dans cette scène d'ouverture si significative, n'est-ce pas la réalisatrice qui opère elle-même cette traversée du miroir ?
    L’intrigue est donc centrée sur l’évolution de Jeanne, personnage "non binaire" (caractéristique qui n’est qu’effleurée par la réalisatrice) et issue d’un milieu modeste (effleuré lui aussi). Froide et déterminée – "lucide" dit-elle –, elle fait donc l’apprentissage de cet environnement si particulier qu'est la finance, forcément non familier, en apprend rapidement les codes spoiler: – et les trahisons
    . Sans autre motivation dans sa volonté d’ascension, sans véritablement d'éléments venant mettre en tension sa condition et l’environnement auquel elle se confronte ; c’est avec une complaisance certaine que s’enchaînent les scènes où s’étalent les "signes extérieurs de richesse" : chambres d’hôtels luxueux, grosses berlines et complets sortant fraîchement du pressing, boutons de manchette des plus clinquants... Pire, dans une scène où Jeanne se renseigne sur le prix d'une montre de luxe, c’est à une véritable publicité pour la marque Longines qu’on assiste (marque chaleureusement remerciée dans le générique de fin soit dit en passant). Difficilement pardonnable et, pour ma part, très décevant. Où est passée cette "belle naïveté" qui faisait le charme de son premier film ?
    Cyrille Cassier
    Cyrille Cassier

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Un film qui accumule des plans et des séquences de clichés en clichés avec un scénario qui ne mène à rien....
    Quand au jeu monocordes de Pomme..... Que dire si ce n'est qu'elle aurait mieux fait de s'abstenir de jouer la comédie ou bien que la réalisatrice apprenne à diriger des comédiens car là on frise le naufrage.
    Film à fuir
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Un film âpre qui ne parvient jamais vraiment à passionner, notamment à cause d'un scénario peu crédible, de personnages caricaturaux et de scènes très convenues, voire "cliché" (comme celle où elle se fait porter sur le dos de son prétendant à cause de deux égratignures sur le mollet, celle où elle parle à son père pour lui dire au revoir alors qu'il est en train de dormir, celles où elle découvre que son plan pour s'évader tombe à l'eau dans le hall de l'hôtel ou lors la découverte de l'appartement vidé de tous ses meubles et dans lequel il ne reste plus que quelques papiers qui traînent au sol, celle où elle crie son sentiment de liberté par le toit ouvrant de la voiture...).

    Tout cela témoigne d'un scénario ni très bien écrit ni très original, et ne cesse de donner cette impression que tout cela a déjà été vu 100 fois et souvent, qui plus est, dans des films ou des séries peu inspirés.

    La direction d'acteurs est de manière générale trop visible. Trop concentrée à appliquer les traits de caractère de son personnage plutôt qu'à véritablement chercher à l'incarner, la chanteuse Pomme peine à convaincre dans ce premier rôle. Rendre cette jeune femme aussi taiseuse et aussi peu démonstrative ("neutre", comme elle se qualifie elle même) n'encourage pas à l'empathie ou à l'identification.

    Il restera tout de même de ce film une bande son très réussie, ainsi que cette jolie force de vie, ce désir sans limites de s'extraire de son milieu, de cette voie qui semble déjà toute tracée, même si la vision n'est pas toujours très optimiste : ("On nous fait croire qu'on peut changer de monde. En fait on nait quelque part et on crève au même endroit", comme le dit le personnage principal vers la fin du film).

    Enfin, entendre quelques minutes la voix d'Anna Mouglalis est une jolie compensation, tout comme celle de voir apparaître, lors de la scène finale, Mathieu Amalric, dont les apparitions surprennent décidément cette année (chez Moretti, Toledano/Nakache et dans Mars Express).

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Corinne76100
    Corinne76100

    32 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    De belles images et de beaux plans, mais quelle est l'histoire ? Film creux et invraisemblable. Joli casting : Niels et Anna notamment. Mais c'est tout. Très décevant, je pensais à un scénario sur le monde la finance mais non ... juste les divagations d'une jeune fille
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Jeanne est une femme ambitieuse. Génie des mathématiques et grande travailleuse, elle se donne les moyens de percer et se fait remarquer par le grand patron d'une entreprise de la finance à la Défense. Décidée à grimper l'échelle sociale et atteindre un salaire exorbitant, elle est partagée entre ses rêves et la stabilité de sa famille vivant dans une caserne de la gendarmerie. En salle le 22 novembre.

    spoiler: La Vénus d'argent prend un parti atypique, celui de dresser le portrait d'une jeune femme ambitieuse qui a les dents qui rayent le plancher et qui n'a pas peur d'afficher comme objectif professionnel de devenir riche. Purement happée par les paillettes de la vie de luxe et le statut social qu'elle représente, Jeanne est une anti-héroïne attachante qui évolue dans un univers cynique : la finance au service de l'écologie et de l'égalité est décrite comme une vaste plaisanterie. L'univers musical et visuel du film est très intéressant et peaufiné, même si l'on sent des fois que la réalisatrice a voulu mettre de la technique et des effets un peu partout. Des fois peut-être trop.
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