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    La Vénus d'argent
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    Ismael
    Ismael

    64 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Ah mais je me disais bien que ça me rappelait quelque-chose. Le déclic a eu lieu à une dizaine de minutes de la fin dans mon subconscient et le générique est venu en apporter la confirmation. Helena Klotz est la fille de Nicolas Klotz, le réalisateur de La question humaine, un des plus mauvais films que j'ai eu l'occasion de voir en un peu plus de 46 ans d'existence. Film dont j'avais déjà rédigé la critique, qui se trouve ici et donc sur lequel je ne vais pas m’étayer d'avantage.
    Si je n'ai évidemment rien contre ces gens je dois dire que cette façon si particulière de se regarder filmer et de d'écouter ses propres personnages parler à longueur de pellicule était visiblement restée dans les arcanes de ma mémoire de cinéphile.

    Mais bon de quoi ça parle cette Venus d'Argent sinon? C'est l'histoire d'une fille de gendarme qui veut absolument travailler dans la finance. Drôle de choix, mais on ne demande qu'à comprendre après tout. Le souci c'est qu' il ne nous est jamais vraiment permis de comprendre quoi que ce soit et pas plus à la fin qu'au début d'ailleurs. Pendant 1h30 on a comme l'impression étrange que tout ce que l'on voit à l'écran découle d'un autre film qui se situerait en amont et qui évidemment ne nous a pas été projeté. La Venus d'Argent semble comme traversé par une sorte de perpétuel non-dit montré de façon vaguement onirique.

    Le sujet du film, tel que relaté plus haut, n'est pas forcément irréaliste ou inintéressant, du moment qu'il est étayé par une vraie histoire ou au moins quelquechose de dramatiquement un peu construit. Au lieu de ça la réalisatrice aligne des jolies images, des personnages et des dialogues qui sonnent étrangement faux et des silences censés en dire long. C'est stylisé à l’extrême, pas forcément mal filmé, mais creux et sans émotion. L’héroïne est froide, peu expressive, assez hermétique et même pas spécialement sympathique. On n'accède jamais à sa psychologie ce qui est quand même assez problématique quand elle est véritablement le sujet du film et présente dans tous ses plans . Le tout finit par donner l'impression d'un film complètement hors sol, une espèce de construction vaguement artistique dont le propos et le but semblent mal définis.

    J'ai personnellement horreur de tous ces clichés faciles évoquant "le cinéma d'auteur français intello et prétentieux", mais malheureusement c'est bien contre ce genre de film qu'ils continueront sans doute d'être employés. A côté de Klotz, Arnaud Desplechin c'est Luc Besson.
    Yann C.
    Yann C.

    24 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 novembre 2023
    Malgré des images de qualités et des moments contemplatifs sympathiques, le film sonne faux. Que se soit la vie dans la caserne ou les autres scènes aux bureaux ou à l’hôtel, c’est artificiel et caricaturale. Film décevant.
    Jipéhel
    Jipéhel

    20 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    Démonstratif et chichiteux

    Pour ma part, c’est le 1er film d’Héléna Klotz qu’il m’est donné de voir. Et je dois avouer que c’est un tantinet à reculons que je suis allé voir ces 95 minutes dont la pub se faisait entièrement autour de la présence à l’écran de Pomme et de Fianso, deux stars de la chanson adorées des jeunes dont je ne fais plus partie depuis des lustres. Jeanne a 24 ans. Elle vit dans une caserne en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa petite sœur. Elle a fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le moyen qu’elle a trouvé pour gagner sa liberté. Eh bien, la chanteuse pop-folk et le rappeur s’en sortent pas mal du tout et ce n’est donc pas de ce côté-là que le bât blesse, dans ce film somme toute honnête sans plus.
    Ce drame glaçant semble basée sur l’opposition entre deux milieux. D’un côté la caserne de gendarmerie et les barres d’immeubles de la banlieue, de l’autre la finance et les tours des quartiers d'affaires. Au milieu, une jeune femme qui cherche à briser le plafond de verre de sa classe sociale pour se créer un avenir. Le sujet était pourtant original et intéressant, mais à force de vouloir démontrer à tout prix, le scénario passe à côté du sujet. D’abord parce que aucun des personnages n’est véritablement sympathiques – un grand salut aux amis de la litote -, à cause de la volonté d’utiliser une langue hyper technique, cryptée, comme une langue étrangère, qui parvient aux limites du compréhensible, enfin parce que la mise en scène est trop souvent chichiteuse, avec un désir forcené de vouloir faire beau et glacial, sans compter avec les ralentis inutiles qui frôlent parfois le ridicule, ou le m’as-tu-vu quand je filme.
    Et, il faut reconnaître que Claire Pommet, - Pomme pour les fans -, pour un 1er film s’en sort très bien. Une révélation ! Sofiane Zermani, - Fianso pour les fans -, lui, n’est pas un débutant, - il est actuellement à l’affiche dans le film Avant que les flammes ne s’éteignent -, est comme toujours très bon. Niels Schneider, Anna Mouglalis, - dont la voix de contralto est toujours aussi fascinante, Grégoire Colin, Mathieu Amalric – pour une scène -, complètent la distribution. Quant au titre, il fait allusion, à l’emblème de Rolls Royce, ce qui est moin d’être le cas de ce film qui émarge plutôt du côté de la Peugeot 205.
    MarieG
    MarieG

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    J étais très emballé par la promo souriante de ce film mais je me suis fait avoir. Le film est contemplatif de manière un peu gratuite, on a dû mal à comprendre l enjeu profond, ca manque de douceur parfois. C est un peu mou , attendu et téléphoné. Il y a un manque de choix dans l enchaînement des scènes, il y a les éléments mais pas le liant. Merci à la comédienne de rattraper un peu l énergie. Mais non au finale j ai pas du tout aimé. Le titre est jolie c est tout. J ai enchaînée avec Rien à Perdre , beaucoup mieux.
    valentin5007
    valentin5007

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Un trés beau film sur l'émancipation. La réalisation très esthétisante (à la manière du film drive) avec des dialogues ciselées peuvent détourner mais le film ne mérite pas certaines de ses critiques.
    Les partis pris de la réalisatrice ne cherchent pas à inscrire le film dans "la réalité". C'est un compte, une fable sur le prix à payer "pour réussir".
    C'est la première fois que je rédige un commentaire ici. Je vous conseille vraiment d'aller le voir.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    32 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Un film âpre qui ne parvient jamais vraiment à passionner, notamment à cause d'un scénario peu crédible, de personnages caricaturaux et de scènes très convenues, voire "cliché" (comme celle où elle se fait porter sur le dos de son prétendant à cause de deux égratignures sur le mollet, celle où elle parle à son père pour lui dire au revoir alors qu'il est en train de dormir, celles où elle découvre que son plan pour s'évader tombe à l'eau dans le hall de l'hôtel ou lors la découverte de l'appartement vidé de tous ses meubles et dans lequel il ne reste plus que quelques papiers qui traînent au sol, celle où elle crie son sentiment de liberté par le toit ouvrant de la voiture...).

    Tout cela témoigne d'un scénario ni très bien écrit ni très original, et ne cesse de donner cette impression que tout cela a déjà été vu 100 fois et souvent, qui plus est, dans des films ou des séries peu inspirés.

    La direction d'acteurs est de manière générale trop visible. Trop concentrée à appliquer les traits de caractère de son personnage plutôt qu'à véritablement chercher à l'incarner, la chanteuse Pomme peine à convaincre dans ce premier rôle. Rendre cette jeune femme aussi taiseuse et aussi peu démonstrative ("neutre", comme elle se qualifie elle même) n'encourage pas à l'empathie ou à l'identification.

    Il restera tout de même de ce film une bande son très réussie, ainsi que cette jolie force de vie, ce désir sans limites de s'extraire de son milieu, de cette voie qui semble déjà toute tracée, même si la vision n'est pas toujours très optimiste : ("On nous fait croire qu'on peut changer de monde. En fait on nait quelque part et on crève au même endroit", comme le dit le personnage principal vers la fin du film).

    Enfin, entendre quelques minutes la voix d'Anna Mouglalis est une jolie compensation, tout comme celle de voir apparaître, lors de la scène finale, Mathieu Amalric, dont les apparitions surprennent décidément cette année (chez Moretti, Toledano/Nakache et dans Mars Express).

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    cinéjadore
    cinéjadore

    9 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    Nous étions contents de nous rendre à l'avant première. Le producteur et la réalisatrice nous présentent le film cela s'annonçait bien. Quelle déception nous sommes partis au bout de 45 mn. Nous avons trouvé le film très malsain. J'ai utilisé plusieurs fois mon écharpe pour ne pas voir les images. Si le monde de la finance est comme décrit il est à vomir. À partir de la soirée et l'arrivée d'Anna Mouglalis, nous avons quitté la salle. J'ai rarement vu un film aussi malsain. Désolée pour la réalisatrice mais ce film ne nous a pas plus du tout.
    Maxime Disnais
    Maxime Disnais

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Le film commence bien puis au fur et à mesure arrive l'ennuie , le piège du scenario assez attendu passé le début. Il y a un problème de rythme c'est dommage, à la fin on en peut plus, on a envie que ca s'arrête. J'entendais les gens soufflés dans la salle. Il y a des bons second rôles par ci par là. Mais vraiment c'est ridicule , on ne comprend plus l'envie du réalisateur, c'est un fourre tout sans forme. La musique est bien ! et la comédienne principale est parfois touchante.
    Allo
    Allo

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    La Vénus d'Argent est un très beau film, dont nous avons beaucoup apprécié le rythme et les jeux des acteurs, ainsi que la musique.
    Très belles images.
    Un film à voir.
    Adèle Le Moal
    Adèle Le Moal

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    Héléna Klotz nous propose un film qui aborde multiples questions : la neutralité du genre, la difficulté d'immersion dans un monde professionnel où règne hypocrisie et masculinité toxique (très bien représentée par Sofiane Zermani, dont le personnage est fortement inspiré par Christian Bale dans American Psycho).
    De nombreux points forts résident dans cette oeuvre : l'apparition soudaine de la chanteuse Pomme entant qu'actrice, dont la sensibilité ne laisse pas indifférent ; les plans et images de grande qualité ; et les musiques réalisées par le frère de la réalisatrice Ulysse Klotz, où vous pourrez retrouver la douce voix de Pomme.
    Cependant, le scénario, les gestes et les paroles des personnages restent selon moi trop prévisibles : une jeune femme dont la place ne réside absolument pas dans le monde des finances qui se retrouve mal-menée par un chef d'entreprise alors qu'il semblait vouloir lui offrir une opportunité. Puis une remise en question, une histoire d'amour naissante avec son ancien agresseur qu'elle semble doucement pardonné (interprété par Niels Schneider). La répartie excessive du personnage de Pomme que l'on retrouve du début à la fin tourne parfois presque au ridicule.
    Héléna Klotz semble vouloir aborder de multiples sujets d'actualité sans trop les développer pour autant. Il en est de même pour ces très beaux plans, qui surgissent au milieu de nulle part, et laissent le spectateur dans l'incompréhension.
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2023
    Vu en projo équipe, un 1er long-métrage à la mise en scène soignée, lui conférant par moments un aspect clipesque, accompagné d'une bande originale réussie et prenante.
    Concernant le récit, il aurait peut-être été plus judicieux de se centrer bien plus sur l'aspect "trader" que ce qui l'entoure, bien plus anecdotique.
    traversay1
    traversay1

    3 111 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    La Vénus d'argent possède ce dont la plupart des films français récents sont dépourvus : un vrai style, sophistiqué et fascinant. L'idéal pour un récit d'apprentissage qui n'entend pas suivre la trace des autres et qui évoque souvent, par son côté racé, une sorte de dystopie. Héléna Klotz filme avec élégance la nuit dans la ville, le verre et le béton du quartier de La Défense et des communautés masculines (caserne, monde de la finance) dans lesquelles l'héroïne du film cherche une place qui ne pourra être que singulière. Maîtrisant à la perfection l'image et le son, pour en faire des personnages essentiels de son film, Héléna Klotz rejoint des longs-métrages comme Le théorème de Marguerite ou La voie royale, pour traiter des transfuges de classe, un thème où peuvent subsister quelques clichés mais dont ces trois exemples montrent qu'il est possible de les dépasser avec une écriture aiguisée ou encore, dans le cas de La Vénus d'argent, un sens visuel permettant de s'échapper d'un réalisme contraignant. Dans son premier rôle au cinéma, Claire Pommet, plus connu sous son nom de chanteuse, Pomme, est éblouissante, aussi à l'aise dans un univers de requins que nourrie par le lait de la tendresse humaine (les scènes de famille sont magnifiques). Là où beaucoup reprocheront sans doute à La Vénus d'argent son récit pas assez crédible, il faut rétorquer que le film s'intéresse moins à la reproduction de la réalité qu'à la plasticité de la fiction et à un esthétisme raffiné.
    Yves G.
    Yves G.

    1 293 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Jeanne est prête à tout pour réussir. Elle vit avec son père, son petit frère et sa petite sœur dans une caserne de gendarmerie en banlieue parisienne. Mais cette étudiante polymathe est bien décidée à intégrer le monde carnassier de la haute finance.

    Quelques semaines après "Le Théorème de Marguerite", voici à l'affiche - et sur son affiche - le portrait d'une jeune femme surdouée qui cherche à se faire place dans le monde hostile qui l'entoure. Pour Marguerite, c'était la démonstration de la conjecture de Goldbach. Pour Jeanne, la coupe à la garçonne, caparaçonnée dans un costume cravate trop grand pour elle, ce sera la banque d'affaire façon "Le Loup de Wall Street".

    Hélas ! Là où Anna Novion réussissait si bien à nous faire partager la passion dévorante de Marguerite pour les mathématiques et son mal-être, Héléna Klotz caricature le monde de la finance et crée une distance avec son héroïne et ses tourments.

    Filmé à l'économie, avec deux ou trois ordinateurs, des traders gominés et des recruteurs posant des questions ridicules, le monde professionnel que Jeanne a décidé d'infiltrer est une caricature. Son patron, interprété par Sofiane Zermani, qui semble aussi à l'aise à passer des ordres de vente que je le serais à chausser des patins sur glace, est l'un des pires rôles jamais écrits. Tout en lui sonne faux, depuis les abdos soigneusement découpés, jusqu'à sa suite au Shangri-La et à sa Rolls Royce - dont la vénus d'argent qui coiffe la calandre donnera son nom au film, on ne sait pourquoi.

    La chanteuse Pomme fait des débuts prometteurs à l'écran. Elle interprète une jeune femme dont on peine à comprendre le moteur. Quand le film démarre, elle retrouve le militaire (Niels Schneider) dont elle a été amoureuse quatre ans plus tôt et qui l'a abandonnée après l'avoir déflorée. Leur relation, qui constitue le fil rouge du film, est incompréhensible : veut-elle se venger du mal qu'il lui a fait ? ou au contraire renouer avec lui la relation détruite ?

    On croit un instant que le film sera sauvé du naufrage par Anna Mouglalis qui, toujours aussi magnétique, y fait une apparition à son milieu. Mais, laissée à elle-même, elle est si mal dirigée, que son seul talent ne suffit pas à donner au rôle ridicule qu'elle est censée interpréter - la dirigeante d'une organisation humanitaire mêlée à des opérations louches initiées par le patron de Jeanne - un peu d'épaisseur.
    velocio
    velocio

    1 172 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Si vous voulez entendre des dialogues qui sonnent creux, allez voir "La Vénus d'argent" ! Si vous voulez voir un film déplaisant et qui met mal à l'aise tout en présentant plein de situations improbables allez voir "La Vénus d'argent" ! et Pomme, dans tout cela ? On attendra de la voir dans un film qui tienne la route pour commencer à la juger en tant que comédienne.
    defleppard
    defleppard

    307 abonnés 3 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2024
    La Vénus d'argent. Dans la même veine que le "Théorème de Marguerite" en moins poignant. Trois étoiles.
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